"Je t'aime tellement"

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~Ce chapitre ne sert à rien, vous ne ratez pas de détail important si vous ne le lisez pas.
Je vous aurai prévenue.~
***

Je gémis légèrement en sentant de nouveau une succion dans mon cou. Je ne me lacerais jamais de la sensation de sa bouche contre ma peau. Lorsqu'il eu finit, il scella doucement nos lèvres, voulant lui aussi ressentir chaque sensation. Je pris sa nuque entre mes doigts fragiles et colla un peu plus nos lèvres ensembles. Gêné de mon geste je sentis mes joues chauffer et mes mains commencer à trembler. Le jeune homme aux cheveux corbeau me prit par les cuisses et me souleva de terre pour me coller au mur, mes jambes enroulées autour de sa taille. Déjà au summum de la honte, je cacha mon visage maintenant entièrement rouge entre mes mains. C'est tellement gênant! Et pourtant je ne cherche même pas à m'enfuir par la fenêtre, au contraire, j'en veux plus. Je m'effraie. Il prit sans geste brusque mes mains et vint les poser sur ses épaules, me sortant de la noirceur dans laquelle j'avais plongé mon visage. Il passa l'une de ses mains sur ma joue puis, très lentement sur mes lèvres. Tous ses gestes sont doux et sans brutalité, ce qui me rassure amplement pour me pousser à continuer en ayant moins peur. Il ne portait qu'un jogging, ce qui amincissait un peu plus la quantité de tissu séparant nos membres. À cet idée je ne pus m'empêcher de penser que j'aimerais voir ce jogging disparaître de ses longues jambes. Il approcha son visage du mien, tel un prédateur traquant sa proie, et passa sa langue sur ma lèvre inférieure, demandant l'accès à la mienne. Quelques secondes auparavant j'aurais trouvé ça abominablement gênant mais en ce moment je suis seulement bien -et un peu gêné de mon comportement je l'avoue- . Je captura sa langue et la mienne rejoint la sienne quelques instants plus tard. Il gémissait, mais un peu moins que moi, en même temps, c'était difficile de ressentir le même plaisir que moi en ce moment même. C'était la première fois que je me faisais embrasser de la sorte. Ou juste embrasser en fait. Ne pouvant plus attendre, le jeune homme me porta à son lit, toujours en me tenant par les cuisses et moi les jambes en tailleur autour de sa taille. Il me posa comme une rose fragile sur le matelas, sans arrêter la magnifique danse dans laquelle nos deux langues s'étaient prises pour cavalières. Nous rampâmes sur le matelas, nous permettant de ne plus toucher le sol. Zack prit le bas du pull que je portais et le retira de mon corps sans quitter son regard du mien. Son visage prit feu en me voyant dans la posture que j'étais: Les joues rougies, en sous-vêtement et brûlant de désir à son égard. Zack retira rapidement son jogging et je commença à mater ses longues jambes de la même façon que je regarde mes sushis. Avec appétit. Il attrapa d'une main mes poignets et les positionna par dessus ma tête. De l'autre main, il fit balader ses doigts dans le creux de mes reins, me procurant des frissons incontrôlés.

-Est-ce que tu es sûr de vouloir te rendre plus loin? Me demanda le noiraud, soudainement inquiet.

Bien sûr que je voulais aller plus loin, avec lui. Je voulais que Zack me fasse l'amour tendrement, qu'il me fasse découvrir de nouvelles émotions. Pour toute réponse je le regarda, les larmes aux yeux et haletant. Je le voulais tellement. Je gémis pour lui faire comprendre ma pensée et aussitôt fait, il glissa ses doigts fins entre le tissu et ma peau brûlante. Bloquant mes geignement entre ses lèvres, il retira le bout de tissu m'étant problématique. Il enleva rapidement le sien à son tour et bientôt, nous étions tous les deux collés l'un à l'autre, tremblant pour ma part et les deux prêts à passer à l'acte.

-Tu risques d'avoir un peu mal mais t'inquiètes, ça vas vite passer. Me rassura mon amant en collant ses lèvres aux miennes et en m'agrippant fermement par la nuque.

Incrédule, je le fixa en cherchant pourquoi cette mise en garde. Mon souffle se bloqua sèchement, mes yeux s'écarquillèrent et mes jambes se resserrèrent avec force autour de la taille de Zack quand je sentis quelque chose entrer en moi lentement. Je couina de plaisir et de douleur en descellant ma bouche de celle du propriétaire de cette chose en moi. Il relâcha mes poignets, me permettant de m'accrocher aux épaules de mon bourreau. J'aimais plus ou moins la sensation que j'avais, mais me motiva mentalement en me disant que c'était le prix à payer pour avoir le garçon en moi. Un deuxième doigt fit son apparition, et la douleur revint, mais avec beaucoup moins d'ampleur que le précédent. Le tortionnaire séduisant commença quelques mouvements de vas et viens avec ses doigts, me faisant frémir de plaisir. Après une dizaine de ces gestes, il retira ses doigts, me faisant geindre de mécontentement. Il avait les joues rouges et les yeux rivés sur moi. Nous n'étions plus que souffles, palpitations et amour.

-Je t'aime tellement...

Furent les seuls mots prononcés par mon amant avant qu'il n'entre lentement en moi, la tête enfouie dans mon cou. Un long frisson me lécha la colonne vertébrale, me faisant cambrer le dos de plaisir. J'avais retiré mes jambes de la taille de Zack et les avait étendues sur le lit. Son membre était agréablement chaud et bien plus gros que ses doigts. La douleur et le plaisir, mélangés ensembles, me procuraient tellement de sensations qu'aucun mot, même pas un gémissement ou un souffle, ne pouvait sortir de ma bouche. Quand il finit sa descente en moi, je n'en pu plus d'attendre qu'il bouge alors je fis un mouvement qui lui donna automatiquement le feu vert pour commencer.

Je gémis contre mon gré, sans doute la plainte qui ne sortait pas de ma gorge quelques instants plus tôt venait de s'échapper. Tout en essayant de toute mes forces de ne plus faire de bruit, je profitais au maximum de chaque sensation.

Je me mordis la lèvre inférieure pour empêcher mes gémissements de sortir de ma bouche. C'était bien trop bon, je ne pourrais pas me contenir plus longtemps si ça continu. Pourtant, je continua d'onduler des hanches pour en demander plus, me mordant l'intérieur des joues pour ne pas crier. Plusieurs coups de boutoir passent avant que je ne sente Zack toucher ma prostate par surprise. Je succomba alors entièrement et échappa un couinement.

À bout de les retenir et la main sur la bouche afin de diminuer le bruit pour ne pas déranger les voisins, je regarda le garçon au dessus de moi et lui demanda du regard l'approbation pour me laisser aller. Il me dit dans le creux de l'oreille et entre quelques mouvements que je pouvais faire autant de bruit que je le voulais puisque les murs et fenêtres sont isolés.

Commençant à perdre un peu de ses forces, il s'accrocha aux longs barreaux de métal de sa base de lit et continua de s'enfoncer de plus en plus creux entre mes reins. Son corps brûlant se déchaînait en moi alors que maintenant je ne retenais plus ce que je ressentais. Il donna un, puis deux, puis trois coups de boutoirs violents en moi. Ma prise sur les draps se raffermit et la sienne sur les barreaux frais aussi. Ses cheveux étaient maintenant humides et mes ongles s'accrochaient à son dos, ayant besoin d'un point de repère pour s'accrocher à la réalité et ne pas passer immédiatement de l'autre côté.

Le bruit de nos ébats et de nos bouches remplissait la pièce,
nos coeurs tambourinant dans notre poitrine faisaient vibrer nos tympans
nos bouches se cherchaient comme si celle de l'autre était l'oxygène permettant à ses poumons de se remplir,
et nos âmes embrouillées par le plaisir semblaient s'enlacer pour ensuite se perdre au fil des secondes.

Inconsciemment nous semblions ne jamais vouloir que ce moment cesse, trop submergés par tous ces sentiments nouveaux et ce plaisir malsain.

Dans un roulement d'hanche de la part du plus jeune, je vins agréablement sur mon ventre et le sien.

Zack poussa un subtile grognement de plaisir en se sentant encore chaud en moi. Chaque autres coups de reins portés par celui-ci, qui était prêt de me rejoindre, me faisait serrer un peu plus contre ma volonté. Quand est-ce qu'il viendra, histoire que je cesse de souffrir de ce plaisir charnel?

C'est finalement -et heureusement pour moi- un dernier coup de bassin qui le fit me remplir et se vider par la même occasion.

-Je t'aime aussi... Murmurais-je sur son torse avant de venir poser doucement mes lèvres sur les siennes.

***
~Et puis, comment c'était?~

Mon tuteurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant