Le recueil d'un vagabond

Silouhette lointaine

Le soleil embrasse ma figure
J'entends à quelques pas des murmures
Mais je n'arrive pas à en déchiffrer les mots
les épis de blé caressent allègrement ma peau
J'avance, et vois au loin une silhouette:

Elle tient entre ses mains un bouquet de violettes
Cette femme est habillé d'une veste et d'un jean déchiré
Je peux lire dans son regard ce qu'elle a endurée,
Les coups de ses parents ensuite abandonnée
Sans cesse inhibé, elle a suivie un chemin de torture
À son âme damnée, elle reste dans la pureté

Condamnée à vivre, les cheveux aux vents, le
Ou ses rêves se sont brisés à coup de ceinture
Je la vois s'approcher, s'abaisser puis se relever.
À deux pas de moi, elle marque un arrêt avec sa main.

Je touche sa main avec la mienne et elle commence à m'enlacer
Ma tête dans son cou, je commence à aspirer son doux parfum
Je la serre,aucun mot ne sort de ma bouche. Je reste muet.
Cette peau si douce, ses cheveux si lisse, je ne pense plus à rien.

Mes premières larmes défilent sur ses long chemins châtains 
Puis un flot ruisselle sur mes joues et balayé par la brise du petit matin
Soudain, une secousse. Le décor défile, le temps fuit.
Nos corps se sont séparé, je suis seul dans la nuit.
Le clocher sonne : il est minuit.