La marque

VIII. Qu'est-ce que j'avais dit ?

- Bon, je piquerai des caleçons et des chaussettes à mon frère et une de ses brosses à dents jusqu'à ce que mes parents m'envoient mes affaires.

- Mais c'est dégoûtant ! Tu vas porter ce que ton frère a déjà porté ?!

- Est-ce que tu sais la quantité de nouveau paquets qu'a Adam dans sa chambre ? Il a acheter au moins dix paquets avant de partir, il est assez paniqué à e avoir plus assez, dis-je en approchant mon visage du sien.

- Donc, il a des sous-vêtements encore jamais portés dans sa chambre ?

- C'est ce que je viens de dire.

Je m'enfoui à nouveau dans mon siège en croisant les bras.

- Et combien a-t-il de brosses à dents ?

- Quatre.

- Quatre ?

- Ça fait peur, hein ?!

- Pour tout te dire, je trouve ça mignon, fit-elle timidement.

- Ne me dit pas que tu l'aimes déjà ?!

- Mais pas du tout ! répondit-elle du tac au tac.

J'arqua un sourcil et elle détourna la tête, les joues aussi rouges que ses lèvres. Je la fixa un instant, un léger sourire aux lèvres. Je me mis à fixer ses yeux, je n'avais jamais remarqué qu'ils étaient aussi beau. Ils sont d'un vert claire magnifique, ses yeux sont grands et ont une légère forme en amande, c'est vraiment joli.

- Tu lui plais, dis-je brusquement.

- Qui ça ?

Elle tourna son visage vers moi et se mit à me fixer dans le blanc des yeux.

- Ne fais pas semblant de ne pas avoir compris de qui je parle.

Elle souffla doucement. Ce n'était pas de l'agacement, ça sonnait plus comme si elle y avait déjà pensé et n'avait pas réussi à répondre à la question qu'elle se pose.

- Sache que si tu lui plais, il ne tardera pas à te le faire comprendre, il est entreprenant.

- Je ne pense pas que je suis son style de filles.

- Détrompe toi. Je connais mon frère, tu es vraiment son genre.

Elle fit un léger sourire de satisfaction tout en posant ses doigts devant ses lèvres.

- Par contre, ne lui parle pas de ton fantasme sur mes fesses, il ne faudrait pas le rendre jaloux.

Je lui fis un clin d'œil et elle leva les yeux au ciel.

- Les fesse d'Adam sont bien plus belle que les tiennes.

- Menteuse !

- Bon, d'accord, peut-être que les tiennes sont un poil léger plus intéressante mais sur tout le reste, il est bien mieux que toi.

- Merci, ça fait toujours plaisir. Au moins, j'ai de belles fesses.

Nous restâmes à rien dire durant quelques minutes. Je vis qu'elle était en plein questionnement et à mon avis, c'est toujours à propos de la même chose.

- Il ne va pas tarder à t'embrasser, ne te tracasse pas avec ça.

- Rho, arrête.

Elle rit.

- Je ne dis que la vérité, insistais-je en posant ma main sur mon cœur comme signe d'honnêteté.

- En parlant de tout ça, il faudrait que tu arrêtes de conjecturer sur Lina, c'est Laurys qui l'intéresse.