Chapitre 7 - que t'arrives t-il ?

933 21 5
                                    

Un bruit de claquement de porte de fait entendre.

Alice : eh merde, qu'elle conne que je suis !

Alice s'était précipiter vers la sortie de l'appartement mais son homme était déjà partie.

Pendant ce temps là du côté de Marquand, il était parti entre colère et regret. Il voulait à tout prix revenir auprès de sa belle mais son subconscient lui disait le contraire. Pourquoi avoir quitter l'appartement si vite ? Pourquoi n'avoir rien dit à Alice ? Toutes ces questions lui tournaient autour sans qu'il ne puisse avoir de réponses. Au bout d'une heure à tourner dans Paris pour finir par s'arrêter dans un lieu qu'il connaît par cœur pour s'y être réfugié plus d'une fois lors de ces coups durs.

Alice s'inquiétait de plus belle. Elle voyait les heures passaient et aucune nouvelle de son commandant. Elle décida de partir au bureau de Fred. On ne sait jamais, se dit-elle.

Une fois arrivé là bas, personne. Elle décida de l'appeler une énième fois et toujours la même voix : "Vous êtes sur la messagerie de Frédéric Marquand, veuillez laisser un message après le bip ou me rappeler plus tard". Et une fois de plus, Alice lui laissa un message : "mon amour c'est Alice, où es tu passé ? Je m'inquiète. Rappelles moi dès que tu en as envie. Je t'aime".

Le temps était passé doucement, et toujours pas de Fred à l'horizon. Alice décida d'appeler sa fille.

Alice : bonsoir Juliette ... on fait aller, tu as des nouvelles de ton père ? ... non au contraire tout ça pour le mieux jusqu'à ce qu'il parte de l'appartement ... ce n'est pas très grave ... oui je te tiendrais au courant ... à plus tard.

Il était maintenant 23h30 quand le téléphone d'Alice ce mit a sonner.

Alice : allo ?
... : Alice c'est Juliette. Papa est à la maison depuis un petit quart d'heure.
Alice : comment il va ?
Juliette : sans te mentir, mal. Il m'a l'air très touché moralement. Il s'est passé quoi exactement tout à l'heure ?
Alice : d'accord... tu crois que je peux passer ?
Juliette : beh là il dors mais tu peux toujours venir si tu veux, comme ça on pourra parler.
Alice : ok. Je suis là d'ici 15 minutes. Merci Juliette.
Juliette : ok je t'attends alors.

Alice n'était pas en état de conduire, elle voulait le faire pour son homme. Une fois arrivé en bas de chez Juliette, elle souffla un bon coup et monta jusqu'à l'appartement. Elle rentra après avoir toquer.

Juliette : il t'attend. Je pense qu'il a besoin de ta présence.
Alice : il ne dort plus ?
Juliette : non... il s'est réveillé en panique, il t'appellerais. J'ai essayé de le calmer comme j'ai put.
Alice : mais comment il est venu jusqu'ici ? Je ne comprends vraiment pas.
Juliette : il t'expliqueras tout. Surtout soit compréhensive, mon père a l'air très malheureux.

Alice partie vers le salon, elle trouva son homme recroquevillé sur lui même, dans le canapé de sa fille. La juge s'approcha doucement de Fred et s'accroupi à côté de lui.

Alice : Fred, parles moi s'il te plaît.
Marquand : Alice, mon amour.
Alice : viens là.

Alice prit Marquand dans ses bras. Il était faible tel un enfant en pleur.

Marquand : je n'arrive pas à te parler Alice, j'en ai envie mais je n'en peux plus. Je voudrais tellement te dire tout ce que j'ai sur le cœur mais je n'y arrive pas.
Alice : tu vas y arrivé parce que je suis là Fred. Tu vas le faire pour notre bien être mon amour. Tu vas y arrivé parce que mon commandant est l'un des meilleurs qu'il puisse exister... regarde moi ! J'ai eu très peur quand tu es partie mais maintenant on va rentrer et tu vas essayer de m'expliquer. Et puis si  tu n'y arrives pas, je serrais là pour t'aider, pour toi mon amour. D'accord ?

Tout en lui parlant, Alice souriait à son bel homme.

Marquand : comme je ferrais sans toi ? Hein, comment je pou...
Alice (le coupant) : chut, je suis là donc cette question n'est même pas à être poser. Je vais voir Juliette deux minutes. Je peux te laisser ?
Marquand (avec un petit sourire en coin) : vas y Alice. Je t'attends

La juge partie vers sa "belle-fille" pour lui donner des nouvelles de son père.

Alice : Juliette ? Je peux te voir deux minutes ?
Juliette : bien sûre Alice. Ça va toi ?
Alice : moi ça va super... je voulais te parler de ton père. Il t'a dit quoi exactement ?
Juliette : il est arrivé très pensif, il s'est assit sur le canapé sans dire un mot puis quand je lui ai demandé ce qu'il s'était passé, il s'est effondré dans mes bras. Jamais je ne l'ai vu comme ça depuis le divorce avec maman. Il m'a vraiment fait peur. J'ai de suite pensé à toi comme tu m'avais appeler quelque minutes avant. Et après tu es arrivé.
Alice : je le trouve très mal. Il m'a dit qu'il ne savait plus où il en était. Je le trouve perdu émotionnellement. Il m'inquiète vraiment. Je n'ai pas envie de le laisser repartir travailler demain. Il a l'air fort d'habitude mais là j'ai un enfant en détresse.
Juliette : veilles sur lui, soit là pour lui et je pense que ça se passera bien. Il a juste besoin de sentir que tu l'aimes, et personne ne pourra dire le contraire, tu l'aimes mon père.
Alice : oh oui, je l'aime comme une folle ton père. Plus on vit ensemble et plus je l'aime.
Juliette : alors tout va très bien se passer. Tu n'as qu'à le rassurer. Et au faite, avec petit Paul ça se passe bien entre lui et mon père ?
Alice : si tu savais. Ils s'entendent comme père et fils. Tous ces petits moments entre eux, ce n'est même pas descriptible tellement c'est magnifique.

Marquand arriva dernière Alice et la prit par la taille.

Marquand : on va pas tarder à y aller nous, non ?
Alice : comme tu veux.
Marquand : je commence à fatiguer, je te laisse ma fille.
Juliette : oui allez y, et je veux de tes nouvelles mon papa !
Alice : n'est crainte, on t'en donnera. Et encore merci pour tout Juliette.
Juliette : il n'y a pas de quoi. (En chuchotant) et veille bien sur mon père, il en a bien besoin.
Alice : c'est comme si c'était fait. À bientôt juju.

Puis ils prirent la direction du véhicule d'Alice.

Marquand : tu conduis ?
Alice : c'est toi qui vois !
Marquand : vas y, je suis exténué !

Éclipse du trajet de chez Juliette a l'appartement.
Arrivés dans l'appartement d'Alice :

Alice : Fred, on devra discuter de ce qui s'est passé.
Marquand : je n'ai pas envie que l'on se prenne la tête maintenant Alice. J'ai juste besoin de tes bras et d'une bonne nuit de sommeil.
Alice (étonné par une telle demande) : de mes bras ?! Toi, mon commandant bourru avec tant de fierté a besoin des bras de sa juge ?
Marquand : oui mon amour. J'ai besoin de ta présence à mes côtés. Je n'y arriverais pas sans toi.
Alice : viens avec moi ! On va aller se coucher et on parlera demain.
Marquand : bonne idée !

Alice prit son commandant par la taille et l'emmena vers la chambre. Fred était comme en transe, il subissait mes moindres faits et gestes que lui faisait sa belle. Alice commença par l'emmener sur le lit, le déshabiller et le coucher. Marquand ne demandait pas mieux que d'être dans ce lit, avec sa juge.

Les deux amoureux arrivèrent très vite dans les bras de Morphée malgré le lendemain et cette discutions qui les attendaient.

Alice Nevers, les amants mauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant