Chapitre 4 - revient moi

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Puis elle bascula dans les bras de Fred, inconsciente. Sa juge était "sans vie".

Quelques instant plus tard, Alice n'avait toujours pas reprit ses esprits. Marquand décida de contacter les secours.

Marquand (complètement affolé) : bonsoir... je... elle a fait un malaise... 37... on parlait et elle est tombé d'un seul coup... elle ne répond plus... elle me sert juste la main... merci.

Puis il raccrocha. Alice était toujours dans le même état. Les secours mirent quelques minutes à venir et perdre en charge Alice, ce qui a parrus une éternité pour Marquand. Une fois Alice partie, il décida d'appeler son lieutenant, le commandant fort et bouru n'était pas en état de conduire.

Max : bonsoir chef, que me vaut cet appel ?
Marquand : Max ! Elle est... elle est partie... je ne sais plus quoi faire... elle va... mais merde ! (Il tapa sur la table basse).
Max : on se calme commandant ! De qui me parlez vous ? Ou êtes-vous ?
Marquand : Alice... les pompiers... je suis chez moi !... mais pourquoi nous.
Max : on se calme ! Ne bougez pas chef, j'arrive.
Marquand : merci mon maxou.

Après quelques minutes, le lieutenant arriva dans l'appartement de Fred.

Max : je suis là... (entrant dans l'appartement) qu'est ce qui c'est passé chef ?
Marquand (se calmant) : les pompiers l'ont emmenée... je ne peux pas conduire dans cet état! Elle a fait un malaise et ne s'est pas réveillée... j'ai peur merde ! Et si c'était grave ! Pourquoi toujours nous !

À ces mots, Max comprit qu'il s'agissait de la juge Nevers.

Max :  n'allez pas vous faire mal ... vous savez quoi ? Je vais vous y conduire là bas, je sure que c'est juste une baisse de tension ou un truc dans le genre. Elle est costo Mme le juge !
Marquand (partant vers la porte) : ben tu attends quoi alors ?! On y va !
Max : j'arrive, j'arrive... deux minutes !
Marquand : mais on a pas le temps là !
Max : ok... on se calme commandant. Je vais péter du cœur un de ces quatre matins avec vous !

Éclipse du trajet.
Marquand s'est imaginait le pire pour sa belle. Une fois arrivé dans le hall de l'hôpital, il demanda des renseignements sur Alice, qu'on lui donna, étant donné qu'il se faisait passé pour son compagnon. Pas faux d'un côté !

Infirmière : Madame Nevers vous dites.. chambre 325.
Marquand (partant vers la chambre) : merci bien... (s'approchant de Max) tu attends le déluge ou bien ?!
Max : non, je vous laisse la retrouver.. j'ai tout mon temps maintenant que je suis réveillé !

Le commandant entra dans la chambre de sa juge sans frappé, c'est ainsi une habitude dès qu'il s'agissait d'elle.

Alice était assise sur son lit, dos contre le dossier. Elle avait dans ses mains une photo d'elle et de son Marquand.

Marquand : vous m'avez fait une de ces peurs madame le juge !
Alice (lui tendant les bras comme un enfant) : viens vite... j'en ai besoin.

Marquand n'attendait pas une seconde de plus et partit s'installer aux côté de sa juge.

Marquand : tu as vue le médecin ?
Alice : oui... et ça ne va pas te plaire.
Marquand : quoi dont ?
Alice :  cocktail détonant tu connais ?
Marquand : cocktail comme fatigue, stress ?
Alice (baissant la tête) : c'est ça.
Marquand : qu'est ce que tu me caches encore Alice ? Tu sais bien que tu peux tout me dire. Je suis là pour toi.
Alice : je n'arrive même pas à te dire que je t'aime ! Tu ne me mérites pas Fred ! Oublie moi et fais ta vie avec une autre qui te méritera beaucoup plus que moi !
Marquand : tu dis n'importe quoi là. On va rentrer, tu vas allé te reposer et on aura une petite discutions un peu plus tard tous les deux, d'accord ? ... Moi je t'aime plus que tout, et je sais que toi aussi. Et c'est tout ce qui compte... Bon moi je t'aime comme un fou mais on prend le package, non ?
Alice (qui souriait après la déclaration de son homme) : tu as sûrement raison.

La juge commence par prendre la tête de Fred entre ses mais, elle fini par l'embrasser. D'abord timidement puis tendrement. Marquand répondait avec envi aux baisers de sa belle, quand le médecin de garde entra dans la chambre.

Nos deux amoureux se relevèrent d'un seul coup, comme gênés.

Médecin : bonsoir Madame Nevers, monsieur ?
Marquand : monsieur Marquand !
Médecin : bien. Je viens vous apporter de bonnes nouvelles. Madame Nevers, suite à votre non-vigilance, vous avez fait ce malaise. Vous avez fait une baisse de tension additionné a de violent vertiges. Je peux vous laisser sortir ce soir sous certaines conditions.
Alice : qui sont ?
Médecin : j'y viens. Vous devez absolument avoir une surveillance accru lors des prochaines 48h. Est possible ?
Alice (regardant Fred) : euh... je ne...
Marquand : il n'y a aucun soucis. Je m'en occuperait !
Médecin : dans ça cas, il ne vous reste plus qu'à remplir quelques papiers à l'accueil et je vous laisse partir.
Alice : merci docteur.
Médecin : et faites moi plaisir, prenez soin de votre santé Madame Nevers !
Marquand : j'y veillerais. 

Sur ces mots, Alice se rhabillait sous les yeux bien veillant du commandant. Il la dévorait du regard. Ils allèrent remplir les quelques papiers de sortie et la décharge. Étant donné l'arrivée du commandant à l'hôpital, c'est Max qui les ramena chez Marquand.

Une fois dans l'appartement, Fred était aux petits soins pour sa belle, ce qui avait le don de l'énerver. Mais c'est également ça qui l'attirait chez son homme.

Alice (entrant dans la chambre) : on en était où ?
Marquand (avec un regard charmeur) : tu crois vraiment que c'est raisonnable tout ça ?
Alice (s'approchant dangereusement de lui) : tu en as autant envi que moi !
Marquand : certes, mais tu es fatigué et tu as besoin de... Alice...
Alice (l'embrassant dans le cou) : chut, vient... Fred.

N'y résistant plus, Fred attrapa Alice par la taille et l'allongea sur le lit. Leurs vêtements atterrirent très rapidement vers une destination inconnue. Les deux amants étaient maintenant nues, Fred au dessus de sa belle. Il lui embrassa langoureusement la bouche, puis il redescendit très tendrement dans son cou, sur son épaule, sa poitrine. Il resta un moment sur le ventre d'Alice. Celle-ci lui prit la tête entre ses mains et l'a fit remonter jusqu'à sa bouche.

Fred : et maintenant Madame le juge ?
Alice : faites moi l'amour commandant, je ne demande pas mieux.

Fred ne se dit pas prier. Il entra délicatement en elle. Les va et vient devenaient de plus au plus sauvage. Il montèrent très vite au septième ciel. Puis Fred se cala à côté de sa belle, tout contre elle.

Alice (à bout de souffle) : vous êtes en forme commandant.
Marquand : mais c'est grâce à vous ça madame le juge... vous me faites craquer.

Alice posa sa tête contre le torse de Fred. Celui-ci lui embrassait le front jusqu'à ce qu'il la sente s'endormir.

Marquand : délicieuse nuit madame le juge.
Alice (à moitié endormie) : bonne nuit commandant... je t'aime.

À ces mots, nos deux amants rejoignirent les bras de Morphée.

Alice Nevers, les amants mauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant