Chapitre 2 : enfin toi

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Pendant ce temps dans la cellule du commandant, Marquand était entrain de lire la lettre qu'Alice lui avait écrite quelques temps au paravant.

"Fred,
Ça fait mal de nous voir comme ça. On est si proche et pourtant si distant à la fois. Je suis sûre que tu sais je parle. Je comptais te parler de notre relation de vive voix mais le destin en a décidé autrement. Après toutes ces années à se courir après, à jouer avec nos sentiments. J'ai décidé de tout te dire ici Fred.

Depuis mon accouchement ou peut être un peu avant, j'ai eue un déclic. Je ne voulais pas me le dire pour que Paul ai une vie avec son papa et sa maman. Je ne voulais pas qu'il vive comme moi avec ce manque émotionnel. Un manque que je n'arrive à combler qu'en ta présence. Tu es le seul au courant d'une manchette de mon passé qui, je te l'accorde, est infime. On reparlera de tout ça ensemble, je te le promet.

Venons en au fait principal. Ça fait quatre ans que l'on se cherche sans pour autant finir nos recherches. Je ne sais pas si tu auras le courage de me pardonner mais je tante le coup parce que tu le vaut bien. Je me suis aperçue d'une chose : depuis toutes ces années je t'aime et je n'ai jamais sue me le dire avant. Je n'ai sue jouer qu'avec ton cœur et je sais bien que des pardons n'effaceront pas le mal que je t'ai fais mais je tante ma chance comme je te l'ai dis plus haut. Je ne sais pas où se plan du engard nous mènera mais si tu le cherche je serrais là où ton cœur ira. Ne cherche pas bien loin, je ne saurais vivre sans toi.

Je compte faire un break pour réfléchir à ma vie, à nous. Peut être que mon futur se ferra sans toi. Mais j'espère qu'un jour je pourrais me reperdre dans vos beaux yeux bleus et me sentir bien dans vos bras protecteurs, commandant.

Ta juge qui t'aime plus que tout au monde,
Alice."

Marquand avait les larmes aux yeux. Il voulait prendre sa belle dans ses bras, lui montrer combien il l'aimait, lui faire comprendre son manque. Puis une partie de la lettre lui revint en mémoire "Je compte faire un break pour réfléchir à ma vie, à nous". Cette phrase l'effroya. Où pouvait bien partir sa juge ? Elle qui ne partait jamais sans prévenir.

Du côté d'Alice, elle était rentrée chez elle. À peine la juge eût fermer la porte de sa chambre qu'elle s'écroula en sanglot. Seul Marquand avait le pouvoir de la calmer, même son père ou son petit Paul n'y pouvait rien. Alice ne savait pas si Marquand était toujours en garde à vue. Elle avait décidé de l'appeler :

Alice (en pleur) : Messagerie bien sure... Oui Marquand, c'est Alice... Oh et puis non... Laissez tomber, vivez votre vie... Je vous rappellerais sûrement plus tard... Prenez soin de vous surtout.

On pouvait entendre dans la voix de la juge qu'elle avait besoin de réconfort, de ses bras protecteurs. Besoin de Fred simplement.

Une fois cet appel passé, elle prit un sac de voyage qu'elle avait préparé quelques jours au paravant puis elle prit le volant vers la maison de son père. Alice changea de trajectoires en court de route.

Pendant ce temps là au 36, Marquand venait d'avoir un second interrogatoire par notre chère procureur Divo. Étant donné qu'aucun fait n'inclurait notre commandant, le procureur prit la décision de libérer Marquand. Celui-ci n'avait qu'une idée en tête: retrouver son Alice avant qu'il ne soit trop tard. Il appela donc Jacques Nevers après avoir écouté le message d'Alice.

Jacques : Allo ?
Marquand : Monsieur Nevers !
Jacques : Commandant Marquand ! Comment allez vous ?
Marquand : On fait aller.
Jacques : Je suppose que vous ne m'appelez pas que pour prendre des nouvelles de la famille Nevers ?
Marquand : Non... Est ce que Alice est chez vous ?
Jacques (ne comprenant pas) :  Non, pourquoi ? Elle n'est pas avec vous ?
Marquand : Non Monsieur Nevers, je ne sais pas où elle est... et à vrai dire, je me fais du soucis.
Jacques : Je me trompe peut être mais je me lance quand même. Ce n'est pas une de vos enquêtes qui vous mène à ma fille, commandant ?
Marquand : Non, effectivement... Je vais faire court : Alice m'a laissé une lettre en me disant qu'elle voulait faire un break suite à notre arrestation. Et j'ai quelques appréhension sur le break en question. Elle n'est pas chez elle et... sa voiture non plus d'ailleurs... Je me fais du soucis, elle est introuvable !
Jacques : Ne vous inquiétez pas Marquand, nous allons la retrouver. En général, quand Alice fait un break c'est chez moi... Ou peut être avec le père de Paul...
Marquand : Impossible, il a filait à l'anglais juste avant l'arrestation.. Si vous savez quelques chose vous...
Jacques (le coupant) : Mais bien sure commandant. Vous serrez LE premier au courant.
Marquand : Merci monsieur Nevers.
Jacques : Voyons Marquand, appelez moi Jacques.
Marquand : Oui... Merci, au revoir.

Puis il raccrocha.
Marquand était toujours très inquiet. Il ne savait pas ou pouvait se trouver Alice.

Au bout d'une petite heure à se trituré le cerveau, il repensa à une phrase de la lettre qui le percuta au moment même "un manque que je n'arrive à combler". Marquand savait qu'Alice avait perdue sa mère jeune et qu'à l'époque ils habitaient sur Paris. Il décida de faire tous les cimetières de la ville.

Quatre heures plus tard, il vut au loin une silhouette qu'il pouvait reconnaître entre mille. Il avait également reconnu ses pleurs, ceux d'Alice quand elle est au plus mal et qu'il n'entend que très rarement. Il envoya un message au père d'Alice pour le rassurer.

Message de Marquand à Jacques :
Je l'ai retrouvé, je l'a ramène entre de bonnes mains. Fred.

Marquand s'approcha délicatement de sa belle. Quand à Alice, elle n'avait pas encore ressentie sa présence. On moment de se retourner, la juge fut très surprise mais également heureuse de retrouver ce personnage qu'elle aime tant.

Alice Nevers, les amants mauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant