This one's for you. {Hugo Lloris} Terminée (en cours de réécriture)

Treizième chapitre.

Précédemment dans "This one's for you" :

Petit à petit, notre  baiser se calme, et le brun s'éloigne finalement. Mes yeux papillonnent,  et se posent instinctivement sur lui, afin de voir si ses prunelles ou  son visage, laisse voir un quelconque dégoût. Mais au lieu de ça, le  brun passe doucement sa langue sur ses lèvres avant qu'un sourire ne les  fend. Brusquement, le joueur se jette de nouveau sur moi et m'embrasse  une fois de plus avec passion.

- Putain, mais qu'est ce que tu me fais Juliet, murmure-t-il contre ma bouche.

- Hugo, je commence mais celui-ci m'interrompt

- Attends, écoutes  moi avant. Je sais que je n'arriverais pas à rester éloigné de toi. Plus  maintenant Juliet. J'ai trop longtemps essayé de repousser et de mettre  de côté mon attirance pour toi. Alors maintenant je m'en fiche, je veux  juste être avec toi, je ne veux pas prendre le risque de te perdre. Tu  comptes beaucoup trop pour moi. Je ne me suis pas sentis heureux avec  une femme depuis longtemps, et avec toi, j'ai envie de refaire le monde.  Alors Juliet, je m'en fiche de ce que la FIFA dira, on n'est pas obligé  de s'afficher, on peut juste vivre notre histoire en secret. Avec juste  quelques personnes au courant. Je t'aime Juliet, et je veux être avec  toi. J'en ai marre de perdre mon temps, je sais que tu m'apporteras  beaucoup, et je sais que je t'apporterais beaucoup. Laisse moi t'aimer,  laisses moi te montrer que j'en vaux la peine et que je peux te rendre  heureuse. 

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Je n'avais pas senti la larme s'enfuir de mes yeux, je ne l'avais non plus pas senti roulé sur ma joue. Seul le pouce d'Hugo, essuyant ma joue afin de récolter la perle d'eau salé m'avait fait comprendre les choses. Ses mots m'ont touché en plein cœur, si bien que je ne savais pas si je pleurais de peur ou de joie. Hugo avait réussi à briser la glace qui emprisonne mon cœur depuis le décès de maman, détruisant ma petite barrière de sécurité contre le monde extérieur. Aujourd'hui, je n'avais plus envie de me cacher, je n'ai plus envie de vivre dans la peur et le doute, je dois profiter de la vie, ne pas avoir de regret. J'ai vu à quel point la vie pouvait être une connasse, j'avais vu à quel point celle-ci pouvait prendre fin rapidement et je n'ai pas envie de partir en ayant eu des regrets. Je ne veux pas laisser passer ma chance avec Hugo. Trop longtemps, j'ai laissé passer les choses sans rien faire, sans rien dire, sans même essayer de les retenir. Après le décès de maman, je me suis continuellement remémoré toutes les occasions que j'avais eues de passer du temps avec elle, toutes ces occasions où je lui disais non pour sortir avec mes amies. Je n'ai plus envie de faire ces mêmes erreurs, je ne veux pas regretter des moments uniques que je pourrais passer avec lui, regretter notre relation après avoir fui de peur de perdre mon père ou de me mettre à dos le monde du foot.

Sans rien dire, je m'avance légèrement vers lui afin de coller mon corps contre le sien, ses yeux se posent instinctivement sur mes lèvres tandis que je me hisse sur la pointe des pieds afin de frôler ses fines lippes. Nos souffles se mélangent alors que du bout de ma langue, je viens chatouiller la commissure de sa bouche avant de rencontrer enfin son muscle buccal. Un soupir de surprise s'échappe de ma bouche lorsque qu'Hugo m'embrasse ardemment, laissant exploser dans ce baiser tout son désir. Ses mains s'échouent dans le creux de mes hanches tandis que les miennes se glissent dans ses longues mèches brunes. Jamais aucun homme ne m'avait embrassé de cette façon, Hugo me rendait folle, je sentais une horrible chaleur monter en moi lorsque les mains habiles du gardien descendent de plus en plus vers mes fesses. Sans me retenir, un gémissement quitte mes lèvres alors qu'il presse encore plus nos corps l'un contre l'autre. C'est avec une grande difficulté que je romps notre contact afin de reprendre ma respiration, le souffle court, je regarde amoureusement l'homme qui se tient face à moi.