Chapitre Vingt-Quatre

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Sarah avait et beaucoup de chance la dernière fois, car ce ne fut pas un souvenir heureux qu'elle découvrit. Loin de là. L'annonce de sa maladie.

Cette salle entièrement blanche, dont deux fauteuils noirs venaient gâcher la pureté du lieu.  l'odeur typique des hôpitaux, rien n'avait changé.

La porte s'ouvrit, le médecin la laissant entrer avec sa mère avant de la refermer délicatement et de venir s'asseoir derrière son bureau, blanc lui aussi.

- Je vous en pris, dit le médecin en désignant les sièges.

Elles s'assirent donc dans ce silence inconfortable, toujours observé par Sarah, elle-même assise sur le bureau.

- Je suis Monsieur Joubert, donc ... Sarah, c'est ça ?

La jeune fille acquiesça toujours silencieuse.

- Nous avons reçu les résultats de votre prise de sang.

Cette annonce fut comme un électrochoc pour la mère de Sarah.

- Alors ? Qu'est-ce qu'elle a ? C'est grave docteur ? Dites moi qu'elle n'a rien ? S'il vous plaît, le supplia-t-elle.

Le médecin baissa les yeux quelques instants, à ce moment Sarah ressentit cette sensation, comme si elle se sentait vide, n'avait plus envie de rien faire.

Son ancien-elle, prit alors la parole, comme elle l'avait fait lors du véritable rendez-vous.

- C'est grave, n'est-ce pas ?
- Oui, plutôt.
- Ne passez pas par quatres chemins Docteur.
- Vous avez une leucémie Sarah.

Sa mère se mit à pleurer.
Sarah, elle, ne ressentait rien, comme si elle s'y attendait depuis qu'elle avait vu le regard du médecin.

- Je suppose que l'on va être amenés à se revoir, donc tutoyer moi, dit Sarah sarcastiquement.
- Oui, il faudrait entamer une chimiothérapie, je vous en reparlerais lors de nitre prochain rendez-vous, le temps de te laisser réfléchir.
- Encaisser la nouvelle plutôt, répondit-elle plus pour elle-même que pour Monsieur Joubert.

Vivre Ou Mourir ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant