Instable- À la découverte des mondes

Chapitre 11- Bérangère.

PDV Kurt Black- Gullipiam-

Je claque la porte. Je suis encore énervé. Pour changer. Bon j'ai un plan à mettre à exécution. Je soupire, je sens que ça ne va pas être si simple que je ne le pense si mademoiselle s'entête à vouloir me fuir alors qu'elle a les Mysterious à ses trousses. Je vais dans un bureau précis, celui de mon Bêta, un mec qu'on pourrait qualifier de gros dur avec ses 90 kilos de muscles. Je pousse la porte sans toquer toquer et entre.
Luki m'aperçoit et me montre sa nuque comme signe de bonjour et de soumission.

- Alpha. Dit-il.

- Luki je veux que tu fasse passer le message à toute les personnalités importantes de la société de Gullipiam et de la Terre que ce soir nous avons une réception en l'honneur de mon âme-soeur. Demande aux dominants d'être présents pour dix huit heure trente. J'annonce.

Il fronce les sourcils.

- Mais pou- Commence t-il.

- Fais le c'est tout. Je grogne.

- J'ai appris que tu étais bizarre à propos de ta moitié en ce moment. Il soupire, habitué mes changements de comportement.

- Qui cela regarde t-il à par moi et ma compagne? Je réponds sèchement.

- Personne mais fais attention, conseil d'ami. Il me sourit et je lui rends car il ne nous montre ce geste que très rarement.

- Bon ne te laisse je vais aller continuer quelque dossier et régler une affaire. Je soupire en sortant.

Je file vers mon bureau, bien décidé à rattraper le travail non fait que j'ai accumulé ses derniers jours.

Après une ou deux heures heures a remplir des papier et toute sorte de dossier, je referme la porte de mon bureau et m'avance vers les cuisine. Je suis épuisé mais mon loup réclame d'approcher mon âme-soeur. Alors je cherche des techniques plus ou moins élaborées qui me permettent de l'approcher sans qu'elle croit que je ne m'intéresse à elle. Pour l'instant elle doit comprendre que me fuir m'a mis en colère et que je ne suis pas prêt de lui pardonner. 

Quoi que, avec un ou deux baisés torrides. 

Me souffle mon loup excité rien qu'en y réfléchissant.

Je grogne, si je commence à penser à ça je ne me contrôlerai plus d'ici peu.

J'entre et demande un plateau repas vu qu'il est midi trente. Après dix minutes d'attente durant les quelles je parlais avec mon styliste au téléphone pour qu'il me prépare des vêtements pour ce soir en précisant les mesures de ma moitié, une femme m'apporte enfin ce que j'avais réclamé. Je soupire et attrape le plateau quand il est enfin prêt. De simple pâtes à la bolognaise, un vers de vin rouge et une part de tarte à la pomme. J'ai faim mais mon loup préfère se contenir et le donner à sa moitié. 

Je m'avance dans le couloir, et j'entend la télévision en route. Je sors la clé et ouvre la porte. Directement, je la vois reculer. Mon loup émet un grognement et je referme la porte.
Je pose le plateau sur le lit mais reste debout.

- Ton repas. Ce soir nous avons une réception en ton honneur. Je lui annonce de façon neutre, elle l'a bien cherché.

- Je- Merci. Elle souffle, pour le repas plus que pour la soirée, je pense.

Je vois bien qu'elle ne sait pas quoi faire faire et elle rougit tout en gesticulant.
Mon loup gémit, elle est adorable. Je dois rassembler beaucoup plus de force qu'il n'en faudrait pour ne pas lui sauter dessus.

- Tu as une salle de bain sur la droite, sois présentable, je déposerai ta robe quand mon styliste me l'aura donné. As-tu des questions? Je demande sèchement pour cacher le manifestement de mon loup.

Elle relève la tête doucement vers moi.

- Tu sais que j'ai envie de péter un plomb? Je ne sais vraiment pas comment réagir la. Elle lance doucement si bien que même grâce a mon loup j'ai des difficultés à l'entendre.

Pendant une seconde je pense craquer et lui sauter dessus pour lui faire ravaler ses paroles. Mais j'arrive a brider mon loup et le pousse dans ma tête.

- Je ne t'en veux pas, je peux comprendre ton point de vu mais il serait plus judicieux pour toi de ne pas me lancer haut et fort. Pour le moment du moins. Je grogne.

Bon d'accord j'abuse. Mais bon, elle le mérite, on ne me repousse pas, moi.
Sa louve couine et je retiens de peu mon loup au bord de l'énervement, près à grimper sur ma compagne pour la réconforter. 
Je commence à m'orienter vers la sortie avec la ferme intention d'aller manger, si mon ventre se met à grogner ici je serais capable d'être gêné face à elle.

- Attends! Elle crie.

- Ne hurle pas comme ça voyons! Je grogne, lui faisant comprendre qu'on ne s'adresse pas à un Alpha de mon rang de cette façon, âme soeur ou pas.

- Heu.. désolé... Commence elle gênée.

- Bon quoi? J'ai d'autres choses a faire. Je soupire, feignant ne pas être intéressé alors que je suis très heureux de retarder mon départ loin d'elle.

- Je.. Enfin, pourquoi sommes nous ici? Elle demande doucement.

- Nous sommes chez moi. J'annonce, sortant de la pièce pour faire plus mystérieux.

Je grogne de faim et file au cuisine. Bon ok, j'aurais pu lui expliquer et ne pas la laisser dans le doute mais la voir si perdu me rend tellement dominant de la situation. Quand la cuisinière me voit, elle fait les gros yeux.

- Redonne moi un plateau, Bérangère. Je soupire.

- Avec un s'il te plait ce serait mieux, jeune loup. Bougonne la vieille femme en appelant ses assistantes.

Je sourie, ce bout de femme me connait depuis tout petit et mon statut ne l'a jamais empêché de me parler comme ça.
Elle m'apporte mon plateau dix minutes après, et je décide de manger avec elle, comme au bon vieux temps.
Nous discutons, quand vient le sujet.

- Et la p'tite demoiselle de la chambre d'amis, c'est qui celle la encore? Soupire t-elle.

- Tu le saura ce soir. Je souris mystérieusement.

Elle rigole et me tape dans le dos avant de tout débarrasser. Je lui dis au revoir, alors qu'elle se met tout juste au fourneau pour la réception de ce soir.

Je grimpe dans mon bureau et vois posé sur une des chaise deux houses contenant les vêtements de soirée. Je soupire et m'assoie dans mon siège, prêt a travailler. J'apporterai ce soir à sa majesté sa parure. J'observe un moment la housse, mais mon loup me retient. Je ne veux pas voir la robe avant ce soir, la surprise sera encore plus belle. 

Et Dieu seul sait combien c'est difficile de me retenir.