Chapitre 9

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   Cendrillon s'enfuit loin dans le royaume, honteuse et confuse. Elle n'avait aucunement volé de fruit ! Elle n'arrivait pas à croire qu'elle venait d'être chassée de chez elle. La pluie commença à tomber et la jeune fille se retrouva complètement trempée en quelques minutes. Elle atterrit finalement dans un bar miteux où ne se trouvaient que cinq ivrogne occupé à parier sur tout se qui pouvait leur passer sous la main et un barman derrière son comptoir, occupé à nettoyer quelques verres à bière. N'ayant jamais fréquenté ce genre d'endroit, Cendrillon décida de se faire discrète et de s'installer à une table et de ne pas se faire remarquer. La porte s'ouvrit soudain en grand dévoilant un seigneur très puissant qui s'écria : 

 << - Où se trouve le gérant ? >>

Le-dit gérant leva une main timide :

 << C'est moi. Que me désirez vous ? >>

 Le seigneur sourit et lui fit : 

<< - Tu as des dettes envers moi, te souviens tu ? 

- Oui, c'est votre argent que j'ai emprunté pour payer ma taverne... 

- Hé bien figurez vous que j'attends mon argent ! 

- Il se trouve que j'ai du mal a payer ma nourriture, mon bar s'est révélé ne pas être une réussite... 

- C'est bien que vous ouvriez les yeux. Mais réussite ou pas, j'attends mon argent !

- Et vous l'aurez ! Seulement j'ai besoin de temps pour trouver de quoi satisfaire une quelconque clientèle ! 

- Et bien le temps je ne l'ai pas ! Vendez votre échoppe moi, je ne sais pas ! 

- Je vous en prie, mon seigneur, ayez pitié ! J'ai besoin d'argent ! Ma fille est malade et a besoin de traitement ! 

- Je n'en ai que faire ! Maintenant mon argent je vous prie ! >> 

Les ivrognes qui tels des vautours n'avaient loupé aucune miette de la conversation proposèrent : 

<< - D ' combien s'élèvent vos dettes ?

- Ce gars doit bien me devoir dans les mille écus d'or... 

- 'Eh bien on vous parie deux cents écus d'or chacun que vous êtes incapable de créer une boisson nouvelle, qu'on a jamais vu ni goûter au par avant ! >>

Le gérant n'était pas sûr de lui mais il ne pouvait refuser. Alors il s'attela à la tâche, mélangeait, goûtait, ajoutait encore des ingrédients. Au bout des longues minutes, il tendit un verre au seigneur, qui avait été désigné pour décidé si oui ou non la boisson remplirai les critères. 

<< Soit. Ce n'est pas mauvais. C'est excellent même. Mais ce n'est pas nouveau >>

Les ivrognes se regardait, fiers d'avoir gagné, quand Cendrillon intervint :

<< Puis-je essayer quelque chose ? >>

Ils la regardèrent tous, surpris, tandis qu'elle sortait de l'une de ses poches un des citron. Elle le découpa en deux part bien égale et pressa délicatement la plus juteuse. Cendrillon prit le verre et le tendis au seigneur. Celui-ci porta le verre à ses lèvres et toute l'assemblée l'observait avec de grand yeux. Il but un grande gorgée

<< C'est vraiment délicieux ! Amer certes, mais exotique. Cette jeune fille a gagné le pari ! >>

Les ivrognes donnèrent les pièces à Cendrillon et s'en allèrent.

<< Et pour ma dette alors ? >> demanda le seigneur en se tournant vers le tenancier.

<< - Je vais devoir vendre mon auberge... 

- Vous n'avez qu'à prendre l'argent, je n'en veux pas ! 

- Non ! Cet argent c'est vous qui l'avez gagner avec votre merveilleux fruit, il vous reviens de droit ! 

- Certes, mais vous en aurez plus d'utilité que moi ! >>

En disant cela, Cendrillon donna l'argent au seigneur. Ce dernier, satisfait, partit sans rien demander de plus.

<< Vous êtes bien bonne ! Vous m'avez l'air bien fatiguée, acceptez de prendre une des chambres de mon auberge pour passer la nuit ! >>

Cendrillon accepta car la fatigue l'empêchait de se tenir debout et elle alla se coucher.

Si Cendrillon avait ramassé sa chaussure #AltEnding #JustWriteIt #Wattpad10Où les histoires vivent. Découvrez maintenant