Till you put me down ||HS

[Chapitre 27]

-

Zayn ne se rappelait plus trop la raison de sa présence ici, il se contentait de voir les gens passer, zigzaguant entre d'autres afin de se tracer un chemin. Au final, il cherchait que cette petite tête brune et mignonne avec une bouille à croquer. Mais il n'était pas là. C'était bizarre, très bizarre. Alors il se leva, resserrant son vieux blouson de cuir contre la poitrine lorsque quelqu'un le poussait, enfin après quelques petits coups d'épaules il arriva au bar puis à la caisse où un jeune homme blond avec des lunettes tapait nerveusement contre l'écran tactile. 
 
- Bonjour, le salua t'il en ne levant même pas les yeux de son écran, vous souhaitez ? 
 
- Est ce que Liam Payne travaille aujourd'hui ?demanda t'il le plus calme possible, frôlant son blackberry dans sa poche. 
 
- Désolé mais ça fait quelques jours qu'il ne travaille plus ici ... avoua t'il en soufflant, se frottant les mains sur son torchon. Autre chose ? 
 
- Non ça sera tout, merci bien. 
 
Zayn tourna les tâlons et sortit rapidement du restaurant, l'air frais lui chatouillait la peau, ses pensées divaguaient au fur et à mesure qu'il s'éloignait de cet endroit. Liam adorait son travail, il l'adorait et puis il avait mis fin à tout, comme ça, sur un simple coup de tête. Mais il espérait qu'il n'y avait pas que ça, il le connaissait, il connaissait Liam plus que personne mais il y'avait quand même une part de doute. 
 
Il marcha, sans s'arrêter, il faisait froid, il avait froid, son coeur avait terriblement froid.
 
 

****
 

- Tu peux parler tu sais, murmura t'elle en réchauffant ses mains rapidement. Enfin maintenant tu peux. 
 
- Je ... bredouilla t'il en clignant plusieurs fois des paupières. J'pensais pas que tes sentiments étaient aussi ... 
 
- J'y crois pas, je te dis que je t'aime et toi tu me sors ça ! s'énerva t'elle. J'ai dit tout ce que je pensais, tout ce que je ressentais et tu me réponds ça ? 
 
- Et tu veux que je te réponde quoi Robyn ? chuchote t'il en sortant un petit nuage blanc après c'est parole du au froid. 
 
- Que tu m'aimes, que tu ressens ça aussi, et que ... que tu me prennes dans tes bras en me chuchotant tout ce que ... tout ce qu'on représente pour toi. 
 
Harry fit une tête d'étonné puis ses lèvres se rétrécirent en un petit sourire. Robyn fronçait des sourcils en croisant ses bras, elle était si belle en colère, magnifique, ses cheveux bruns étaient ondulés et tombaient sur ses épaules peu couverte par un petit gilet bleu marine, ses longues et fines jambes étaient vêtues d'un simple jogging gris et dieu sait comment Harry n'aimait pas les voir couvertes mais plutôt nue. 
 
Il se contenta de sourire et puis de rire, la brune fit un "oh" de colère puis elle s'approcha de lui pour le frapper seulement il arrêta et ils glissèrent en même temps par terre à cause d'une flaque d'eau. Il ne put s'empêcher de rigoler encore une fois, il n'y croyait pas, elle était là sur lui, elle lui avait dit qu'elle l'aimait, et pour un fois il était heureux. 
 
- Oh Robyn, si tu savais ce que tu me fais enduré, tu serais épatée de ma patience ... rit il en dégageant une mèche de cheveux de son visage. 
 
- Alors tu m'aime pas ? fit elle d'une petite voix timide, savourant le contact de son torse mais elle aurait voulu le toucher et sentir ses petits poils. Tu m'aimes pas parce que je suis chiante et lunatique et ... 
 
- Ma Robbie, mon coeur t'appartient depuis le jour où tu m'as souris quand je t'ai ramené, il n'est qu'à toi et rien qu'à toi, non je t'aime pas, j'crois qu'il n'existe pas assez de mots pour exprimer ce que je ressens pour toi, alors je ris parce que tu peux pas savoir comment je suis heureux de t'entendre dire ce que tu ressens pour moi, je croyais être qu'un pauvre fou à être accro d'une personne, j'croyais que tu ne m'aimais pas comme moi je t'aime. Robyn t'es tout pour moi ... Et je veux que tu te l'imprimes dans ta petite tête. Sache que quand je pense à mon avenir, je te vois toi, pourquoi ? Pare que t'es la seule et unique qui me fait ressentir ça, il ouvre sa veste et glisse la mains de Robyn sous son pull près de son coeur. Qui me fait ressentir beau et désiré, que me tait sentir aimé non pas par mon physique mais par mon caractère nul à chier et ma possessivité à en faire des meurtres. Alors je t'en supplie, ne dit et ne doute plus jamais sur l'amour que je te porte, je sais que tu veux les entendre, ces mots, mais je doute qu'ils reflètent correctement ce que je ressens pour toi. 
 
Un énième baiser et tout était pardonné.