Fred resta comme figé sur place. Il se cala contre les oreillers et se remémora leur relation plus qu'atypique. Tellement d'images lui revenait en tête.
Cette rencontre, plutôt odieuse, comme aimait le dire Alice.
Puis le retour de Bremont et ce matin où tout espoir fut partie en fumé quand Mathieu lui ouvrit la porte, torse nu, baillant. Tout espoir de la conquérir était partie.
L'accouchement d'Alice, un moment hors du commun. Ce regard qu'il se laissait ne pouvait que les trahir. Et pourtant, rien n'avait commencé officiellement entre eux.
Leur premier baiser en bas de l'immeuble d'Alice. Un moment indescriptible pour notre commandant.
Cette sortie du hangar, cet instant de stress puis de délivrance en voyant son Alice apparaître dans la brume. Puis ce baiser, et quel baiser. Le premier vrai baiser qui avait enfin un sens.
Leur première fois qu'il se rappellera sûrement le reste de sa vie.
Ce moment d'échappatoire s'arrêta à l'arrivée de deux bras autour de son cou.
Alice : je te trouve bien pensif mon amour ?
Fred : je pensais à nous
Alice : à nous ?
Fred : oui. À tout ce que l'on a traversé ensemble. Tous ces instants que je n'oublierai sûrement jamais. Je n'ai même pas de mots pour te décrire le bien qu'ils me font ...
Alice : je m'en veux Fred, de t'avoir fait autant souffrir tu sais. Je ne voulais pas tout ça, la preuve j'arrivais à rêver de nous alors que Mathieu était dans mon lit.Inconsciemment, Alice venait de révéler à son amant l'un de ces plus lourd secrets. Celui qu'elle voulait à tout prix garder pour elle et ne jamais partager tellement elle en avait honte. De ce fait, elle partie s'occuper de ses vêtements à l'autre bout de la chambre.
Fred (se levant vers sa belle) : Alice, qu'est ce que tu viens de dire là ?
Alice : rien d'important Fred, va te reposer tu en as besoin.
Fred : je ne te lâcherais pas... j'ai bien compris ce que tu as dis ?Alice n'osais plus rien répondre. Mais Fred ne voulait pas en rester là, il prit Alice par la taille et continua son monologue.
Fred : je sais très bien que tu ne veux rien me raconter mais je ne te lâcherais pas. Maintenant que tu as commencé, tu termines.
Alice faisait comme si son homme n'était pas là.
Fred : Alice, dis moi s'il te plait. En plus ça te libèrera d'un poids et ...
Alice (le coupant) : c'est bon... j'ai rêvais que tu me faisais l'amour alors que Mathieu dormais à mes côtés, ça te va ?!
Fred : ah quand même, tu ne fais pas les choses à moitié toi... (voyant qu'elle l'avait mal prit) Mais je rigole Alice, vient là mon amour.Le commandant lui ouvrit ses bras et elle vient s'y réfugier.
Fred : aller, c'est pas si grave. J'espère que le rêve était agréable au moins ?
Alice : Fred !
Fred : Ok, ok. J'ai compris, on en reste là ! ... Mais je ne peux même pas savoir ?
Alice : t'es lourd là... Mais oui, c'était très agréable. C'est à cause d'un de ces rêves que je me suis rendu compte que je t'aimais beaucoup plus que je ne le pensais. Tu sais, ce n'est pas facile à avouer des choses comme ça, surtout que je suis très fidèle quand j'aime.
Fred : peut être que tu n'étais tout simplement plus amoureuse, juste amoureuse d'un souvenir.
Alice : c'est ce que j'essaye de t'expliquer depuis que l'on est ensemble, tu le comprend enfin qu'il n'y a que toi !Afin de changer de discussion, Alice continua sur leur séjour.
Alice : tu m'enmène où aujourd'hui ?
Fred : surprise Madame le Juge ! Pour notre dernier jour, j'aimerais qu'il soit inoubliable. Me fais tu confiance pour me suivre pour une destination secret ?
Alice : depuis notre départ tout est secret mais je te suis quand même mon amour.
Fred : alors on va boucler nos valises car, si tout va bien, on ne rentre que demain matin pour venir chercher nos baguages et on s'envolle direction Paris.Après avoir bouclé leurs valises les deux amoureux partirent pour une destination des plus romantique, une plage privée que le commandant avait soigneusement louer pour la journée et la nuit avant leur départ.
Une petite demi-heure de trajet plus tard, Fred banda les yeux de sa belle. De là où elle se trouvait, Alice ne pouvait en aucun cas voir cette magnifique plage déserte. Ces deux transat et cocktails au milieu du sable blanc. Cette eau salée à perte de vue. Ce rêve inattendu.
Au moment de commencer à marcher, Alice eu un faux mouvement, comme une peur.
Fred : Alice, mon amour, ça va ?
Alice : Oui, oui. Juste la tête qui tourne un peu mais ça va. Ne t'inquiète pas, ça doit être le fait de ne rien voir.
Fred : Aller, suis moi.La juge suivit Fred jusqu'à ce début de plage déserte. Son commandant lui enleva le bandeau et elle resta bouche bé !
Alice : mais Fred, c'est magnifique ! Comment ?
Fred : viens, on va profiter de l'eau avant que le soleil ne se couche.Et ils finirent leur séjour devant un magnifique couché de soleil, sur une plage de sable blanc en plein sud d'Italie, comme beaucoup de personne pouvaient en rêver.
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Alice Nevers, les amants maudits
Fiksi PenggemarSuite à l'arrestation d'Alice et Fred par le procureur Divo, nos deux amants vont passée de la joie à la haine..