La marque

Prologue.

INFO EXTRÊMEMENT IMPORTANTE À LA FIN DU CHAPITRE QUI CONCERNE LA MANIÈRE DONT VOUS DEVREZ LIRE CETTE HISTOIRE PUISQU'ELLE EST À QUATRE MAINS.

Je me réveil par les cris de mon frère jumeaux, Adam. Non, ce ne sont pas des cris de douleurs ou même de peurs mais de joie. Je ne cherche pas à savoir ce que c'est, si il tient à me le dire, il le fera par lui même, je n'ai pas le courage de me lever et j'en ai aussi un tout petit peu rien à faire. En faite, non, j'en ai vraiment rien à faire. En parlant du loup, je l'entends monter les escaliers en trombes. J'imagine que c'est pour se venter, nous n'avons jamais eu une très bonne relation, il est du genre, prétentieux, il aime être à l'avant, montrer ce qu'il sait faire. Je dis que nous nous sommes jamais entendu, mais c'est faux, par moments, nous sommes en collision parfaite, ça nous arrive de passer une journée complète dans la bonne humeur,  en se taquinant et rigolant. Je me rappelle d'une fois, nous avions été nous balader dans les bois et on peut dire que niveau gaffes, on aurait pas pu faire mieux. Nous avons brûler un arbre en oubliant d'éteindre notre feu, je ne sais pas comment nous avions fait pour l'éteindre avec de simples bouteilles d'eau d'un litre mais nous y sommes arrivé. Nous avons été attaqué par un sanglier, fait tomber une ruche, bonjour les piqûres, rien que d'y repenser, mes poils se redressent. Le pire, c'est que nous avions été stupide au point de se jeter dans la boue, en espérant que les abeilles réagiraient comme face à l'eau mais vous devez vous en douter, ce n'est pas comme ça que ça s'est produit, nos jambes et nos fesses en ont particulièrement payés le prix mais ça ne change pas que ça a été l'une des meilleures journées que j'ai pu connaître dans mes 15 années d'existence.

- Aiden ! Au passage, Aiden, c'est moi.

Je ne relève pas ma tête, la flemme comme on dit.

- Aiden, bon sang, regarde ! Je me retourne péniblement, mon regard se pose directement sur sa jambes, qu'il m'affiche en premier plan, il y a une marque, La Marque, celle qu'il a attendu toute sa vie. Je m'assis en un coup, admirant ce simple trait irrégulier et brun foncé qui va du haut à sa mi-cuisse. Tu y crois ? Enfin ! Je pensais que je ne l'aurais jamais. Enfin, si, c'était sûre mais j'ai quand même eu une petite frayeur. 

Ah oui, je n'ai pas précisé ce que représente La Marque. Il  faut savoir que les Sorciers et les Norses, ceux qui ne possèdent aucun pouvoir. Ici, tout le monde peut en avoir, ton frère peut se réveiller le jour de ses 15 ans avec cette marque, indiquant que tu en es un mais toi tu peux ne rien avoir. La majorité des gens ne l'ont pas, je dirais 63% de la population, après, je ne sais pas si c'est juste. Tout le monde rêve d'avoir cette trace sur son corps, elle n'est jamais à la même place que les autres, je pleins celui à qui elle apparaît sur une de ses fesses. Au plus elle va grandir, au plus tu es puissant, bien sûr, elle s'arrête au bout d'un moment, tu ne peux rien y faire, tu seras un grand sorcier, ou pas. Cette trace montre aussi les instants importants de ta vie, mais personne ne sait les déchiffrer, que je sache en tout cas.

Je fais partit des rares personnes à ne pas vouloir être un sorcier, je ne sais pas vraiment pourquoi, je ne veux pas de ces pouvoirs, je ne veux pas espérer toute ma vie d'être un grand sorcier, je ne veux pas que ma vie sois basée sur l'attente, je veux juste être tranquille, rester dans ma petite ville d'Ecosse, là où personne ne me dérangera.

De plus, cette formation nous sépare de notre famille durant toute la période scolaire, sauf à Noël, c'est le seul moment où nous pouvons rentrer chez nous. Je ne veux pas être séparé de ma famille, j'aime vivre avec mes sœurs, mes parents et jusque maintenant, avec mon frère.

- Et bien, félicitation, je suis heureux pour toi. A Noël. Je donne une tape sur sa cuisse avant de m'engouffrer à nouveau sous ma couverture. Oh, et, joyeux anniversaire, dis-je sans émotions.