Park Chanyeol prend tous les jours le même ascenseur,faisant toujours le même trajet. Quatrième étage, rez-de-chaussée ; et très souvent, une fille faisait le même trajet que lui.
Et si tout commençait ici, dans ce fameux ascenseur ?
[Début : 14 f...
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Je ne savais ni l'heure qu'il était, ni comment j'avais soigneusement atterri dans mon lit. Je me souvenais uniquement du fait qu'après la fin des examens on était sorti les six d'entre nous et que j'avais sûrement un petit peu trop bu. Ma tête me faisait terriblement mal, je tournais ma tête vers la table basse et vis un verre d'eau et une boite d'aspirine. Je pris le cachet et regardais mon téléphone. Il était midi passé et je devais rejoindre mes parents à leur restaurant. Je me levais péniblement et partis me doucher.
Après plus d'une demi-heure, j'étais enfin devant l'ascenseur. J'entendais quelqu'un courir vers celui-ci alors que j'entrais dedans.
" Est-ce-que tu vas mieux ?"
Elle entrait dans l'ascenseur. Pourquoi me demandait-elle si j'allais mieux.
" Mieux ?
- Tu te ne souviens pas?
- Noooooon, dis-je tout en me demandant ce que j'avais fais hier soir.
- Tu t'es pris la porte vitrée de l'entrée et j'étais derrière toi. J'ai réussi à t'accompagner jusqu'à chez toi et j'ai essayé de te mettre au lit. "
Je fis les gros yeux en écoutant ce qu'elle me racontait. Je cachais mon visage devenu rouge, à cause de la honte.
" C'était plutôt drôle, tu n'as pas arrêté de me parler. Alors que d'habitude, enfin, tu vois où je veux en venir.
- C'est pas vrai, dis-je tout en essayant de me frapper avec la paume de ma main.
Elle me retenait dans mon geste.
" Tu devrais éviter de faire cela, si tu ne veux pas avoir encore mal à la tête.
- Cela veut dire que tu es rentrée dans mon appartement hier soir ou tôt ce matin?
- Oui, d'ailleurs j'ai dû peut-être des-arranger ton placard à pharmacie pour trouver tes aspirines. "
Je mis mon pouce et mon index sur mes yeux et les frotter en passant sous mes lunettes. Elle a touché à l'armoire à pharmacie. J'ai perdu toute crédibilité. Elle riait et j'étais encore plus gêné de la situation. Les portes s'ouvrirent et elle partait devant moi encore une fois. J'avançais doucement comme si j'avais le poids du monde sur les épaules. Elle se retrouvait de nouveau devant moi et m'examinait. Puis elle chercha quelques choses dans son sac pour finir par me tendre un pansement.
" Tu as une blessure , juste là, dit-elle en me le montrant sur son front. Trouve un miroir et met le. Bonne chance pour le mal de tête, oh et évite de te reprendre une porte."
