XVIII. Bon vent.

112 15 10
                                    

-Attention, cachez-vous ! hurlais-jeen me mettant derrière une poutre à l'entrée.

Laurys,Lina et Alice pouffaient de rire et mon frère arriva dans leurdirection sans réellement comprendre la raison de cette agitation.

Durantle chemin du retour qui a été particulièrement long, j'ai eu letemps de légèrement dessoûler, mais vraiment très peux. En toutcas, c'est assez pour que je me rende un minimum compte de ce qui sepasse, mais, je ne parviens pas encore à gérer mes actions et mesparoles.

J'entendismon frère leurs demander ce que je faisais, mais, je ne bougeaispas, espérant qu'il me perde de vue, ce qui n'arriva.

Ils'approcha de moi à pas lents, un sourcil redressé.

-Carapace ! criais-jeune fois qu'il se trouva devant moi.

-Aiden, tu pues l'alcool !

Jene répondis rien, ma carapace me protège.

-Aiden... je te vois.

Mespieds se mirent à courir, sans même qu'il n'eut le temps de s'enrendre compte, je fus dans un autre couloir.

-----------------

Cetaffreux oiseau, si je pouvais, je le tuerais de mes propres mains. Deplus, j'ai un mal de tête affreux, et, il va s'aggraver dès qu'Adamcroisera ma route, et me fera la morale sur les problèmes que peutapporter l'alcool à ma vie.

Jeme préparais à l'allure la plus lente qui puisse être sur cetteterre, alors que Laurys m'attendait dans le salon commun.

Ilfaut dire que cette vitesse vient sans doute de ma cuite d'hier. Jeme doute que je n'aurais pas dû boire, mais, je ne l'avouerai pasauprès de mon frère.

Unefois prêt, nous allâmes manger et, à mon plus grand étonnement,Alice n'était pas encore là à se goinfré comme à son habitude.

-Aiden, entendis-jede cette voix si familière.

Jeme retournais sur sa chevelure blonde et fit la plus belle mine queje puisse montrer.

-Et bien, ta gueule de bois se voit à des kilomètres, fit-ilen s'asseyant à une table vide.

-Ne préfères-tu pas te concentrer sur ta petite amie qui n'est pasencore présente ? C'est assez étrange vu qu'elle n'a jamais étéen retard à un seul repas. Ses cuisses le démontrent bien.

Jeme mis en face de lui et Laurys s'installa à ma gauche.

-Arrête donc. Alice a un très beau corps. Au moins, elle, n'est pasplate comme une limande. Je sais que c'est plus ton style, mais,cesse de la juger.

Jelevais les yeux au ciel, et, les fis se diriger vers la grande porteen bois sombre.

-Oh, ton ami arrive, affirmais-jeen me servant dans le plat.

Circusvint s'asseoir à la droite de mon frère, un sourire aux lèvres.

-Tu t'es réveillé du bon pied, ditAdam.

-Et bien, je viens de découvrir mon pouvoir, et, cela m'enchante, jepourrai passer l'examen dès ce trimestre.

-Et, le quel est-ce ? questionnala chevelure or.

-L'eau. Je l'ai découvert durant ma douche, fit-ilfou de joie.

Quelimbécile ! Pourquoi autant désirer passer ce foutu examen neservant qu'à montrer publiquement à quel point nous ne maitrisonsrien lorsqu'il s'agit de magie. Enfin, que je ne gère rien.

La marqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant