League Of Light : Tome 2

CHAPITRE 6

Alex et son équipe foncèrent vers un bâtiment, ils couraient très vite, mais pas autant que Marie. Ils passèrent par des endroits peu fréquenté, et arrivèrent à l'entrée de l'immeuble. Il n'était pas vraiment grand comme ceux de New-York. Les plus gros bâtiments dans cette ville étaient à peine plus grands qu'un immeuble de six étages.

L'ascenseur était hors service à cause des pannes de courant, ils prirent les escaliers. Marco s'arrêta devant en regardant toutes ces marches, et se disait : ah, l'escalier mon pire ennemis. Marie vit qu'il était à la traine alors elle alla le chercher pour le bouger.

Arrivé sur le toit, ils virent l'antenne et une personne de dos au loin. Alex s'avança prudemment. Cette personne s'écroula à genoux les mains sur les oreilles.

- Hé! Cria Alex.

La personne se retourna prit de terreur. Alex fit quelques pas en fronçant les sourcils.

- Mais... Tu es...

La personne rebroussa chemin en courant tout droit pour sauter de l'immeuble.

- Marie ! Cria Alex.

Celle-ci réapparut devant le jeune homme au bord du bâtiment.

- Pousse toi ! Fit-il.

- Même pas en rêve, répondit-elle avec force.

Le garçon fut découragé par la détermination de cette fille. Marie essayait de rester neutre, mais elle avait terriblement peur du vide. Le garçon ne la quitta pas des yeux comme s'il était perturbé par quelque chose. Marie commis l'irréparable en jetant un coup d'œil en bas. Elle perdit soudainement l'équilibre et était sur le point de tomber. Quand tout à coup le garçon la rattrapa par la main et la tira de toutes ses forces contre lui. Marie avait eu très peur et elle se retrouva dans les bras d'un inconnu. Alex arriva avec le reste de l'équipe et elle se détacha de son sauveur. Alex était essoufflé de peur il avait bien crut qu'elle allait y passer, mais il avait aussi vu leur petite complicité.

- Je te connais-toi, fit-il en s'avançant du garçon qui celui-ci détourna le regard, tu étais dans mon lycée.

- Quoi ? fit Josh.

- Vous vous ne vous rappelez pas de lui ? C'était un joueur de basket.

- À oui! Intervint Marco.

Les autres haussèrent les épaules, son visage ne leur était pas familier. Ils n'étaient pas vraiment sociables au lycée.

- Je vous présente Luc, dit Alex, maintenant tu vas devoir nous dire pourquoi tu as voulu sauter.

- J'ai crus que vous faisiez partit des gens qui veulent me tuer, il paraît que s'ils nous attrapent ils nous font subir une torture inimaginable. Alors je me suis dit autant en finir maintenant, comme sa je n'aurais plus le problème d'avoir les oreilles qui bourdonne. Et puis qui vous êtes à me demander ça ?

- Nous savons que tu as un pouvoir, et nous voulons t'aider.

- J'ai besoin de l'aide de personne.

- Ouais, c'est ça. Comme tu viens de nous le montrer, renchérit Marco.

Luc resta sans rien dire avec un air énervé.

- Écoute je sais ce que sa fais d'être pourchassé, lui dit Alex, mais on a besoin de toi.

- Ah oui ! Et qu'est ce qui me dit que je peux vous faire confiance.

- Parce que nous sommes comme toi.

Alex positionna sa main pomme tendu vers le ciel et fit apparaître une lumière argenté.

Luc était stupéfait, il n'arrivait pas à y croire.

- C'est pas vrai! Alors tout est vrai, s'étonna Luc.

Alex tourna le regard vers lui surpris.

- De quoi tout est vrai ?

- Il y a des rumeurs, des trucs que des gens pensent.

- C'est quoi? Demanda Marie.

- On dit qu'une rébellion est en marche, et que leur chef à le pouvoir d'une lumière argenté, Luc était subjugué, alors c'est toi ? C'est toi le chef ?

Alex sourit avec son équipe derrière lui.

- Oui c'est moi.

Dans la nuit noir les rues était désertes seul quelques soldats étaient de gardes. Des camions militaire était garés un peu partout et aucun lampadaire n'était allumé. Une silhouette était à peine visible dans la nuit. Elle frôlait les murs de maison en maison, s'arrêtant quelque fois pour se cacher. Puis elle arriva devant une maison et frappa doucement.

- Ashley, mais qu'es ce que tu fais là ?

- Je peux entrer ?

- Oui bien sûr.

La voisine d'Ashley s'appelait Sofie, avant elle faisait souvent le trajet avec elle jusqu'au lycée. Sofie ferma la porte en vérifiant que personne ne les regardait.

- Tout le monde te cherche, la police, le ...

- Sofie j'ai un petit service à te demander.

Sofie fit signe de l'écouter.

- Voilà, j'aimerais que tu parles à ma mère.

- Elle est juste à côté, sa lui ferait beaucoup plaisir que tu ailles la voir, elle est très inquiète.

- Je sais, mais je ne peux pas. Je voudrais juste que tu lui dises que je vais bien, et que je la rêverais bientôt.

Sofie hocha la tête.

- Ok, mais qu'est-ce que tu comptes faire ?

- Je ne peux pas t'en parler. Bon je dois y aller, merci beaucoup pour ce que tu fais.

Elle partit sur ces dernières paroles en laissant Sofie perplexe face à son vert de menthe qui ce perdit dans ses pensées.