[Terminée] Tu Es Mon Futur | Tome 1

14° Chapitre

Michael : Et tu le crois ?

Moi : Sincèrement, ... J'en sais rien Michael. Parce que d'un côté, un nouveau couple qui ne passe pas à l'acte avant un bon moment est « normal » pour moi mais d'un autre côté ... d'un autre côté, quand je repense à ta relation avec Lisa-Marie, à chaque fois que tu allais la voir, c'était pour des parties de jambes en l'air. Donc je me dis, soit tu as choisi de faire les choses au mieux donc tu te montre patient, soit ... Eh bien en réalité, tu vas voir ailleurs pour du sexe.

Michael : Ok p'tit Schtroumpf, je vais te dire quelque chose. Ça fait presque deux mois qu'on est ensemble et franchement, je ne me suis jamais sentis aussi bien dans une relation. Je ne sais pas comment t'expliquer. Depuis que je suis avec toi, je n'ai pas cette envie d'aller voir ailleurs. Toutes les femmes que je vois autour de moi n'ont pas autant d'importance que toi depuis qu'on forme un couple. Je sais pas, j'ai l'impression que tu m'as transformé. Que tu m'as fait devenir un meilleur partenaire. Que tu m'as fait devenir une meilleure personne. Je crois vraiment en nous et je vais t'avouer que c'est la première fois que je crois en une relation dans laquelle je suis impliqué. Depuis que je suis avec toi, je suis arrivé à m'imaginer un futur. Un futur où tu seras ma femme. Un futur où tu seras la mère de mes enfants. Un futur où quand je serais vieux sans cheveux et sans dent, la femme qui sera encore à mes côtés à observer nos enfants et nos petits-enfants sera toi – peut-être même qu'on sera assez vieux pour voir aussi nos arrières petits-enfants. Je m'imagine tout simplement en train de vivre tout le reste de ma vie avec toi, à mes côtés. Et personne d'autre. Loren, tu es mon futur.

Mon dieu, j'ai les larmes aux yeux !

Moi : C-C'est vrai ? Tu ne me mens pas ?

Michael : Dans ce cas, je serai un excellent menteur ! Le meilleur du monde même !

Sans réfléchir, je saute dans ses bras et le serre fort contre moi en laissant couler des larmes sur mes joues.

Moi : T'es le meilleur, Michael ! T'es la seule personne à m'avoir dit de si bonnes paroles, t'as pas intérêt à me mentir, sinon je te fracasse la tête !

Il resserre son étreinte. Mais peut-être un peu trop, j'en sais rien. Je ne sais pas si mon maquillage est parti. Mon dieu, s'il voit le suçon. Il va me tuer.

Michael : C'est toi la meilleure, p'tit Schtroumpf.

Soudain, je me raidis et relâche l'étreinte pour pouvoir regarder Michael dans les yeux. Ne sachant pas ce qu'est devenu le maquillage, je mets une main sur le suçon pour continuer à le cacher encore un peu.

Michael – haussant un sourcil : Qu'est-ce qui a ?

Moi : Michael, ... si on voit tout les deux notre futur ensemble, alors il ne faut plus de cachotteries. Et il faut commencer aujourd'hui, je pense. Donc il faut que je te dise quelque chose. Ça ne va sûrement pas te plaire mais il faut que je te le dise, j'en ai marre de me cacher.

Michael : ... De quoi ? C'est grave ?

Moi : Le fait est grave mais je pense que pour notre couple, c'est rien. Je veux dire, c'est pas ça qui va tout détruire ... si tu me laisse t'expliquer la raison de ce truc.

Michael : Le truc sous ta main ?

Moi : Ouais ...

Michael : P'tit Schtroumpf, me dis pas que c'est un suçon et que tu me l'as caché ! Je t'en supplie.

Bon, du coup j'ose plus enlever ma main de cette horrible chose. 'Fin, je dis « horrible » parce que ça vient de Prince, ça viendrait de Michael je ne le verrais pas pareil. Franchement, je vais vous dire la vérité : j'ai peur du regard que Michael me lance. J'ai vraiment l'impression qu'il va me tuer !