Cauchemar

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PDV Sonea:

-Et toi Sonea, quelle partie, pour toi, était la meilleure? Me demande Tom tout excité

-Je dirai que la première l'était! Fit-je

On marchait, mes parents, mon frère et moi, dans les rues de Paris. Il faisait nuit depuis bien longtemps déjà quand nous sommes sortis de la salle de concert. On y avait été pour se changer les idées et çela nous a fait le plus grand bien, je dois avouer. Tom qui, il y a encore quelques heures, était tout triste, est maintenant joyeux et de bonne humeur. Ma mère tient le bras de mon père, qui lui affiche un sourire apaisé. Quant à moi, je suis sereine, ça a été dure ces derniers jours mais j'ai tenu bon et je peux continuer à vivre même si je n'oublierai jamais leurs sourires, leur joie et leur gentillesse. Je me rends compte à quel point je tiens à eux, ma famille. Je ne serais rien sans eux.

-Lachez-moi! Cria ma mère

-Ta gueule!

Je me retourne et vois un type barraqué attraper ma mère et lui coller un pistolet sur la tempe.

-Ne bougez pas ou je la descends! Cria l'homme

J'étais tétanisé, mes membres refusait de bouger. Mon père leva les bras et commença à avancer vers lui.

-N'approchez pas ou je vous jure que je vais tirer!

-Doucement, lachez la et posez cette arme, on va discuter tranquillement entre adulte d'accord? Proposa mon père

En disant cela, il s'approchait de plus en plus de lui. Ma mère pleurait et mon frère avait l'air d'être dans la même situation que moi. L'homme lui semblait hésitait, pris entre deux options. Puis d'un coup, il lacha ma mère. Je pensais qu'il partirait après ça, mais j'avais tort. Un coup de feu retentit. Du sang. Maman. Il venait de tirer sur ma mère, une balle en pleine tête. Elle tomba. Mon corps refusait toujours de bouger et un crie rester coincé dans ma gorge. Un deuxième coup de feu retentit, mon père tomba alors lui aussi. Je pleurais. Ce connard venait de leurs tirer dessus, il leurs avait ôter la vie sans raison. Mon frère m'attrappa par le bras et se mit à courrir. Il prit son téléphone et appella la police. Je regardais derrière moi, il nous suivait.

-Ne regarde pas derrière! Cria Tom

Sa voix était fébrile, il avait peur et moi aussi. On était déchiré, c'est se qui nous empêchait de courrir assez vite pour pouvoir le semer. Et il était derrière nous, non loin, j'en étais sure. Un troisième et dernier coup de feu retentit. Tom. Le bruit des sirènes de police. L'homme qui s'enfuit en courrant.

-Sonea...

Tom était à genou et je le pris dans mes bras.

-Tom ne me laisse pas...

-Sonea il faut que tu vives quoi qu'il en coûte...

-Ne dit pas sa! Je ne te laisserai pas mourir!

-Sonea arrête! Cria-t-il

-Non, non s'il te plaît reste avec moi!

-Je t'aime

Il n'eu aucune réaction après avoir dit cette dernière phrase. Il était mort. Ils étaient morts.
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Je me réveille en sursaut, tremblante. Un cauchemar, c'était un cauchemar. J'essaye de me calmer mais je revois leur visages, tout ce sang... je me léve et me dirige vers la salle de bain, je m'asperge de l'eau sur le visage pour me ramener à la réalité. Voilà trois semaines que je suis prise de crises d'insomnies et quand je réussi à m'endormir c'est pour me réveillait deux heures plus tard en sueur et tremblante. J'observe mon reflet dans le miroir, je suis pâle, mes cheveux ont vécu la troisième guerre mondiale et j'ai des cernes monstrueuses sous les yeux. Je retourne dans ma chambre et regarde l'heure sur mon téléphone: 4h02. Je n'ai pas envie de me recoucher, loin de là. J'enfile un jogging et un sweat à capuche. J'ai besoin de me défouler. Je descends à la cuisine, bois un verre de lait et prends mon bonnet. Je sors dans la rue et commence à courrir. En trotinant au début puis de plus en plus vite. Ça me vide la tête courrir. Parce qu'un malheur n'arrive jamais seul. Cette phrase me hante depuis trois semaines. Mon souffle se fait plus court et je commence à ralentir. Non! Faut pas que je craque une nouvelle fois! Je reprends mon souffle progressivement. Je ne dois lus flancher, sinon mon frère ne m'aurait protégé pour rien!

PDV Externe:

Depuis la fenêtre de sa chambre, un jeune homme blond regarde une jeune femme blonde elle aussi, courrir seule dans la rue. Elle a les larmes aux yeux.

TO BE CONTINUED

Tout recommencer [ABANDONNÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant