Chapitre 3 : une fois de plus, dévastés

994 21 3
                                    

Message de Marquand à Jacques :
Je l'ai retrouvé, elle est entre de bonnes mains. Fred.

Marquand s'approcha délicatement de sa belle. Quand à Alice, elle n'avait pas encore ressentie sa présence. On moment de se retourner, la juge fut très surprise mais également heureuse de retrouver ce personnage qu'elle aime tant.

Marquand voyait qu'elle était au plus mal. Il ne chercha même pas à avoir la moindre d'exploitation et il l'a prit dans ses bras.

Alice (en sanglot) : Je suis désolé.. de t'avoir tant fait souffrir... Je m'en veux Fred.
Marquand (la serrant de plus belle) : Chut... les expliquerions on a aura plus tard... J'ai lue ta lettre Alice. Elle m'a énormément touchée et fait réfléchir... Je suis là pour toi mais également pour nous.

Marquand prit le visage d'Alice entre ses mains et l'embrassa aussi tendrement qu'il le pouvait. Après quelques minutes dans ses bras, Alice commençait à se calmer et Marquand le sentait.

Marquand : On ne va pas rester ici toute la nuit ?
Alice (essuyant ses larmes) : Non... tu me suit ?
Marquand : Avec plaisir Mme le Juge.

Alice n'avait qu'une seule idée en tête : le bord de Seine et leur banc malgré la nuit qui commençait à pointer le bout de son nez. Elle y emmena Fred qui avait tout de suite reconnue les lieux.

Marquand : tu l'aimes ?
Alice : qui ça ?
Marquand : cet endroit.
Alice (quelque peu déçut par la question de son commandant) : ah... plus que ça même.
Marquand : qu'est ce qui se passe Alice ? Je vois bien qu'il y a un truc qui te traquasse ? Et ne me dit pas que c'est l'arrestation, j'aurais du mal à te croire.
Alice : Non tout va bien, je t'assure... Tu as vraiment lut ma lettre ?
Marquand : oui je l'ai lue... Et tu m'a fais comprendre un truc que je savais inconsciemment depuis des années.
Alice : ah bon ? Et qu'est ce que c'est ?
Marquand : le fait que mon cœur ne pourra plus jamais aimer une autre femme que celle que j'aime tous les jours.
Alice (commençant à pleurer) : je... je vois... je crois que je vais y aller moi.
Marquand : attends Alice... je te pardonne... jamais je ne pourrais vivre sans toi, sans ta joie de vivre, sans tes coups de colères.
Alice (se tournant vers Fred) : tu es sure de ce que tu dis Fred ?
Marquand : oui... aller, viens. Je suis là maintenant. Il ne peut plus rien t'arriver ! Je serrais toujours là pour toi Alice.
Alice (relevant la tête) : et qui sera là pour toi ? Hein, qui ?

Sur ces mots, Fred n'eut pour seul réponse d'embrasser Alice afin de lui faire comprendre que c'est elle et plus aucunes autres.

Nos deux amants était rentrés chez Fred. La juge ne ce sentait pas de rester seule chez elle, au plus grand bonheur du commandant. Lui était entrain de préparer un léger repas quand il sentit deux bras faire leurs apparition aux niveaux de sa taille. Alice lui à brassait langoureusement le cou.

Marquand : que me vaut cette douce attention ?
Alice : l'amour commandant... le vrai.

Marquand se retourna face à son Alice.

Marquand : tant que ça Madame le juge ?
Alice : et rien d'autre. (Regardant les préparations) vous nous faites quoi de bon ?
Marquand : un bon petit plat à la Marquand, comme vous les aimez.
Alice (chuchotant sensuellement) : et si on passait directement au dessert à la Nevers ?
Marquand (faisant de même) : c'est comme si c'était fait Madame le juge.

Ils partirent dans la chambre de Fred jusqu'aux moment où Alice s'arrêta net.

Alice : Fred... je... je ne me sens p...

Puis elle bascula dans les bras de Fred, inconsciente. Sa juge était "sans vie".

Alice Nevers, les amants mauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant