Devil'Eyes (Arrêtée..)

Chapitre 17

- A ton avis, la rose, ou la bleue ? 

- Tu devrais mettre un jean, pas besoin de faire ta miss !

Je posais les robes sur le lit en signe de découragement.

J'avais téléphoné à Tessa en urgence pour qu'elle m'aide à choisir ma tenue du soir. Du fait qu'elle ai un frère, elle savait ce que les garçons aimaient, ou pas.

Mais là, j'avais presque vidé mon armoire, sans succès. 

- Un jean ?! T'es pas sérieuse !

- Phe', c'est ton copain, pas une superstar.

- Pour moi, c'est bien plus encore ! Imagine, il y a ses amis, je vais avoir l'air d'une plouk !

Elle roula des yeux. Je l'imitai, en me laissant tomber sur le lit.

- Si tu y tiens, tu devrais mettre elle !

Elle s'était levée, et avait sorti de ma penderie une robe noire à fleurs, plutôt printanière. J'acquiesçai, puis la saisi et parti me changer dans la salle de bain. Quand je ressortais, j'eu droit aux applaudissements. (je metterais comment j'imagine la tenue en commentaire.)

- Boucle-toi les cheveux, tu seras magnifique. Oh, et met du crayon noir, ça fera ressortir tes yeux !

Aussitôt, elle sortit de ma commode un boucleur ainsi qu'une trousse à maquillage. Elle prit soin de me boucler chaque mèches et de maquiller avec régularité et finesse. Quand elle me donna un miroir, ma réaction ne fut pas celle attendue.

- J'ai l'air d'un caniche comme ça ! 

- Mais pas du tout ! 

Elle donna quelques coups de brosses dans mes cheveux bruns, et me regarda avec admiration.

- Ah, qui j'entend ?!

On venais effectivement de toquer à la porte.

- Tessa, je stress.

Elle me plaça un bisou sur la joue avant d'aller ouvrir à Harry. Ce dernier monta directement dans la chambre.

Je courrai vers lui pour lui sauter au cou en l'embrassant. Il me porta tandis que je liais mes jambes dans son dos. Il me posa sur mon lit, puis regarda quelques instants ma chambre, en bordel. 

- Il s'est passé quoi ici ?

- Oh, hum, on discutait, c'est tout.

* * * 

Harry gara sa voiture sur le parking réservé pour l'évènement. Il descendit ensuite, m'ouvra la portière, et emmêla ses doigts avec les miens.

- Tu veux faire quoi ?

Il était encore plus stressé que moi. Ça s'entendait.

- Tu n'es jamais allé à la fête foraine, avoue.

- Non, jamais.

Je resserrais mes doigts, avant de lui répondre que je m'en fichais, à quoi il répondit en riant que cela l'avançait peu.

* * *

Cela faisait presque deux heures que nous tournions dans les manèges. Nous nous amusions vraiement beaucoup, et la compagnie d'Harry était vraiment agréables.

Nous riions sans cesse, et je commençais à avoir vraiment mal aux joues. Et quand nous ne rigolions pas, nous nous embrassions.

- Tu m'attents là ? Je vais aller chercher de la barbe à papa.

J'hochai la tête, et laissai mon beau s'éloigner. Je pris place sur un banc, seule, avant d'être rejoins par Victor et ses amis.

- Salut Pheobe, tu fais quoi ici ? Me dit-il, amicalement.

- Oh, hum, rien. 

Un de ses amis, un prénommé Javad, s'assied alors à côté de moi, plaçant un main sur ma cuisse. Je me raclais la gorge, et le repoussais. Du moins, j'essayais.

- Arrête ça ! criais-je

- Calme toi, bijou. il rit.

Je vis son visage fortement s'approcher du mien. Bon dieu, allait-il m'embrasser ? Victor, dit quelque chose ! 

- Mec, à ta place je ne ferais pas ça. Elle est en couple. dit-il simplement.

- Quel genre de con laisserait une meuf aussi bonne seule dans un parc remplit de mauvais garçons. okay, c'est définitif, il est dégoûtant.

Mon coeur loupa soudainement un battement quand le visage d'Harry apparut dans mon champ de vision. Il saisit Javad par le col et le souleva du sol.

- Ne l'as-tu donc pas entedue ? Casse-toi, retire tes sales mains de ma copine, maintenant avant que je ne m'énerve.

Il était déjà énervé.

Quand il relâcha Javad, ce dernier s'en alla avec ses amis en essayant de paraître un minimum digne. Victor s'excusa auprès d'Harry avant de partir lui aussi.

- Je suis impressionnée, tu ne l'as même pas tapé. 

Il tourna la tête, me permettant de voir son visage parfait sur lequel retombaient quelques boucles brunes. De mes doigts, je peignais ses cheveux puis empoignait quelques mèches dans son cou.

- Sais-tu pourquoi tu attires tous les cons ?

J'haussais les épaules, ignorant la réponse. Il prit alors mon visage entre ses deux grandes mains, et pressa ses lèvres contre les miennes. Ses lèvres voyagèrent ensuite jusqu'à mon oreille.

- C'est parce que tu es parfaite. Voilà pourquoi.

Hello ! Désolée de poster si tard, j'espère que ce chapitre vous a plût ; la fête foraine, quel classique des romans d'amour, ahah !

La semaine prochaine, le chapitre paraîtra le samedi puisque le dimanche, je parts au ski avec mon collège BREF on s'en fout. A la semaine prochaine, portez vous bien. N'oubliez pas de voter et commenter, vous êtes adorables x