Douzième chapitre.

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Précédemment dans "This one's for you" :

- Et bien bonne nuit alors.

- Oui bonne nuit.

Nous restons quelques secondes sans rien dire, juste à nous regarder dans le blanc des yeux. Soudain, le brun s'approche rapidement de moi et pose ses lèvres sur le coin des miennes. Il glisse sa main le long de ma joue avant de partir sans se retourner une seule fois.

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  Je pose ma propre main sur ma joue, là ou celle d'Hugo était posé il y a quelques secondes, un sourire sincère se dessine sur mes lèvres. Je ne peux pas le cacher, Hugo me plaît de plus en plus, et être en sa compagnie me donne la force d'avancer et de continuer ma vie. C'est comme si je renaissais de mes cendres, comme si mon arrivée à Clairfontaine était mon nouveau départ. Alors que je reste dans le couloir à rêvé, un cri de joie se fait entendre derrière moi.

- Ahhhhh, j'en étais sûr, cri Antoine en sautant en l'air comme une fillette.

- Je me disais bien qu'Hugo était beaucoup plus souriant que d'ordinaire !

- C'était obligé, ils sont faits l'un pour l'autre !

- Non mais il faudrait -

Je pose un regard épuisé sur Antoine, Benoit et Paul qui se disputent sur la façon de comment me mettre en couple avec Hugo, comment faire pour qu'on s'embrasse, mais aussi comment faire pour qu'Hugo et moi devenions inséparables. Je les laisse se disputer tranquillement tandis que j'essaye tant bien que mal de rejoindre ma chambre sans me faire voir.

- Popopo, tu vas où toi ? Dit Paul en me tirant dans ses bras.

- Dans ma chambre, je suis fatigué et j'aimerais me reposer.

J'essaye une fois de plus de me soustraire de son emprise, mais ses bras se referment autour de moi, m'étouffant limite. Je sais que je vais devoir passer aux aveux, qu'ils vont me poser des tonnes de questions en rapport avec Hugo et mes sentiments envers lui. Mais je ne me sens pas prête à faire face à mes sentiments, ni à mettre un mot dessus.

- Tu as des choses à nous dire, je pense, ajoute Antoine en s'appuyant sur le mur.

- Si vous voulez, mais allons dans ma chambre, je n'ai pas forcement envie que tout le monde entendent notre discutions.

Une fois en dehors des bras du joueur de la Juventus, je déverrouille ma chambre tout en me préparant mentalement à mon interrogatoire. Je sais qu'Antoine, Benoit et Paul ne vont pas me lâcher avant d'avoir été satisfait de mes réponses. Réponses que je n'ai même pas. Mais le pire, c'est de me dire qu'ils pourraient se moquer de moi, Paul et Antoine sont de natures moqueuses. Benoit est sûrement le plus mature des trois, mais j'appréhende tout de même la discutions. Avec regret, je fais rentrer les trois joueurs dans ma chambre avant de prendre place sur la chaise de mon bureau étant donné que les garçons ont prit en otage mon lit.

- Alors, toi et Hugo ? Sous entend Antoine en faisant bouger ses sourcils.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Arrête pas à nous Juliet, on vous a vue. Et ce n'est pas la première fois que je vous surprends a vous regarder et à avoir des gestes affectueux l'un envers l'autre, dans un coin du château pour que personne ne vous voit. Franchement Juliet de quoi as-tu peur, demande Benoît en posant une main sur mon avant-bras.

- Je ne sais pas, je pense juste que vous vous faites des idées.

- Tu as peur de la réaction de ton père si tu venais à te mettre en couple avec un de ses joueurs ?

This one's for you. {Hugo Lloris} Terminée (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant