This one's for you. {Hugo Lloris} Terminée (en cours de réécriture)

Septième chapitre.

Précédemment dans " This one's for you" :

- Pourquoi Hugo ? Pourquoi ce sont toujours les plus généreux et les meilleures personnes du monde qui partent en premier, elle voulait vivre, pourquoi le lui avoir pris. Elle aimait la vie, elle voulait me voir avec un mari, elle voulait avoir des petits enfants et les chouchouter à longueur de journée. Elle voulait faire le tour du monde afin de voir ce qu'il nous propose. Mais on lui a enlevé son rêve, sa vie. Elle ne méritait pas de partir avec tant de souffrance.

Je peux voir malgré mes larmes le capitaine se lever et s'approcher de moi rapidement, je lève mon regard vers lui.

- Tu penses qu'elle est heureuse maintenant, qu'elle ne souffre plus ?

- J'en suis certain, elle est en paix maintenant, et il faut que toi aussi, tu sois en paix, laisses là partir.

Je m'effondre dans les bras d'Hugo avant d'enfouir ma tête dans son t-shirt afin d'étouffer mes pleurs. La douleur est tellement forte que mes jambes se mettent a trembler, tellement forte que je hurle silencieusement, aucun son ne sort de ma bouche et je suis là, en train de faire sortir toute cette douleur qui me tuer à petit feu.

- Calme-toi, je suis là. Je t'aiderais à t'en sortir, je te le promets Juliet, tu vas t'en sortir.

-----

Après les douces paroles d'Hugo, nous avons repris nos esprits afin de pouvoir regarder un film dans de bonne condition, film que nous n'avons toujours pas choisi. Je laisse mon ordinateur au brun afin qu'il puisse choisir quoi regarder, tandis que je me pose sur mon lit, le regard fixe sur le profil du joueur. Pourquoi Hugo est-il aussi attentionné avec moi, comme s'il ressentait le besoin, mais surtout le devoir de me protéger contre moi-même. Je ne suis que la fille de son entraîneur, mais lui se comporte comme si j'étais sa petite sœur. Je souris légèrement avant de détourner mon regard afin de ne pas me faire surprendre par le brun. Alors que je le regarde furtivement, celui-ci me rejoint sur le lit après avoir branché mon ordinateur à la télé.

- J'ai choisi Warm Bodies, j'espère que tu ne l'as jamais vue ? Demande le joueur en posant sa tête sur mon oreiller.

- Je ne crois pas, en tout cas de nom ça ne me dit rien. C'est quel genre de film ?

- Je ne sais pas trop, comédie, romantisme. Et il y a des zombis dedans.

- Hum, dis-je avec une légère grimace. On verra bien ce que ça donne tout ça.

- On peut changer si tu veux hein.

- Non, non, je te fais confiance et puis je m'en fiche un peu du film, je veux juste passer du temps avec toi.

Je peux voir les joues d'Hugo prendre une teinte rouge due à mon compliment, j'avoue que moi aussi, je me mets à rougir, pourquoi j'ai dit ça. Il va peut-être s'imaginer des choses alors qu'il me considère sûrement comme une petite sœur. Et après il va y avoir une gêne entre nous, super Juliet, très intelligente.

- J'aime aussi passer du temps avec toi, c'est agréable d'avoir une présence féminine, ça m'avait manqué, avoue-t-il en fixant le mur à côté de ma tête.

- Comment ça ? J'interroge le joueur, mais celui-ci reste silencieux. Hugo il y a un problème ?

- Non, c'est bon, ça va, il répond rapidement avant de mettre le film en route.

Je comprends alors qu'il ne veut pas en parler, mais son comportement est suspect, il faudra tout de même que je lui parle afin de savoir ce qu'il se passe. Mais ne voulant pas gâcher cette petite soirée tranquille, je décide de me taire et de ne pas relever. Je suis assise bien au fond de mon lit, le dos contre le mur et le plateau sur mes genoux, le brun m'imite rapidement avant de piquer une fourchette de carotte râpé, je le regarde avec un faux air assassin avant de prendre à mon tour une fourchette de carotte. Je ne vais pas mourir de faim avec tout ce qu'Hugo à ramener, d'ailleurs, je devrais peut-être me dépêcher de manger avant que mes pâtes et mon steak refroidissent. Je dois avouer que le film qu'Hugo a choisi est super beau, c'est la première fois que je vois un film avec un nouveau point de vue sur les zombies, et cela, me plaît, l'idée que l'amour puisse ramener à la raison n'importe qui me touche. Love is everywhere. Je me demande bien comment va réagir le père de l'héroïne.