✧ The Last Soul ✧ Klaus Mikaelson

Chapitre 9

Manoir St Edward :

La première séance ne s'était résolue qu'à énoncer quelques règles - avertissements menaçants - gestes de bases - et une mise en condition bien précise. Des choses que connaissait déjà William, mais qu'il feint d'ignorer pour gagner du temps.

Bien après, Justine et William mangèrent et furent tout deux raccompagnés dans leurs chambres respectives (seulement séparées d'un couloir) où il leur était interdit d'en sortir (mais la surveillance ne se faisait guère à l'étage).

Justine ne parvenait pas à trouver le sommeil, l'esprit encore troublé et inquiet. Elle se dirigea vers la chambre qui faisait face à la sienne, frappant de quelques petits coups à la porte tout en regardant furtivement le couloir, son attente fut brève, elle rentra précipitamment pour trouver réconfort auprès de son ami.

-" J'ai peur Will " Sa bouche tressaillit lorsque ses yeux s'embrumèrent de larmes.

-" N'aies crainte Justine, on va trouver un moyen. Thomas et Ambre sont sur le coup tu peux en être certaine, il faut simplement être patient. "

-" Je le sais ... - elle se blottit contre lui, ses chuchotements devinrent à peine audibles - C'est pour ma sœur que j'ai peur. "
Les yeux de la jeune fille se perdirent dans le vide. William, peiné, l'entoura un peu plus de ses bras pour lui souffler :

-" On trouvera un moyen pour l'aider, ne t'en fais pas."
Elle se nichait plus encore contre lui, laissa échapper un dernier soupir plein d'inquiétude pour laisser place aux silencieuses et chaudes larmes que William effaça doucement de sa main.

Il nous faut attendre un signe - pensait le jeune homme.

~ POV Ambre ~

HollyBrooks, le Petit Café, minuit dix :

J'étais lessivée, je venais de terminer (enfin) le premier livre que m'avait prêté Will, pour au final ne rien trouver de concluant au sujet de l'illustre Klaus Mikaelson. J'avais arborer complètement le livre de l'ensorcellement, et aucun texte d'aucunes des pages sépia ne parvint à répondre à mes questions.

Fatiguée et déçue, je pris mes affaires pour rentrer chez moi, heureusement mon appartement n'était qu'à quelques rues.

Le froid tiraillait ma peau dans la noirceur des calmes rues, seule la lumière vacillante des lampadaires transperçait l'obscurité.
Marchant d'un pas dynamique pour ne pas congeler sur place, je me surprise plusieurs fois à regarder derrière moi en agrippant avec plus de poigne la sangle de mon sac.

La paranoïa ce n'est pas bon, surtout en ce moment Ambre !

Quelques minutes plus tard, j'étais chez moi.
Je ne me permis de souffler qu'après avoir fermé mon verrou à double tour (on est jamais trop sûre). Je pris le temps de me faire couler (encore) un café pour réchauffer mes sens.
Il fallait que je reste active, Thomas comptait sur moi. J'installa alors mon ordinateur portable sur le plan de travail et approfondis mes maigres recherches sur internet (tout était bon à prendre non ?).

01h14 du matin :

Une sonnerie stridente tambourina dans la pièce silencieuse, me projetant hors de mon sommeil fébrile, je sauta instinctivement sur mon téléphone en manquant de le faire tomber au sol. Son intitulé :