VI. Retour aux sources.

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- Vous vous rendez compte que la situation est grave monsieur Schreave. La magie n'est pas une blague, encore moins quand on a vos capacités, me répéta Dowcraig pour la énième fois.

- Madame, avec tout le respect que je vous dois, je n'ai rien fait, je ne voulais pas, je ne sais pas contrôler mon corps, des flammes sont sortis de mes mains, ça aurait pu lui coûter la vie, vous croyez vraiment que j'aurais aimé risquer sa vie ?

- Mais voyons ! On vous a expliquer durant vos premiers cours que ce genre de capacités peuvent se développer à n'importe quel moment, surtout quand vous êtes énervés. Vous avez bien eu les explications ?!

- Oui, mais... je n'ai pas été très attentif.

- Je vois, fit-elle d'un air sérieux. Le problème dans cette histoire, c'est que l'on m'a dit que mademoiselle Martins et vous avez quelques différents et par malheur pour vous, vous possédez tout les deux la baguette divisée, vous possédez tout les deux d'énormes capacités, vous ne pouvez pas vous autodétruire avec vos baguettes mais avec vos pouvoirs corporels, oui.

- Vous pensez vraiment que je voulais sa mort parce que, oui, nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes ?

- Mais que faites-vous là monsieur Schreave ? Vous êtes dans une des meilleurs école du monde, vous êtes un des marqués et de plus, vous êtes promis à de grande chose, qu'est-ce qui vous prend ? Que cherchez-vous donc ?

- Je n'ai jamais dit que je voulais être ici, on m'y a obligé.

Elle ne répondit pas à ma remarque et garda son visage fermé et sérieux sur son fauteuil aussi vieux que son âge.

- Vous pouvez vous en aller.

- Et ma sanction ?

- Vous estimez que ça changera votre vision sur cette école ?

Je fis non de la tête.

- Vous pouvez disposer, dit-elle en retirant ses lunettes.

Je tourna les talons et ouvrit la porte qui mène à un escalier de trois marche qui nous dirige vers une autre porte. Entre les deux, il y a le vide, autant éviter d'être distrait en passant au dessus.

- Monsieur Schreave, c'est bon pour cette fois mais la prochaine fois, il y aura des sanctions, j'espère que j'ai été claire.

- Oui madame Dowcraig.

Je franchi la porte qui mène à cet escalier au dessus du vide qui lui, nous dirige vers la porte de sortie et m'en alla.

Je marchais dans ces longs couloirs remplient d'élèves même si sur le moment, je ne vis personne, il y a juste moi. Je marche tête baissée, les mains dans les poches, réfléchissant à ce que je vais faire. Je releva la tête au tournant et vis Alice, regardant sa demi-mèche bleu brûlée par ma faute.

J'hésitais à aller la voir, à aller m'excuser. J'avançais, puis reculais, ensuite, je culpabilisais et ça a été comme ça durant une petite minute jusqu'à ce que je me décide à aller la voir.

Elle me vit arriver vers elle et tourna les talons pour avancer dans la même direction à pas rapides. Je couru vers elle et la saisit par le bras.

- Alice...

Elle retira son bras immédiatement et me regarda d'un air interrogateur et à la fois méprisant.

- Alice, je suis désolé, je... je ne voulais pas, tu le sais, hein ? J'étais énervé et ça s'est déclenché, tu le sais, s'il te plaît, dis moi que tu le sais.

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