Alice et Marquand venaient d'être arrêtés par le procureur Divo et emmener au 36 pour une longue garde à vue en perspective. Du côté d'Alice, elle était fière et angoissée par ce baiser avec son commandant. Elle ne savait pas le ressentit de Marquand. Voulait-il d'une aventure avec sa juge ? Était il prêt ? Voulait il d'elle tout simplement ? Du côté de Fred, il était totalement perdu. Que voulait vraiment dire ce baiser ? Était-elle prête ? Beaucoup de question se bousculaient dans les têtes de nos deux amants.
Après quelques instant dans les voitures de police, Alice et Marquand sont mis en cellule en attendant leurs interrogatoires. C'est le procureur Divo lui-même qui allé s'en occuper.
Divo (à Max) : Allez me chercher le juge Nevers et me la mettre en salle d'interrogatoire s'il vous plaît.
Max : bien monsieur.À quelques mètres de là, Alice était encore dans ces pensées depuis son arrestation. Elle avait peur pour son fils, pour Marquand mais également pour elle. Afin de se rassurer, elle s'imaginait dans les bras protecteurs de son commandant en finissant d'écrire une lettre. C'est Max qui la fit sortir de sa rêverie.
Max : Madame le juge... Madame Nevers ?
Alice (sortant de ses pensées) : Oh Max... Excusez moi.
Max (tout en ouvrant la porte) : Ce n'est rien... Monsieur le procureur souhaite vous interroger, je vous emmène en salle d'interrogatoire.
Alice : D'accord... Vous pouvez être discret lieutenant ?
Max : Oui bien sûre.
Alice (en lui donnant la lettre qu'elle avait écrit préalablement) : Donnez ça à Marquand s'il vous plaît, on ne sait jamais.
Max : Bien madame le juge.Max eu tout juste le temps de finir sa phrase qu'Alice était arrivée dans la salle d'interrogatoire qu'elle connaissait tant. Au bout de quelques secondes, le procureur dit son apparition.
Divo : Alors madame le juge Nevers... Ça fait quoi de se retrouver de l'autre côté de la table ?
Alice : ...
Divo : Bien, surtout ne dites rien! Que faisiez vous avec Monsieur Bremont dans ce engard ?
Alice : ...
Divo : On ne va pas y aller par Quatre Chemins madame Nevers, où est votre compagnon ?
Alice : Loin... très loin monsieur le procureur !
Divo : c'est à dire ? Ne jouez pas à ce petit jeu avec moi ! ... OÙ EST MATHIEU BREMONT ?!
Alice : ...
Divo (commençant à s'énerver) : très bien. De toute façon vous ne le cacherez pas très longtemps... continuons... Quelle relation entretenez vous avec monsieur Bremont ?
Alice : C'est compliqué.
Divo : Mais j'ai tout mon temps madame le juge !
Alice : J'ai dis compliqué pas long ! ... c'est le père de mon fils
Divo : Vous en êtes sûre ?
Alice : Vous allez arrêter vos connerie vous ?! ... Oui j'en suis sûre... et mieux que qui conque.
Divo : Bien... Quelle est votre relation avec le commandant Marquand ?
Alice : Nous sommes collègue de travail, amis et il est là parrain de mon fils.
Divo : Parce que vous avez l'habitude d'embrasser vos collègues, madame le juge ?
Alice : Je n'en parlerai qu'en la présence du commandant, le SEUL concerné ! (En insistant bien sur le mot seul).
Divo : Bien... Lieutenant, emmenez moi le commandant Marquand avec madame Nevers. On se aura peut être une réponse avec les deux lapereaux en cage !Max partit vers la cellule de Fred.
Max (en ouvrant la cellule) : C'est partie, le procureur veut vous interroger... On y va ?
Marquand : Mouais... Tu as des nouvelles d'Al... de Madame le juge ?
Max (se stoppant net) : Vous lui demanderez par vous même.
Marquand : Comment ça ?
Max : Madame le juge a souhaité être interrogé en votre présence suite à une question vous concernant (avec un petit clin d'œil plein de sous entendue)
Marquand : D'accord... Merci.En entrant dans la salle d'interrogatoire qu'il connaissait tant lui aussi, Marquand vu une Alice au plus mal.
Marquand (chuchotant) : Pourquoi je suis là ?
Alice : Je suis désolé... Tout est de ma faute...
Divo (la coupant) : Commandant... Qu'est ce que ça vous fait d'être de l'autre côté de la table ?
Marquand (regardant Alice amoureusement comme s'ils étaient seul au monde) : ...
Divo : Je vois... aussi bavard que Madame Nevers... D'ailleurs suite à la demande de Madame ici présente, pouvez vous m'éclaircir sur votre relation ?
Marquand : Nous sommes collègue et je suis le parrain de Paul, son fils.
Divo : Et c'est tout ce que vous avez à me dire ?!
Marquand (d'un ton sec) : Oui monsieur le procureur !
Divo : Mais bien sûre... Prenez moi pour un lapereau de trois semaines vous deux ! ... Lieutenant, ! RAMENEZ MOI MADAME LE JUGE A SA CELLULE JE VOUS PRIE !
Max (laissant un regard désolé vers Marquand) : Bien monsieur.Divo : Continuons ! Monsieur Marquand, je répète ma question : qu'elle est votre relation avec Madame Nevers ?
Marquand (quelque peu énervé) : Comme je vous l'ai dit en sa présence, nous sommes collègue et je suis le parrain de son fils !!
Divo : Parce que ça vous arrive souvent de vous faire embrasser par votre collègue de travail ?! À moins que, ça aussi, ça fasse partie de votre plan ?Marquand ne répondait plus. Il était lui-même perturbé par ce baiser. Le procureur Divo voyait bien que le commandant était quelque peu chamboulé et également énervé par ses questions et il en profita pour la suite cet interrogatoire.
Divo : Un aussi bon élément que vous n'a pas la réponse ? Étrange comandant, non ?
Marquand : Pensez ce que vous voulez ! Personne ne pourra casser ma réputation, et encore moins vous !Le procureur sortait de la salle d'interrogatoire pour demander à Max d'emmener le commandant en cellule.
Divo : Lieutenant, ramenez monsieur Marquand dans sa cellule et faite en sorte qu'il ne communique en aucun cas avec Madame Nevers.
Max : Bien monsieur. Autre chose ?
Divo : Oui, relâchez Madame Nevers sous surveillance rapprochée.
Max : Oui monsieur.En ramenant Marquand, le lieutenant lui donna la lettre d'Alice. Max arriva ensuite vers la cellule de la juge.
Max : Madame le juge ? ...
Alice (dans ses pensées) : Hum... Max, où en est Divo avec Fre... euh avec Marquand ?
Max (en ouvrant la porte) : Il est en cellule... Mais vous, vous êtes libre.
Alice (se levant d'un seul coup) : c'est vrai ?
Max : Oui Madame. On va aller remplir quelques papiers et vous pourrez reprendre une vie un peu plus normale.
Alice (tout en souriant) : Merci Max. Vous avez fait ce que je vous avais demandé ?
Max : Oui...De ce pas, le lieutenant et la juge allèrent remplir les fameux papiers d'autorisation de sortie de cellule.
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Alice Nevers, les amants maudits
FanfictionSuite à l'arrestation d'Alice et Fred par le procureur Divo, nos deux amants vont passée de la joie à la haine..