Une seule est la réponse à la question du chapitre précédant.
C'est la personne ayant malheureusement fait parti de ma vie à ce moment précis. Il avait dû assister à tout : le déroulement de cette journée catastrophique, la suite des évènements qui en découlèrent et malheureusement pour lui, ma déplorable santé mentale et physique.Aujourd'hui je ne vivais plus je ne faisais que survivre.
Les mois suivants l'enterrement de mon arrière grand-mère, j'avais fait de nombreuses découvertes à son sujet. En effet, je me rendais peu à peu compte que je ne la connaissais que superficiellement.
Les secrets fusèrent et n'étaient désormais plus « tabous ». Je redécouvrais de nouvelles facettes d'elle.
Son crétin de premier amour l'avait quitté pour une autre alors qu'elle était enceinte. Elle avait donc, eut un fils. Fils qu'elle avait dû élever seule, jusqu'au jour où elle fit la connaissance de mon grand-père, qui lui l'avait adopté et traité comme son propre fils.
De l'union de mon arrière grand-mère et mon arrière grand-père, étaient nés trois autres enfants. Mais ils perdirent un fils. Un dénommé Nicolas, qui à l'âge de 18 ans avait claqué la porte de la maison familiale. Malgré plusieurs avis de recherches et de fouilles dans différentes villes et cimetières, plus aucunes personnes n'avaient eu de nouvelle le concernant.
Puis quelques années plus tard, ce fut son mari qui y était passé. Ancien mineur, lors d'un éboulement minier, il avait été recouvert de pierres. Ce fût trois de se collègues et amis qui lui portèrent secours et allèrent le libérer des décombres. Malheureusement il perdit la complète fonction de ses jambes et resta paralysé assis dans un fauteuil roulant. Il succomba à la mort lors un an après ma naissance, à la venue de Noël.Même en ayant aucun souvenir de celui-ci, je peux vous assurez que ce Noël n'a du pas du être gai.
Elle était devenue, d'après ce que j'avais pu entendre, froide, aigrie par sa triste vie.
Qui rêverait d'une telle vie après tout.
Je me disais souvent que mon arrière grand-mère avait été une battante, un roc, une vraie Warrior comme on en fait plus.
Malgré tout, mon sourire s'effaçait et se faisait de plus en plus rare sur mon visage.De temps en temps, je pensais à elle.
Je me demandais très souvent si elle avait fini par retrouver son défunt mari et son fils « fantôme ». J'espérais de tout cœur qu'elle se plaisait là où elle était. Je m'imaginais fréquemment ce qu'elle faisait là haut. S'il y faisait bon vivre, si elle pouvait nous observer depuis les nuages, si elle avait retrouver sa jeunesse en quittant son corps âgé, si elle souriait, si elle prenait soin de nous montrer le chemin.Finalement, je me demandais s'il y avait une seconde vie dans les nuages après la mort.
Les mois défilaient à vitesse grand V et bientôt ma semaine de stage en entreprise s'approcha.
Ma mamie, ayant également un passé catastrophique, sur lequel je ne m'éterniserais pas, n'avait fait qu'une légère dépression. Nous l'avions soutenue du début à la fin, sans relâche et sans qu'elle puisse se demander ce qu'elle aurait pu faire autrement ou si elle aurait pu passer plus de temps avec sa mère. Elle passa plusieurs mois chez ma tante qui l'avait accueilli à bras ouverts. Elle vivait au quotidien avec eux et malgré le fait que certaines larmes glissaient sur ses joues, les enfants de ma tante lui prirent un maximum de son temps, ce qui ne fit qu'accélérer le deuil de sa mère. Ses trois enfants avaient beaucoup aidé dans son deuil. Elle arrivait alors peu à peu à sourire, rire et de temps à autre on pouvait ressentir que bientôt sa joie referait surface.La nouvelle semaine qui commencerait dans moins de 4h, annonçait le début de mon immersion dans le monde du travail.
Nous étions le dimanche 14 juin 2015. Il faisait déjà nuit noire et de légères gouttelettes d'eau s'écrasaient sur les carreaux. Il commençait à pleuvoir.
Comme par hasard.
Intérieurement je priais pour qu'il ne s'agisse que d'une fine pluie et non d'un gros orage.
La journée, nous avions eut droit à de belles éclaircis pourtant. Malheureusement, il fallait que les maigres rayons de soleil soient remplacés par une légère pluie. J'aimais le bruit apaisant que faisait l'eau de pluie lorsque celle-ci rencontrait les vitres des fenêtres.Vous devez sûrement penser : «Oh ! C'est beaucoup trop cliché, jamais cela ne s'est réellement déroulé comme tel !» Et bien, laissez-moi vous dire que je m'en souviens comme si c'était hier dans les moindre détails. Et tout s'est désastreusement déroulé comme dans mon récit.
Nous avions prévu de regarder un film de 2013 : Die Hard : belle journée pour mourir.
Je ne sais encore aujourd'hui pas, si le film n'était pas un appel au secours. Ce ne pouvait pas être une simple coïncidence. Rien que d'y penser j'en ai les frissons.
Malgré le fait que je devais me lever assez tôt le matin, j'avais regardé Die Hard dans son intégralité.
J'aimais beaucoup, d'ailleurs j'aime toujours, les films de science fiction et d'action américain. Les films à l'eau de rose, très peu pour moi.En lisant le programme télévisé j'avais opté pour ce film. L'intrigue avait accroché dans mon esprit. Le nom me paraissait pas mal non plus.
Aussi étrange que cela puisse paraître j'avais laissé mon esprit divagué pendant le film. J'avais loupé certaine scène. Des scènes peu importantes, car malgré mon attirance envers ce genre de films, les actions avaient toutes été déjà vus et revus dans d'autres films. On pouvait facilement deviner l'épilogue du film avant même d'arriver en son milieu.
Mais c'était sans savoir qu'au même moment, dans un village proche du nôtre, une autre personne était en train de quitter son corps pour laisser filer son âme vers cieux.
DIE HARD : horrible journée pour mourir.
_________________________________________________________________________________
Pour ceux qui souhaiteraient vérifier la véracité de mes mots sur le programme télévisé, je mets les liens à votre disposition ci-dessous :
http://playtv.fr/programmes-tv/ce-soir/14-06-2015/
http://www.francetvinfo.fr/meteo/meteo-france-2/video-la-meteo-du-dimanche-14-juin-2015-a-19h55_951535.html
VOUS LISEZ
A Part Of Me
Teen FictionComment font-ils, tous ces gens, pour vivre et être heureux ? Je les envie tant... Moi mon monde s'est arrêté. Il a cessé de tourner, de s'illuminer et de rayonner. Il est devenu froid, terne, triste et lugubre. Je n'arrive plus à vivre, sourire, ma...