Chapitre 10 - aucun autre que toi

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Alice et Fred partirent vers le fameux restaurant.

Une fois arrivé devant celui-ci. Fred prit la main de sa belle, comme pour montrer que c'était SA belle ! Alice s'en était bien aperçue, elle en souriait. Après un repas où le serveur draguait continuellement la juge, les amoureux sortirent du restaurant. Fred était tendu et ne lâchait pas sa juge.

Alice : tu sais que je ne vais pas m'envoler ?
Fred : t'envoler non, mais je prends mes précautions.
Alice : il n'y a que toi, n'ai pas peur (lui embrassant le cou).
Fred : Alice ?
Alice : oui ? Qu'est ce qu'il y a ?
Fred : je ... j'ai envie de t'emmener à un endroit que j'adore pour ... pour te parler (il hésitait) .. d'un truc qui me tien à cœur.
Alice : si tu veux mon amour, mais tu me fais peur.
Fred : Tu n'as pas à t'inquiéter de quoi que ce soit. Je veux que ce séjour soit parfait pour toi, et ça fait partie de mes envies ce soir.
Alice : il l'est déjà. Et partout où tu iras, je te suivrais.

Ils prirent le chemin à pied vers une belle petite crique. Marquand prit sa belle par la taille.

Alice : vas y mon amour, je t'écoule.
Fred : je ne .. je ne sais pas par quoi commencer.
Alice : ce qui est le plus facile pour toi Fred.
Fred : avant que l'on décide de partir en séjour tout les deux, je t'avais dis ... je t'avais parlé de mon père. Ou plutôt de sa mort ?
Alice : oui ?
Fred : et aujourd'hui j'avais envie de te parler de mon enfance avant sa disparition. Tu veux bien ?
Alice : bien sure que je veux, je t'écoule mi amor.

Marquand commença son récit tout en tremblant, il ne savait que dire à sa belle. De beaux moments ? Ses derniers souvenirs ?

Fred : un jour, c'était souvent le dimanche à l'aube, on partait tous les deux pêcher avec mon père. Je devais avoir quatre ou cinq ans, je trouvais ça rigolo de partir avant que le soleil ne soit lever pour aller pêcher avec mon héros. Ce n'était sans doute pas mon activité favorite mais c'est celle dont je me rappelle le mieux. On revenait tout le temps avec trop de poissons et on allait faire la tournée chez les voisins pour s'en débarrasser.

Le commandant eu besoin d'un temps de repos, d'un moment pour se lever et faire le vide dans sa tête.

Fred : ouf... c'est dure tout ça !

Il tourna son regarde bleu azur vers me yeux vert de sa belle, elle en fut troublée.

Fred (se penchant dans le décolleté de sa belle) : mon amour... comment je ferrais sans toi ? Hein, comment ?

Alors qu'Alice n'avait rien dit depuis le début du récit de son commandant, elle décida de le consoler du mieux qu'elle le pouvait.

Alice : tu n'as même pas cette question à te poser, je suis là et jamais je ne pourrais partir sans mes amours.
Fred : tes amours ?
Alice : ben oui, mes 2 amours. Toi, l'homme qui arrive à me faire chavirer en un quart de seconde et mon fils, qui peut nous faire arracher un simple sourire même dans la pire des situations.
Fred : ah. Je vois.
Alice : tu ne pensais quand même pas que j'avais quelqu'un d'autre dans ma vie, Fred ?
Fred : non, bien sure. Mais j'ai tellement peur de te perdre que c'est plus fort que moi. Tu es une très belle femme et je sais que beaucoup d'hommes se retournent vers toi et ...
Alice : et rien du tout ! C'est toi et seulement toi que j'aime mon amour. Si tu le veux bien, on va repartir vers notre hôtel, tu as l'air creuvé.
Fred : on y va. Mais avant ...

Alice Nevers, les amants mauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant