Assise par terre, seul, elle le regardait partir avec sa nouvelle flammes, tandis que celle de Marie s'éteignait tranquillement. Le vide en elle augmentait à chaque secondes. Ce fameux vide, ce néant, ce gouffre. Elle concentra le peu d'énergie qui lui restait et se leva. Elle voulu lever la tête, mais sa fierté l'avait quitté. Elle traina donc des pieds, la mine basse jusqu'à la maison.
Comme toujours, sa mère était allongé sur le divan encore émécher de la nuit précédente. Le gouffre emballant marcha tout en haut des escaliers et alla se blottir dans son lit. C'est à ce moment, incapable de se retenir plus longtemps, elle brisa le barrage et laissa un flot de larmes quitter son corps. Son coeur se déchira, son ventre s'enflamma et sa tête gonfla. Elle les imaginait déjà ensemble main dans la main. Sa nouvelle bien-aimé ressentira tous ce que Marie a ressenti. Ces longues soirées unie par un amour qu'elle croyait infinie. Plus elle y pensait, plus son corps entier lui faisait mal. S'était sa première peine d'amour. Elle repensa à tous ce qu'il lui avait promis, une bague au doigt, une maison, une famille. Tous ces mots toute cette salive gaspiller. Marie s'en voulait d'avoir crue à toutes ces merveilleuses paroles.