Désire

Chapitre 29

Bonne lecture ! ^^

Ils couraient, filant comme le vent à toute allure, faisant à peine trembler les feuilles des arbres dans leurs déplacements. Leurs cœurs battaient à l'unissons dans un mouvement rapide et irrégulier : Ils avaient peur. Aucun des deux ne l'aurait montré, mais ils étaient presque effrayés. Pourquoi ? Peut être par ce que l'hokage leur avait dit qu'elle ne connaissait aucune technique sécurisée pour extraire le démon, et le seul moyen qui existait était bien trop risqué pour qu'elle leur enseigne. Ils se débrouilleraient donc, et étaient près à prendre certains risques pour libérer le blond de son enfer.

- On y est presque.

Le shinobi brun avait prononcé ces mots tout en atteignant le sol, et se déplaçait maintenant sur la terre ferme, suivit de près par le blond. Tous deux étaient résolut à utiliser les notes de l'Akatsuki pour arriver à leur fin. Ils n'avaient pas d'autres choix. Après quelques minutes de course rapide, ils arrivèrent au pied d'une falaise.

- Euh... Elle est où l'entré ?

Sasuke ne prit même pas la peine de répondre à Naruto, et après une longue série de gestes manuels, une détonation se fit entendre, faisant s'écrouler un partie du mur face à eux, dévoilant une porte de grande taille.

- La voila !

Les deux amants eurent un sourire complice, pour l'Uchiwa entra, l'Uzumaki sur les talons. Même si la salle était vaste, les documents présents n'étaient plus très nombreux. Le brun en avait déjà pillé la plus part en fait, s'en servant pour apprendre de nouvelles techniques.

- C'est là.

Ce même brun sortit d'un meuble une série de cinq rouleaux qu'il déposa sur une table. Chaque ruban de papier avait une couleur différente, représentant certainement les cinq éléments : Rouge, bleu, jaune, marron et vert. Les deux garçons l'avaient déjà compris, et une fois que chacun s'était emparé d'une chaise, Naruto attrapa deux rouleaux.

- je m'occupe de lire le feu et l'air !

- Je regarde les autres.

S'en suivit des heures de lectures, passant parfois par du déchiffrage de signe peu connut. Ces heures devinrent des jours, ce qui poussa les deux amants à utiliser les rations qu'ils avaient emmenés avec eux. Ce ne fut qu'au bout de sept jours que la réponse se dévoila.

- On... Fait quoi ?...

La voix de Naruto tremblait un peu, choqué par la découverte.

- J'en sais rien...

Celle de Sasuke ne valait pas mieux. Devant eux, les rouleaux étalés proposaient cinq solutions, toute plus dangereuses les une que les autres. La première qu'ils n'utiliseraient évidemment pas consistait à tuer le réceptacle au passage, et était celle utilisée par l'Akatsuki. Une seconde nécessitait un nombre impressionnant de personnes, les sacrifiant toutes pour sauver celui qui contenait le démon. Deux autres utilisaient des moyens presque irrationnels, et le résultat n'était même pas garanti. C'est dans le rouleau de l'air qu'ils envisageaient l'unique solution bien que celle-ci ne leur plaise absolument pas.

En effet, cette dernière exposait comment deux ninja de haut niveaux, dont le réceptacle, pouvaient risquer leur vie pour supprimer le démon. Evidemment, si l'opération ratait, les deux personnes qui avaient tentées le diable y perdaient la vie, mais en plus laissaient s'échapper l'animal sur le monde. Comme pour achever la chose, il y avait aussi un risque pour Naruto de fusionner avec le renard, laissant alors son corps à la merci de celui-ci.

- Naruto, tu sais, je pense pas que ce soit une bonne idée... Te voir fusionner avec lui.... Ou mourir...

- Si je ne peux plus me comporter librement avec toi, comme bon me semble, je suis déjà mort.

Les yeux onyx s'agrandirent. Il avait raison et Sasuke le savait, leur mort était déjà présente si ils ne pouvaient plus s'aimer librement. Le blond se fichait de devenir hokage si il ne pouvait pas le faire en la compagnie du brun, et ce même brun n'avait plus de raison de vivre sans son blond.

- Tu... Veux qu'on essai ?

-... J'en sais rien, je peux pas te demander de risquer ta vie pour moi.

- Si on meurt ensemble, je vivrait plus que de continuer comme sa.

Les deux amants se regardaient, d'un regard rempli de tristesse et d'amour, de ce regard qui en dit long sur ce que l'on ressent. Ils s'aimaient et préféraient mourir plutôt que de ne plus pouvoir s'aimer comme ils le faisaient.

A suivre...