Chapitre Vingt-Cinq.

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Trente-six messages.
Tous ignorés, restés sans réponse.

Le même destinataire acharné venait une nouvelle fois que faire vibrer le téléphone de Sarah.
Cette fois ci, elle ne pris pas la peine de le lire, elle l'ignora tout simplement, se reconcentrant que l'émission qu'elle regardait sur la télévision de sa chambre d'hôpital.

Le téléphone vibra toute l'après-midi, si bien qu'elle le bloqua.

Il s'était littéralement moqué d'elle, il s'en fichait, n'en avait rien a faire, avait juste été là, près d'elle par intérêt.

Elle ne voulait définitivement plus parler à lui.
Elle avait pris cette décision lorsqu'elle les avais entendus lui et son père discuter de leur petit accord.
Elle a directement ouvert ses yeux et leur a hurlé de sortir en leur jetant un regard aussi noir que l'ébène.

Trois coups distinctement frappés la sorti de sa réflexion puis sa mère entra, seule, ce qui soulagea Sarah. Elle n'était toujours pas prête à affronter son père et ses excuses qui ne valaient rien aux yeux de sa fille.
Pour elle, on ne vendait pas une relation, même lorsque le but ou la cause était honorable. Jamais.

Sa mère s'assit sur son lit, et lui caressa les cheveux. Sarah se détendit immédiatement et laissa enfin libre cours à ses émotions qu'elle gardaient enfouies depuis si longtemps.
Elle pleura longtemps, sa mère se contentant de lui passer la main dans les cheveux pour la consoler.

Aucune d'elles ne parlaient, encore une fois.
C'était ainsi entres la mère et la fille, elles étaient tellement proches que la parole passait en second lieu, après les gestes d'affections, pour communiquer.
Leurs yeux émotifs transmettaient chacun de dires de l'une et de l'autre.

Ce fut Nina qui brisa ce moment privilégié.
Nathalie embrassa Sarah, et partit sans un mot, mais son regard lui promettait de revenir le plus tôt possible.

Nina déposa des tulipes jaunes ainsi qu'un énorme sac sur la déserte.

- Comment t'as su pour les fleurs ? Ce sont mes préférées, elles sont magnifiques.
- Les fleurs ne sont pas de moi. Tu adore peut-être, mais moi je trouve ça inutile. Et qu'offre t-on à son amie malade ?
- Du calme et beaucoup de repos.
- De la bouffe idiote, hurla Nina en vidant le sac en papier craft sur le lit.
- Moi qui n'aurais jamais voulu être enterrée vivante j'admets que pour le coup, ça me plaît, rigolais Sarah.
- Mieux que des fleurs, non ?
- Je sais pas, elles sont si belles.
- Tu es niaise Sarah, répondit Nina après l'avoir imitée.
- Oui, oui. De qui sont-elles, demanda t-elle tout à coup en reprenant son sérieux.
- D'Evan, souffla son amie.
- Il s'en souvient, chuchota Sarah.

En effet, lors que leur Macdonald's, ils avaient parlé de leurs goûts, de leurs préférences, ...

- Il attend devant la porte.
- Dit-lui de partir.
- Tu es sûre Sarah.
- Ou bien sûr, il peut toujours attendre devant, mais je ne veux pas le voir.

Nina ouvrir donc légèrement la porte.

- Elle veut pas, désolé.
Mais elle trouve tes fleurs magnifiques et si belles.

Sarah fut alors prise de remords lorsqu'elle entendit ses pas s'éloigner suite son congédiement. Mais elle ne devait pas ressentir de la pitié, ni rien d'autres pour celui qui s'était servi d'elle. Plus jamais, comme elle ne devais jamais plus le revoir, ni avoir ses nouvelles, ni s'inquiéter pour lui ou autres formes d'attachement.

Il devait sortit de sa vie.

Définitivement. 

Lorsqu'elle revint sur le lit, elle lui demanda pourquoi elle lui avait rapporté le fait qu'elle trouvait les fleurs jolies.

- Quoi ? C'est la vérité, et je ne mens jamais moi, dit-elle la bouche pleine de guimauves.
- C'est bien connu.

Et toutes deux repartirent dans un fou rire, elles s'étaient finalement bien trouvées.

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Vingt-cinquième chapitre.
Le retour d'Evan fut de très courte durée.
Désolé pour ses fans, s'il en a.
Nina est de plus en plus présente, elle est désormais très proche de Sarah. Que pensez-vous du personnage ? Et de leur relation ?
Bisous, Marie.

Vivre Ou Mourir ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant