This one's for you. {Hugo Lloris} Terminée (en cours de réécriture)

Troisième chapitre.

Précédemment dans " This one's for you " :

- C'est normal Juliet, ça a été un plaisir pour moi que je sois celui à qui tu te confis et je te promets de ne jamais rien répéter à qui que ce soit, et même pas à Didier même si celui-ci venait à me torturer.

Je ris sincèrement tout en étant accompagné du brun, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas autant ri en une journée. Je sens que cet endroit sera le signe d'un nouveau départ pour moi, d'une nouvelle vie.

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Lorsque nous regagnions le château, un groupe d'une dizaine de personnes se mit à nous entourer, parmi eux, je réussis à reconnaître Antoine, Benoît, Olivier, Dimitri, Paul, Laurent, tonton Pat, Blaise, Kingsley ainsi que Yohan, il me semble. Tous semblaient s'inquiéter de mon départ aussi rapide lors du repas, mais je n'avais aucune envie de pleurer devant eux et de passer pour la pauvre petite fille malheureuse. Je fis un léger hochement de tête qui se traduit par, je vais bien. J'adresse un rapide coup d'œil vers Hugo, mais celui-ci n'était déjà plus là.

- Tu viens, on va dans la salle commune, on veut savoir qui est la mystérieuse fille de notre entraîneur, dit Olivier tout en se dirigeant vers la dite salle.

Je le suivis lui et les autres avant de pénétrer dans celle-ci, une grande salle se trouve autour de moi, dedans un écran plat géant digne d'une salle de cinéma avec bon nombre de canapés en face afin de pouvoir accueillir tous les joueurs, il y a également des tables de babyfoot ainsi que des tables de billard et de ping-pong. Une grande armoire à côté de l'entrée contient une multitude de jeu de société alors que plus loin une autre armoire est remplie d'au moins 500 livres. J'étais actuellement au paradis. Je m'avance un peu plus dans la salle afin de prendre place sur un des canapés mis à notre disposition avant de regarder tous les joueurs. Pour certains, leurs prénoms ne m'étaient pas resté en tête ce qui me gêne quelque peu, ce n'était pas vraiment poli de ne pas connaître l'identité d'une personne, surtout que je suis quasiment sûr que tous les joueurs savent mon prénom.

- Bon parle nous un peu de toi, demande Benoît en s'asseyant à côté de moi.

- Il n'y a pas grand chose à dire, vous savez, je vous ai presque déjà tout dit lors de la présentation au repas tout à l'heure.

- Roo, tu dois bien avoir encore quelques petits trucs à nous raconter. Tu as une meilleure amie ou un meilleur ami peut-être ?

- J'en avais une, mais elle et moi nous nous sommes éloignés et maintenant, on se parle plus vraiment.

- Vous vous êtes disputées ?

- Non, on va dire que lors de la rechute de ma mère, j'ai coupé contacte avec tout le monde extérieur. Ils ne comprenaient pas pourquoi je ne sortais plus, pourquoi j'étais toujours triste, pourquoi je pleurais sans cesse. Une fois, elle m'a même dit que j'étais plus aussi drôle qu'avant et qu'il fallait que j'arrête d'en faire tout un plat pour si peu, que c'était comme ça.

- Tu es sûre que c'était ta meilleure amie ? Elle a réagi comme une grosse connasse, s'écrit Paul.

- Je sais bien, après ça, j'ai coupé contact avec elle petit à petit.

- Tu as bien raison et bien, tu t'en fiches maintenant, tu nous as, tu fais partie de la famille, dit l'homme de couleur tout en me serrant dans ses bras. Tu es notre petite sœur.

Je pose un regard ahuri sur celui qui me tient dans ses bras, cherchant à savoir s'il est sincère ou s'il se moque de moi. Mais lorsque je remarque qu'il est tout à fait sérieux, je me mis a sourire franchement avant de regarder tous les joueurs présents dans la salle et tous semblaient m'avoir accepté. Papa a raison, ces garçons sont de véritables trésors.