Instable- À la découverte des mondes

Chapitre 37- Cadavre.

PDV Kurt Black- États Unis-

Refilant un coup de coude dans le nez de l'homme qui essaye de m'atteindre par derrière alors que je parle avec ma chère et tendre, je jubile. 

Enfin du combat. 

Enfin ma louve. 

Enfin ma compagne.

Je l'embrasse sensuellement sous le dessous de l'oreille et elle tressaille pour mon plus grand bonheur.

- Je m'occupe de tout ça et tu seras enfin à moi. Je souffle en reculant.

Enchaînant des coups plus violents les uns que les autres, je mets les quelques personnes restantes à terre.

Quand Éros m'a annoncé la situation par télépathie, j'ai cru que j'allais réellement péter un câble. Utilisant un de mes sorts, je me suis téléporté avec énormément de difficultés à les situer. Quand j'ai vu ma promise à deux doigts du malaise, je crois que j'ai lâché mon loup.
Mais maintenant, avançant vers ce fils de pute de Lucas, le pseudo meilleur ami de Céleste, je bouillonne. 

Détruire ma femme? Vraiment? Rien de plus suicidaire et bête. Expulsant une grosse partie de mon Aura Dominatrice, je me force à rester calme. Qui me dit que si je le tue comme me l'ordonnent mes instincts, Céleste me m'en voudra pas?

J'observe Éros répondre coups pour coup aux attaques de Lucas et de l'homme l'accompagnant, sans avoir à forcer le moins du monde alors que ses opposants sont en sueurs. Éros est puissant, très puissant, même. On pourrait même dire trop puissant. Il contrôle ce que l'on appelle les «Ténèbres». Ce sont en fait la part d'ombre qui galopent sur son corps. Cette noirceur peut à tout moment sous la commande de Éros sortir et former toutes sortes d'attaques ou couches protections, comme une de seconde peau. Il ne les utilise que très rarement car c'est un art très ancien peut connut. Mais il ne faut jamais sous estimer Éros. C'est une très mauvaise idée.

- Laisse les moi. Je grogne dans sa direction.

Arrêtant ses gestes, il se recule et me laisse place. En moins de trois secondes, je lance l'homme en noir contre les rochers. Comme tout humains, sont corps ne résiste aucunement et je sens son coeur lâcher.

- Et un de moins. Je lance en déposant toute mon attention sur l'ancien fameux meilleur ami de ma femme.

- Pfff... tu es pathétique. Tout ca pour une femme. Il glousse alors que je sais qu'il est totalement effrayé.

- Céleste est ma femelle, donc tu la touches, tu t'en prends une. Et pour le coup tu l'as pas loupé. J'expose ma version de chose, en souriant mais en paraissant calme.

Expression qui n'est bien sûr qu'une facette. La rage me ronge. Elle me prend la gorge et je retiens des pulsions pour le moins effrayantes.

- C'est ce que je te dis! Tout ça pour une nana, c'est tellement désolant. Il soupire en levant les yeux au ciel.

- Oh, peut être, n'empeche que ce n'est pas moi qui suis dans une mauvaise posture. On sait tous que je suis plus puissant que toi. Et de loin. Je le provoque.

- La ferme, ce n'est qu'une question de temps. Il grogne à mon encontre.

Je lance un regard vers ma compagne. Elle me regarde dans les yeux et je peux y lire une certaine forme de fierté. 

J'aime. Souffle mon loup.

- Céleste, mon étoile, dis moi que je peux en faire ce que je veux. Je la supplie presque.

Elle semble profondément confuse. Son regard se pose sur l'homme qui il fut un temps son meilleur ami. Je lis un certain désespoir dans ses yeux et je me bats contre l'instinct qui me pousse à aller la voir pour la réconforter. Elle me regarde quelques secondes, puis redonne son attention à Lucas. Ses yeux se ferment. Elle a fait son choix.

Fais.

Sa voix résonne dans toute ma tête alors que j'avais oublié ce que c'était d'avoir son âme-soeur près de soi.

Lui adressant un regard plein de gratitude, je demande à Éros de la ramener vers leur voiture. L'Alpha de la Meute c'étant enfuit lorsque la bataille commençait à mal tournée plus personne ne bloque l'accès.
Je ferme les yeux en tirant sur notre lien pour la rassurer et lui montrer ma présence. Si elle avait dit non, j'aurais porté pendant très longtemps un poids de non satisfaction ainsi que de culpabilité en moi. Je suis tellement inconscient de l'avoir laissé partir seule. Si j'avais été là, il n'aurait pas pu la mettre au plus bas comme aujourd'hui même si ce n'était que pendant quelques secondes. 

Le temps que j'arrive. Souffle mon loup.

Refrénant mes besoins de le tuer sur le champ de manière on ne peut plus barbare, je me place face à lui.

- As tu une dernière volonté? Je lui demande avec un sourire extrêmement moqueur.

- Pfff... tu parles, tu parles, mais tu n'agis jamais. Il rétorque s'efforçant à cacher la peur dans sa voix.

J'aime jouer avec mes proies avant de les achever. Et même si la maltraitance physique n'a pas encore débutée, celle morale commence bien avant les coups, et dure jusqu'au dernier souffle.

Effrayer.

Provoquer.

Jouer.

Griffer.

Agoniser.

Achever.

Des étapes simples claires et précises.
Tel un chat, je m'amuse avec ma nourriture avant de la manger.

Ne lui laissant pas le temps de comprendre, je lui saute dessus. Lucas est un Elfe, il contrôle la flore. Heureusement pour moi, quoi que ça n'aurait pas changé grand chose, nous sommes sur de la roche avec aucun bout de verdure apparent.

Le premier coup de poing le met à terre.

Ça parle, ça parle, mais ça à rien dans le froc.

Je soupire. Je pense que je ne vais pas autant m'amuser que prévu. Dommage.
Il se relève et les coups partent. Il me vise mais ne m'atteint qu'une fois dans le nez, alors que je lui rend chaque coups ratés par le double.

- Alors comme ça on veut du mal à mon étoile? Je demande, lui filant un coup dans la pommette droite.

Au bout de cinq minutes à vu l'œil, je me décide à arrêter de le taper: il est maintenant au sol et les choses sérieuses peuvent commencer.

- Tu sais, je n'aime vraiment, vraiment pas qu'on touche à ce qui m'appartiens. Je grogne.

Sortant mes griffes, je m'amuse à tracer de jolies dessins sur sa peau. Il hurle mais je le tiens fermement. Putain, c'est presque jouissif. Continuant la chose, je veille sur l'état de Céleste d'un rapide coup d'oeil. 

Stable.

Le calme que je lui est transmis l'a endormit.

- Vois tu, tu as raté ton plan: ma Céleste n'est pas détruite. Tu pourras lui balancer tout ce que tu veux, elle tient bien plus à moi qu'a toi et je serais toujours la pour la rattraper en cas de besoin. J'explique en dessinant un soleil avec un bonhomme qui sourit dans son centre.

Il gémit, pousse de petits couinement. Il n'est pas loin de la mort, je le sens. Son coeur ralentit au rythme du sang qui se déverse sur le sol.
Attrapant ses cheveux, je tire sa tête en arrière et me pense pour que ma bouche colle son oreille.

- Personne ne m'enlève ce qui est à moi. Personne. Je grogne, ma griffe lui arrachant la carotide d'un mouvement rapide et brusque.

Laissant le cadavre se vider de son sang, je retire mon gilet et retire le sang de mes mains. Lorsqu'il ne reste que des traces sèches et je balance mon gilet sur le corps et m'avance vers la voiture, comblé.

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Encore 2 chapitres avant la fin