Chapitre 6, partie 2

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Point de vue d'Adam

Je savais parfaitement depuis le début, dès qu'Albert m'avait dit que je ne ferai pas cette mission en solo, avec une jeune recrue qui avait finit major de sa promotion en plus de ça, que toute cette mission se révélerai être un véritable fiasco.

Et il a fallut que je tombe sur un petit bout de femme absolument irrésistible, adorable et avec un corps de rêve.

Son dossier était vraiment impressionnant mais j'ignorais pourquoi ce fils de pute de Visardo l'envoyait sur cette mission suicide. Il sacrifiait l'un de ses meilleurs agents, c'était incompréhensible.

Elle et moi avions travaillé 5 mois ensemble à rassembler toutes les informations nécessaires (que j'avais déjà, mais il ne fallait pas grillé ma couverture) avant de partir dans la jungle pour infiltrer les Marras.

J'avais déjà une couverture au sein du MS-13, mais en réalité je suis au service des russes. Et mentir à ce petit bout de femme, savoir qu'elle allait probablement se faire tuer me fis énormément de peine, bien plus que je le voudrait. Je ne savais même pas pourquoi je n'étais pas aussi indifférent qu'à mon habitude avec elle. Peut être parce que c'était la personne la plus loyale que je connaisse. Et la loyauté se fait rare de nos jours.

Sans compter qu'en plus de ça j'étais incontestablement attiré par elle. Comme si ça ne suffisait pas. Et je peux vous dire que je me suis retenu pendant ses5 mois pour ne pas tenter quelque chose, mais il le fallait, pour nous deux.

Les choses sont devenu encore plus compliquées pour moi, une fois dans la jungle, j'avais beau me comporter en parfait connard avec elle, arrogant et prétentieux, à essayer de l'ignorer, rien à faire, j'étais toujours attiré. Peut être même plus qu'avant.

Et puis, la nuit qu'on a passé ensemble, je vous assure que je me suis fait violence lorsque j'ai senti son corps contre le mien, pour ne pas l'embrasser, pour ne pas la toucher, pour ne pas la prendre sauvagement, pour ne pas l'entendre crier mon nom toute la nuit, pour ne pas qu'elle me supplie d'en finir avec elle et de lui donner ce qu'elle attendait, pour ne pas me perdre en elle, la comblant de plaisir.

Évidemment, il a fallut que je la vois nue, le lendemain, dans la rivière. Je suis certain qu'elle m'a cru quand je lui ai dis que je ne l'avais pas vu. Là encore je ne m'étais fait violence pour ne pas retirer tous mes vêtements et la rejoindre dans ce décors paradisiaque afin de lui faire subir des tas de choses, toutes plus sales les unes que les autres.

J'avais faillis exploser de rire lorsque j'avais vu sa culotte avec des licornes. Sérieusement, comment était-ce possible qu'un bout de femme aussi sexy qu'elle porte ce genre de sous vêtements ? Mais c'est dingue comme elle m'attirait !

Pourquoi elle, pourquoi ?

Mon attirance pour elle frôlait presque l'obsession, et je m'en étais rendu compte au moment ou celle-ci s'est faite enlever par Javier.

Mais ils n'étaient plus censé être là depuis longtemps, et quand je l'ai vu prise en otage j'ai littéralement pété un plomb. Surtout que j'avais croisé son regard, elle était terrorisée et je ne pouvais rien faire pour elle. Rien de tout ça n'était prévu ! Ils n'auraient pas du être là.

J'ai d'ailleurs faillit faire griller ma couverture auprès de Javier quand je me suis rendu dans l'autre planque des marras. J'ai littéralement pété un plomb et je voulais absolument la voir, ce qui ma valu un coquard par Alejandro. Mais il m'a permis de me rendre compte que j'étais en train de merder et je me suis ressaisis dans la foulée.

Dès que j'ai eu une occasion,je me suis éclipsé pour téléphoner à Sergueï qu'il me sorte delà car toutes mes couvertures allaient être grillés s'en était certain. Et surtout pour qu'il la sorte des griffes de Javier, je savais qu'une fois qu'il aurait fini de l'utiliser, il la butterait.À ma grande surprise Sergueï accepta, bien qu'il m'ait demander de la refroidir peu de temps avant. Le fait que ça soit moi qui lui demande un service l'a peut-être aidé à le convaincre.

Ensuite, dans la planque duMS-13, lorsqu'elle m'avait aperçu, elle c'était jeté sur moi pour me prendre de ses bras. Ce contact me blessa, je lui mentais depuis le début, elle n'avait aucune idée de qui j'étais réellement, de quel monstre je suis, car mes mains sont loin d'être propres. Beaucoup de sang s'y trouve. Beaucoup trop pour un seul homme. Et je détestais la façon qu'avait Alejandro de la reluquer sans arrêt et d'insinuer des sous entendus lourd de sens.

La suite vous la savez déjà. Sergueï avait organisé avec Javier un rendez-vous, il nous reprendrait sous son aile à ce moment là. J'avais faillit avaler de travers quand je l'ai vu sortir, habillée comme ça, cette robe la mettant parfaitement en valeur, et cette bouche. Ce rouge carmin qui me donna instantanément un vertige. J'imaginais ses lèvres sur moi, entourant mon membre, et je dus me retenir encore une fois pour ne pas lui sauter dessus.

J'ai serré les points plus d'une fois devant tous les regards plus qu'insistants de tous ces chiens qu'on a croisé après. J'ai faillis sortir plusieurs fois de mes gonds, surtout quand Yuri à posé sa main dans le creux de son dos. Il avait exprès de me fixer en faisant ça ! Et en plus de ça j'avais vu Lou réagir à son contact. Enfin c'était pas le moment de me faire remarquer ni de faire le jaloux, je devais attendre que Sergueï nous sorte de là avant tout et faire profil bas.

Serre les points.

Le regard qu'elle m'avait lancé quand Sergueï lui avait demandé de me questionner à propos de mon rôle dans cette mission me remplit de peine. Elle c'était sentit trahis, et c'était ce qu'elle était malheureusement. Un sentiment immense de culpabilité me saisit, j'avais trahit ma belle, mon petit bout de femme, je ne savais même pas si elle arriverai à me pardonner.

Lorsque je relevais enfin les yeux sur elle, je vis qu'elle avait perdu tout espoir que je sois de son côté, son regard était chargé de haine et d'une colère. Je suis certain que si Yuri n'avait pas son flingue collé contre sa tempe elle serait sur moi à me rouer de coups pour se décharger de sa colère. Et je la laisserai faire, c'était mérité. Quant-à Yuri, il semblait me narguer avec son regard, son bras autour du corps de ma belle, faisant ressortir sa poitrine.

Sa poitrine...

Calme tes ardeurs mon vieux !

Cela faisait plusieurs minutes que je marchais de long en large le long du couloir, plusieurs heures après que Javier ai débarrassé le planché. Il fallait que je la vois, que je lui parle, que je m'explique avec elle. J'ai été voir Sergueï, et je lui demandé si je pouvais aller la voir. Il m'a regardé avec étonnement avant de dire oui. J'allais enfin pouvoir essayer de m'expliquer avec elle.

Le regard noir qu'elle me lança lorsqu'elle s'aperçut que c'était moi me fis presque regretté d'être venu. Ça s'annonçait compliqué..

J'avançais d'un pas prudent, prêt à subir les foudres que j'avais attiré sur moi.

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