This one's for you. {Hugo Lloris} Terminée (en cours de réécriture)

Seizième chapitre:

Précédément dans This One for You:

- Bordel Juliet, je n'ai jamais ressenti ça pour une femme.

Je souris tendrement au gardien avant de déposer furtivement ma bouche contre la sienne, lui montrant que je ressens la même chose de mon côté. Doucement, je prends sa main afin de le conduire sur le lit, tout en prenant soin au passage de ne pas renverser le plateau prépare par l'homme que j'aime. Alors que je me glisse dans sous ma couette, il se dirige vers mon ordi branché à ma télé avant de me demander ce que je veux regarder.

- J'aimerais bien regarder un Tim Burton, dis-je avec une voix enfantine.

- Tu veux regarder lequel ?

- Peut m'importer, je les aime tous.

Après quelques minutes de bataille pour trouver le film en streaming, le joueur revient à mes côtés alors que le début d'Alice au pays des merveilles commence. Il se glisse à son tour sous mes draps, avant de me tirer vers lui. Doucement, sa main vient caresser mon ventre tandis que l'autre tir le plateau sur ses cuisses. Je suis tellement heureuse qu'Hugo fasse parti de ma vie.

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Je verse une larme à la fin d'Alice au pays des merveilles, tandis que la jeune blonde dit au revoir au chapelier fou. Je sens deux bras m'entourer, le brun me tire contre son torse, me caressant doucement la tête afin de me consoler. J'ai toujours été émotive, sensible, donc je verse facilement une larme devant un petit film. Même si celui-ci est fait pour les enfants. Les lèvres du capitaine se posent sur mon cuir chevelu et malgré la couche de cheveux, je peux sentir son sourire moqueur.

- Ne te moque même pas de moi Lloris, dis-je avec une voix faussement menaçante.

- Moi ? Mais jamais je ne ferais ça. Je trouvais même ça mignon.

Je souffle en enfouissant mon visage dans son cou, ressentant le besoin de sentir son doux parfum sucré afin de me remettre émotionnellement de ce petit moment triste a mes yeux. Les doigts du brun se déplace gracieusement dans mon dos, couvrant ma peau d'une légère chair de poule, en voyant Hugo, à première vue on ne pourrait pas croire qu'il est doux, sensible et attentionné. Ni que ses mains sont capables d'être aussi douce et aussi passionnée. Je pense qu'il a également l'habitude d'être doux avec ses petites filles, il ne peut pas les traiter comme il traite les ballons de football. Pourtant l'image je me fais légèrement rire, parfois la fatigue nous fais penser à n'importe quoi.

Tendrement, je pose mes lèvres dans son cou, avant de me redresser afin de le regarder. J'encre mon regard dans le sien, et le temps d'un instant, plus rien n'existe. Il n'y a que moi, et Hugo. Je ne pense plus une seule seconde à la compétition, à mon retour imminent à Santa Barbara. Je ne pense qu'à mon amour envers Hugo. Lentement, le gardien pose ses lèvres contre les miennes, avant d'entourer mon visage de ses grandes mains protectrices, je glisse les miennes sur son torse, profitant ainsi de son corps d'apollon. Le brun soupire contre ma bouche avant de s'éloigner de moi quelque peu.

- Tu ne sais pas à quel point tu me fais perdre la tête. Je me sens tellement coupable parfois d'avoir pu retrouver une fille comme toi après Marine, je pensais que ma vie sentimental était terminé. Mais tu es arrivé dans mon vie. Bordel Juliet, grâce à toi je suis de nouveau vivant.

- Tu sais, je ne cherche pas à remplacer Marine dans ton cœur, je dis en regardant Hugo droit dans les yeux. Je ne cherche pas à ce que tu l'oublies, que tu me compares à elle ou que je remplace leur mère aux yeux de tes filles. Je ne sais pas combien de temps notre histoire durera, je ne sais pas si dans 10 jours on sera toujours ensemble ou même si dans 30 ans on sera marié. Je suis heureuse que grâce à moi tu te sens mieux dans ta vie, réellement. Et je vais te dire la même chose. Tu m'as beaucoup aidé après le décès de ma mère. Je ne pensais pas pourvoir sourire de nouveau, ni aimer la vie comme avant. Mais toi, Didier et les autres vous m'avez aidé. Plus que vous ne le pensez.