Chapitre 1

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Ce fût lors d'un cours de physique-chimie, j'étais placé sur la dernière table, coter fenêtre de la classe.
Prof : Donc pour cela vous aurez besoin d'être en binôme.
Ma tête tourna légèrement à droite mais je ne vis aucune présence humaine à mes côtés.
Je pousse un soupir en pensant encore travailler avec un garçon désagréable. Soudainement je sentis une odeur de parfum assez doux me traversant les narines, sentant la fleur venant d'être ceuillite. Une présence féminine arrive sur le côté droit et vide de la table qui reflétait la situation de mon cœur dans les mêmes circonstances. Cette fille accrocha de la main droite son sac à dos sur le crochet et de sa main gauche plaçait ses cheveux se bousculant derrière ses oreilles. Elle se redressa, jetta un coup d'oeil, en me voyant, elle me sourit. Je fais de même à la deuxième seconde, je fût déstabilisé et baissa mon regard.
Lorsque qu'auparavant je rencontrais de nouvelles personnes, j'essayais un maximum de les rendre à l'aise en commençant par quelques questions banales du style : Quelle est ta matière favorite ? Ou encore quel genre de musique écoutes-tu ? J'enchainais avec de nombreux sourires affichés sur mon visage ou blagues idiotes pour que l'on m'apprécie. Il s'avère que cette méthode fonctionnait un peu trop bien, ce qui faisait que je m'attachais à une personne, cette personne aussi (ou alors faisait semblant), très vite on m'abandonnait pour je ne sais quelle raison et donc je continuait de prendre sur moi et finissait triste. Limite en dépression car ça me touchait énormément.
Cette fille prend place sur la chaise vide qu'elle occupait dès à présent.

Fille : La prof m'a dit de me déplacer à côté de toi afin que l'on puisse faire le travail demander. Ça ne te dérange pas ?

Angel : Non, au contraire ça me fait plaisir de t'avoir ici à côté de moi.

Fille : Très bien, tu as compris le sujet ? Parce que moi moi non...

Angel : À vrai dire je n'ai pas écouter.

Fille : Oui, je te regarde parfois et tu m'as lair, comment dire... passive. Et je te trouve distante par rapport au reste de la classe. As-tu subi une rupture récemment avec un garçon ?

Angel : Je, non, je, fin, c'est comme ça que je suis, ce n'est pas mon ex petit ami qui en est la cause.

Est-ce qu'elle s'intéressait à moi par pur hasard ou parce qu'elle s'ennuie ?

Fille : C'est bien que ton ex ne n'en soit pas la cause car je pense que les mecs sont des abrutis et que quelqu'un te sortira de cette sphère et te rendra heureuse, je te le promet.

Angel : Oui... on doit pas travailler ?

La fille avec qui je parlait baisse son regard sur la table, entrelace ses mains sur celle-ci et déploya un sourire qui degagea assez d'endurance pour me donner envie de faire ce travail.

Fille : J'avais oublié désolée.

Son sourire ne disparaît pas encore quand elle me regarda dans les yeux mais je le vit se diminuer quand elle revient à la surface et se pencha sur la table pour toucher la voisine de devant. Son pied est allongé sur sa chaise et appuyé sur ses fesses pour avoir une sorte de surelevation. La voisine de devant se retourne.

Fille : Eh Assia tu as compris ce qu'il fallait faire ?

Assia : Non, je marque n'importe quoi comme d'hab !

Fille : Et c'est comme ça que tu te retrouves avec un 17/20, coquine !

Assia se retourne en rigolant car elle sait probablement que ce que dis ma voisine est vrai. C'est inimaginable de penser ça mais la courte intervention qui venait d'avoir lieu m'a fait réalisé la beauté naturelle de ma voisine. Quoi qu'elle fasse elle a son truc en elle qui fait qu'elle est mignonne. Ma camarade remet ses pieds au sol et lâche un soupir de fatigue qui ne met pas inaperçu.

Fille : Tu veux pas plutôt que l'on discute ?

Angel : Si tu le souhaite, oui.

Je rapproche ma chaise contre la table où sont ensuite enlacées mes mains.

Fille : Pourquoi restes-tu seule ?

Est-ce qu'elle me pose cette question pour ensuite révéler la réponse à toutes ses copines ? Ou a-t-elle l'intention de me sortir de là ? De cet enfer qu'est la solitude ?

Angel : Je ne vois pas en quoi celà peut t'apporter de savoir ça.

Fille : Ok bien tant pis.

Elle prend son sac, je la regarde faire, elle le pose sur la table, l'ouvre, la sonnerie retentit, son cahier et sa trousse venait à peine d'être rangés. Sans me regarder elle se dirigea dans l'allée pour se rendre à la sortie mais je ressens comme de la déception et ne pas avoir passer suffisamment de temps avec elle. D'un coup en rangeant mes affaires je me faufile entre les camarades et la rattrapa.
La trouvant dans les embouteillages de la sortie, je tapote son épaule, c'est ainsi qu'elle se tourna, ses cheveux aillant volés, je peux sentir son shampoing, je lui demande.

Angel : Quel est ton prénom ?

Fille : Je m'appelle Lauren.

Angel : Très bien, tu...tu ne me demandes pas le mien ? Répondis-je timidement.

Lauren : Ton prénom c'est Angel c'est tout ce que je connais de toi.

Son regard jongla entre mes yeux et mes lèvres, ce qui à pour avantage de me rendre mal à l'aise mais en même temps me sentir désirer et j'aime ce que ça en provoque.

Angel : Ah d'accord.

Sur ses mots nous partîmes manger chez nous individuellement.

Dark CloudOù les histoires vivent. Découvrez maintenant