II. Liés.

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Je regarde l'heure, 23h14. Mon seul et unique camarade de chambre est assez étrange, il mâche ses mots quand il parle, au passage, à toute allure, ne regarder pas les gens dans les yeux et réagit assez impulsivement mais il n'a pas du tout l'air stupide, il a même l'air trop intelligent. Nos chambres sont de seulement deux élèves. Nous avons une pièce commune entourée de nos chambres. Notre maison est en grande partie dans ses couleurs, orange et doré. Oui, je suis bien chez Phïnixa, même moi je n'y aurais pas cru, je détiens peut-être de la bienveillance mais pour ce qui est du courage, je n'ai jamais pu l'apercevoir.

- Aiden... Aiden, tu dors ? me demanda mon colocataire.

- Non, pourquoi ? J'aurais plutôt dû être chez les Tōlla,sagesse et curiosité font déjà un peu plus parti de mes capacités.

- Pour rien. Je l'entendis s'enrouler dans ses draps. Bonne nuit.

- Bonne nuit Laurys.

Je crois qu'avec cette école, je vais faire un suicide dans l'heure qui vient. Ils ne pouvaient pas mettre un simple réveil, non, ça aurait été trop facile, ils ont été obligés de nous réveiller avec un Karoya, un oiseau chantant chaque jour une nouvelle mélodie à chaque heure passé, je peux vous dire qu'il me tape déjà sur les nerfs. Il reste dans notre chambre tant que nous ne nous sommes pas levé, on ne sait pas s'habituer à son chant, il vient se coller à nos oreilles pour ensuite repartir et à nouveau revenir, je crois que je vais l'étrangler de mes propres mains.

Il reste collé à mon oreille, j'imagine que Laurys s'est levé. Rien à faire, je ne me lèverai pas, il pourra faire ce qu'il veut, je lui tiendrai tête. Les minutes passent et il chante encore et encore, sans s'arrêter, il doit s'épuiser, c'est impossible qu'il tienne.

- Si tu comptes le faire taire avec la durée, c'est impossible, me dit Laurys comme si il lisait dans mes pensées.

- Je suis sûr qu'il va se fatiguer.

- Ma mère me réveillait avec ce spécimen d'oiseaux, je peux te promettre qu'il restera là.

- Tu avais un spécimen fantastique chez toi ?

- Oui, tu as oublié ? Les familles possédants deux parents avec des pouvoirs on le droit de vivre d'avoir ce genre d'espèce chez eux.

C'est vrai, j'avais oublié que si un les deux parents possèdent des pouvoirs, la famille a le droit d'utiliser la magie dans son habitation. Si nous habitons du côté magique, nous avons toujours le droit de l'utiliser, peu importe où tu te trouves.

- Tu habitais de quel côté ? demandais-je.

- Chez les Norses.

- Pourquoi tes parents ont décidés de vivre là ? Après tout, tant qu'ils ne savaient pas si tu avais des pouvoirs, vous pouviez rester là, dis-je en m'asseyant sur mon lit, ce qui fut taire cet oiseau de malheur.

- Mes parents ne voulaient pas devoirs tout recommencer depuis le début dans une toute autre ville surtout qu'ils ont aussi tout les deux, toujours vécu du côté Norse, leurs parents étaient à tous les deux sans pouvoirs.

- Je comprends, de toute façon, ce côté su monde est une horreurs.

- Tu trouves ? Je me mis à le regarder.

- Je hais cet endroit. Il ne répondit pas et se mit à s'habiller.

Nous devons porter une simple chemise blanche, inséré dans un pantalon droit, comme ceux des costumes. Nous avons le symbole de notre maison sur la poche posée à droite, sur notre poitrine. Les filles ont exactement la même tenue sauf que leurs pantalons sont plus droit sur la fin.

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