Bienvenue en Enfer, Demi-Frère [Newtmas]

Chapitre 8

Alcool. Drogue. Sexe.

Trois choses que Thomas ne supportait pas. Même aux États-Unis, il s'esquivait lorsque que ses amis lui proposaient ce genre de fêtes. Il avait toujours peur de trop boire et de se réveiller dans le lit d'un inconnu, ou pire. Il savait très bien comment ce genre d'histoires se terminaient.

Les basses résonnaient avec force entre les murs de la maison, empêchant Thomas de se concentrer sur quoi que ce soit. Il était assis sur son lit à, ou du moins, essayer de faire un point sur ce que sa vie était devenue. Il aimerait tellement revoir ses amis ! Malheureusement, cela ne serait pas possible avant les grandes vacances. Soit plusieurs mois.

Thomas sursauta fortement au moment où une grande main s'abattit dans un grand claquement dans son dos. Il releva la tête, légèrement paniqué, mais se détendit immédiatement en reconnaissant son ami Gally.

- Qu'est-ce que tu fais ici tout seul, plongé dans l'obscurité, alors qu'une fête géniale se déroule juste à côté ?

Thomas soupira. A cet instant, il se sentait exactement comme Harry Potter, enfermé dans cette pièce. Il resterait dans sa chambre -qui n'était pas réellement la sienne- en silence, et ferait comme s'il n'existait pas. Si seulement son Dobby pouvait venir le sauver de son Dursley. Même si dans le livre ou dans le film, l'elfe de maison n'aidait pas vraiment le garçon à lunettes.

- Thomas, oh ! appela Gally en claquant ses doigts sous le nez de son ami. T'es parti où comme ça ?

Le cadet secoua la tête pour se remettre les idées en place.

- Désolé, s'excusa-t-il.

Gally lui sourit gentiment.

- Tu pensais à quoooi ? chantonna-t-il.

- Rien d'important.

- Bon, d'accord... céda Gally en levant ses deux mains en l'air. Tu te joins à nous du coup ?

Thomas croisa ses bras sur son torse, amer.

- Pour quoi faire ? Encore être humilié ? Encore être votre jouet pour vous divertir ? argua Thomas, les yeux remplis de colère.

Finalement, il n'y avait qu'avec Gally qu'il arrivait à exprimer ses émotions. Et il ne savait pas s'il s'agissait d'une bonne chose ou non. Quoiqu'il en soit, son ami s'avança vers lui jusqu'à pouvoir poser sa main sur son épaule.

- Écoute-moi, Thomas. Je sais pertinemment que j'ai agi comme un idiot en n'agissant pas, justement, la fois où ils t'ont balancé cette foutue araignée.

Thomas frissonna en repensant à cela. Il avait frotté sa peau tellement fort ce jour-là, que son épiderme était resté rouge plusieurs heures. Il avait voulu supprimer les traces de cette honte de son corps, mais il n'avait malheureusement pas réussi à l'effacer de son esprit.

- Thomas... Je te promets que je ne te veux aucun mal. Quand j'ai vu la détresse dans tes yeux cette fois-là au lycée... j'ai cru que je ne pourrais t'aider. Qu'il était déjà trop tard... que Newt t'avais déjà détruit de l'intérieur.