Je prends la cigarette en question mais je ne la fume pas, je veux en discuter avec Michael. Je ferme la fenêtre et décide d'aller l'attendre dans ma chambre. Pour patienter, j'envoie un message à Josh pour savoir si lui et Peyton peuvent venir au plan d'eau demain après-midi pour qu'on puisse se revoir. Chose faite, Michael arrive à ce moment dans ma chambre. Il m'embrasse la joue amoureusement.
Michael : Ça va mieux ?
Moi : J'en sais rien.
Michael : Tu peux m'en parler tu sais. C'est ça qu'ils font dans les couples, ils parlent aussi.
Moi : Mmh ... En fait, c'est plusieurs petites choses qui me tracassent.
Michael : Je sais.
Je relève la tête pour le regarder dans les yeux.
Moi : Quoi ?
Michael : Je sais que c'est « plusieurs petites choses qui te tracassent ».
Il reprend mes mots tout en mimant les guillemets avec ses doigts. Ça me fait sourire. Il s'installe à côté de moi sur le bord du lit et passe son bras autour de mes épaules pour me rapprocher de lui.
Michael : Aller, dis moi tout. Je t'écoutes p'tit Schtroumpf.
Moi : Je ne sais pas par où commencer ... Bon, ok.
Je me lève pour aller chercher le bout de papier sur lequel est inscrit un numéro de téléphone qui m'est inconnu. Le papier en main, je reprends place aux côtés de Michael.
Moi : J'ai trouvé ce bout de papier dans le canapé, quand je cherchais le paquet de cigarettes cette nuit. J'ai réfléchi et personne n'est venu ces temps-ci à l'appart'. Ça ne peut être qu'à toi et du coup je me demande à qui peut bien être ce numéros ...
Michael : ... C-C'est ... heu le numéros d'un de mes collègues.
Mon pote, prends des cours de mensonges si tu veux me mentir !
Moi : Non, si je parle avec toi c'est pour mettre les choses au clair Michael. Pas pour apprendre des mensonges, sinon on peut aller se coucher tout de suite.
Je le vois déglutir difficilement. Ce comportement m'inquiète. Et si Prince avait dit juste ? « S'il ne fait rien avec toi, il le fait sûrement avec quelqu'un d'autre ! » Un frisson me parcours tout le corps.
Moi : Est-ce que tu fumes ?
Michael : Ben tu sais bien que non.
Moi : Écoute, t'es grillé. Si quelqu'un est venu, femme ou homme, c'est toi qui l'a fait venir à l'appart'. Pas moi. Alors maintenant dis moi à qui est ce numéro et à qui est cette putain de cigarette.
Je prends l'objet en question et lui montre.
Moi : Michael, si t'as fais ou si tu fais quelque chose dans mon dos que je pourrais mal prendre... c'est le moment pour toi de tout me dire.
Michael : Loren ...
Il souffle difficilement en détournant le regard. « S'il ne fait rien avec toi, il le fait sûrement avec quelqu'un d'autre ! »
Michael : Quand t'es sortie prendre l'air samedi, Lisa-Marie est venue.
Moi : T'es sérieux ?!
Michael : Et vas pas croire que c'est moi qui l'ai appelé. Elle est venue d'elle-même.
Moi : Et pourquoi est-elle venue dans ce cas ? Te soulager ?
Michael – haussant un sourcil : Me soulager ?
Je pensais qu'il allait comprendre où je voulais en venir mais bon ... je baisse mes yeux en peu plus bas pour lui faire comprendre. Ouais, il a dû comprendre puisqu'il rougit.
Michael : Oh ! Euh non, elle voulait que je revienne vers elle mais j'ai dit non. J'ai dit non parce que je suis avec toi et ... et je suis bien avec toi !
Moi : Ça n'explique pas le numéros et la cigarette ...
Michael : Et bien, ça doit sûrement être à elle puisqu'elle s'est assise sur le canapé et avant de partir elle a sortie une cigarette, l'a allumé puis elle l'a tirée une taffe dedans et elle l'a mi dans le cendrier. J'ai pas compris le délire mais c'est ce qu'elle a fait.
Moi : Elle est chelou cette fille ! Tu te rends compte du gaspillage qu'elle fait !
Michael : Ouais et c'est pas toi qui va finir cette saleté !
Il prend la cigarette, l'arrache puis l'effrite dans notre poubelle de chambre.
Moi : De toute façon, je ne comptais pas la finir celle-là, elle a posé ses lèvres dessus !
Michael : Heu ... c'est mon ex, ce qui veut dire qu'elle a déjà posé ses lèvres sur moi. Sur tout mon corps même !
Moi : Ouais bah ça va. Si elle te manque, t'as cas retourné vers elle ! Je sais bien que quand tu allais chez elle, ce n'était pas pour jouer au Monopoly !
Michael : Oh p'tit Schtroumpf, arrête de penser à ça. On était pas ensemble encore, j'avais le droit de le faire.
Moi : Hey, je sais. En parlant de sexe ...
Michael : Quoi ? T'en as envie là ?
Moi : Heu ... non, pas tout à fait. Ce matin, Prince est venu me parler.
Michael : Quoi ?! Il est carrément venu sur ton lieu de travail pour pouvoir te parler.
Moi : Ouais et pas que ... Pff ce p'tit con, m'a mis des doutes à propos de ton comportement Michael ...
Michael : Pardon ?
Moi : Attends, je t'explique. On parlait puis on a fini par s'énerver et il a finit par me demander ce que tu avais de plus que lui. Je lui ai dit que par exemple toi tu ne t'es pas amusé à aller plus loin avec moi après un peu plus d'un mois de relation alors que lui, au bout de quelques jours, il voulait qu'on passe à l'acte. De là, il a dit un truc qui me tourne dans le cerveau depuis ce matin ...
Michael – serrant les dents : Il t'a dit quoi ?
Moi : Il m'a dit : « S'il ne fait rien avec toi, il le fait sûrement avec quelqu'un d'autre ! »
Michael : Et tu le crois ?
Moi : Sincèrement, ... J'en sais rien Michael. Parce que d'un côté, un nouveau couple qui ne passe pas à l'acte avant un bon moment est « normal » pour moi mais d'un autre côté ... d'un autre côté, quand je repense à ta relation avec Lisa-Marie, à chaque fois que tu allais la voir, c'était pour des parties de jambes en l'air. Donc je me dis, soit tu as choisi de faire les choses au mieux donc tu te montre patient, soit ... Eh bien en réalité, tu vas voir ailleurs pour du sexe.
Michael : Ok p'tit Schtroumpf, je vais te dire quelque chose ...
__________
Avant dernier chapitre de ce tome.
En espérant qu'il vous ai plu ! :)Le dernier chapitre sera posté dimanche.
La publication du deuxième tome démarrera lorsqu'il sera entièrement rédigé. Sachant que pour l'instant, je n'ai écrit que deux chapitres.
VOUS LISEZ
[Terminée] Tu Es Mon Futur | Tome 1
Fanfic[Tome 1 terminé] Dans cette fiction, Michael Jackson n'est pas une star et nous serons en 1980.