Maria & La Classe de Nuit

Chapitre six

Je n'eu pas le temps de cligner des yeux qu'il était déjà tout contre moi, son torse était presque collé au miens et nos visages face à face. Il émanait un parfum envoûtant.

Il ouvra la bouche et je vis ses canines pointues et aiguisées.

Mon corps tout entier trembla de peur, je pris conscience que tout cela était vrai. Les yeux rouges, la vitesse , le contrôle sur mon esprit, ce n'est pas de la magie. Comment n'ai-je pas pus y penser avant...

-Tu es sûre de toi ? Murmura-t-il à mon oreille.

-Non ! Laisse moi tranquille !!

Je le repoussai violemment et prise par la peur et l'angoisse d'être encore une fois la plus faible , les larmes montèrent. Je m'écartai brusquement de lui et partis en courant.

Il ne chercha pas à me retenir.

En claquant la porte, je me retrouvai alors dans un long couloir dont les deux extrémités semblaient descendre.

J'entendis quelques bruits venant de la droite alors je pris à gauche.

Comme ces allées sont ternes ! Toutes les fenêtres, on été remplacées par un bloc en béton, étrange. Mais bon, pas le temps de réfléchir à ça ! Je ne sais pas où je me trouve, quelle heure il est et encore moins comment sortir d'ici.

J'accélèrera le pas et pris un immense escalier circulaire , le genre où l'on en voit pas la fin.

Je marchais encore et encore quand soudain, adossé à un mur, je vis le garçon d'hier dormant contre l'arbre.

Je me rabattue soudainement dans un renfoncement en espérant qu'il ne m'ait pas vu.

J'aimerais m'énerver contre lui et ainsi de suite, mais ... À vrai dire cette idée que ce soit lui aussi un vampire m'effraie.

Mais trop tard , en plein silence, il cria :

-Maria, je sais que tu es là. Sors j'ai quelque chose à te dire.

Punaise, ais-je été si indiscrète pour qu'il me remarque.

Je sortis de ma cachette et il leva la tête en ma direction.

Ses yeux avaient changé depuis la dernière fois, ils étaient d'un bleu pénétrant et s'accordaient parfaitement avec sa chevelure sombre.

Qu'ont-ils à être aussi beau, on dirait des mannequins !

Bon, il faut que je me ressaisisse !

-Ne sois pas si timide, approche. dit-t'il à voix basse

-Alors comme ça que tu as tenté de m'attaquer hier soir puis tu m'as fait oublier mes souvenirs avec une espèce de trace ! Dis-je

-Je ne sais pas ce qui m'a pris , lorsqu'on me réveille si violemment, j'ai des réflexes assez .... Brutaux. Excuse moi si je t'ai fait peur.

-J'ai vu Edvin te ramener dans une des chambres du manoir, il t'a ... Dis pour nous ?

-Oui et je suis partie en courant.

-Typique des humains !

-Bref, je ne suis pas rassuré à vos côtés alors pourrais-tu me laisser dans mon périple jusqu'à la porte de sortie ?

-Non, je vais, je te raccompagner, tu es paumée.

Il me reconduisit en effet jusqu'à la porte d'entrée et soupira après un simple "salut".

Une fois rentrée à l'internat, Jess dormait , je vis alors l'heure : 01:00.

Demain risque d'être, une journée, éprouvante.



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