Chapitre 2

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Bonne lecture !

La goutte qui faisait déborder le vase. L'Uzumaki céda à la colère qui l'emporta soudain, et se retrouva en une fraction de seconde le poing face au visage de l'Uchiwa. Il sembla le louper, bien qu'il l'atteignait. Une illusion. Il faudrait donc bloquer le sharingan. Comment ?... Malgré l'entraînement acharné qu'il avait subit, Naruto n'avait toujours pas résolu ce problème. Et malgré tout ce qui lui avait été enseigné, toute cette force qu'il avait acquérie, il se retrouvait là, idiot, plaqué contre cette arbre, le torse contre l'écorce dure, et les mains du brun serrant solidement les siennes dans son dos.

Là, tout de suite, il eu un instant de vide, une fraction de seconde ou il ne pensa plus a rien. Si, une seule chose : il ne ferait sûrement pas le poids face à son rival. Sauf si il neutralisait ses yeux, mais la solution ne lui était toujours pas montée au cerveau. Et, pendant qu'il commençait à réfléchir au moyen de parvenir à ce qu'il voulait, il sentit Sasuke se rapprocher, collant presque son torse au sien, puis un souffle lui parvint dans le cou. Penché vers son oreille, l'Uchiwa se mit à parler lentement, presque à voix basse.

- Alors, dit le moi vraiment, pourquoi tu t'acharne autant ?.... Tu sais que moi je ne veux pas revenir à Konoha.

- ....

La façon vaguement sensuelle avec lequel il avait prononcé ses mots laissèrent Naruto un peu perplexe, sans voix. Alors il reprit.

- Tu es sure de ce que tu veux ?

Et sur ces mots, il colla entièrement son torse contre celui du blond. Ce dernier écarquilla les yeux, sans réellement comprendre. Il insinuait quoi, là, au juste ?!

- Ahem, euh.... Sasuke..... Tu fais quoi là ?.....

- Pffff, toujours aussi nul, ta voix tremble, je l'entends clairement. Je te ferais peur baka ?

- Ne m'appel plus comme ça !! Et non j'ai pas peur, mais.... euh....

Et pendant qu'il essayait d'articuler une phrase ayant un sens, ce qui lui paraissait soudain très complexe, il sentit le corps du brun le serrer d'avantage, et une des deux mains qui maintenaient les siennes desserra son emprise pour descendre et se rapprocher lentement du bas de sons tee-shirt pour s'insinuer lentement dessous.

- Putain Sasuke qu'est ce que tu fous ?!! Casse toi !!!

- ....

Il n'arrêta pas son geste pour autant.

- Arrête j'te dis !!! Qu'est ce que tu veux ??!! Lâche moi !!!!

Et le blond commença à s'agiter, tentant sans résultat de frapper celui qui le retenait avec ses jambes, tirant sur ses bras pour pouvoir se dégager, hurlant pour que ça s'arrête, jusqu'à ce qu'il obtienne un premier résultat : la main baladeuse se stoppa, puis sortie de sous le tee-shirt.

- Voila, maintenant lâche moi !

Sans répondre, son bourreau ayant complètement extrait sa main du tissu entama une descente qui commença à sérieusement effrayer sa victime : ladite main passa sur l'entrejambe de l'Uzumaki, et se mit à caresser une certaine partie sensible.

- Eh nan mais ça va pas ?!!!! T'es devenu homo, si tu veux, mais pas moi ok ?!!!!

A cette phrase, Sasuke stoppa son geste.

- En es tu bien sure ? Par ce que ton corps, lui....

Effectivement, le contact assidu, accumulé aux caresses, avait commencé à former une bosse facilement visible sous le pantalon noir de Naruto, et lorsque celui-ci baissa les yeux pour s'en rendre compte, une teinte légèrement rouge apparu sur ses pommettes.

- Casse toi je suis juste en manque !! Comme si c'est seulement toi qui allais me faire ça !!

- Si tu le dis.

Alors l'Uchiwa retira sa main, relâcha celles de sa proie et recula, pour enfin demander :

- Bon, autre chose ou je perd mon temps ?

- Hum.... Euh d'abord... Qu'est ce qui t'as prit là au juste ??!!

- Bon, si c'est juste pour parler de ça je peu m'en aller, moi je n'y apprends rien, alors

Naruto le coupa.

- Non !! Bon, faisons comme si il ne s'était rien passé.... Euh....

- Si c'est pour me dire de rester ça sert a rien tu le sais.

- ....

Le cerveau de Naruto commençait à bouillonner. Là, au pied du mur, il devait trouver en quelques secondes un argument assez convaincant pour que son « ami » ne s'en aille pas. Il n'en avait aucun. Il réfléchit encore un peu, et, en analysant ce qu'il venait de se passer, pensa à une solution pour bloquer son adversaire et prendre l'avantage. Les chances étaient faibles. Non, très faibles, mais il n'avait pas d'autre solution.

A suivre...

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