Chapitre 1 ♠ L

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DISCLAIMER: Attendez-vous à beaucoup de cuteness dans cette histoire.

Je ne savais pas trop si je rêvais ou si c'était bel et bien la réalité, mais je souriais tout de même à cette scène. Le soleil, le bruit des vagues non loin de moi, le cocktail rafraîchissant dans ma main puis mon idiot de fils qui courrait après les mouettes. C'était parfait.

Fini le travail, se lever tôt tous les matins, courir partout parce que je suis une mère célibataire, les problèmes..., ah qu'est-ce que j'aimais cette vie !

C'était étrange, je sentais un corps se collait au miens, un petit corps pourtant Gabe était à une certaine distance de moi. Je sentais des petits doigts ouvrir mes yeux, mais j'étais toujours sur cette plage les yeux fermés.

_Mamaaaaaan, fit une petite voix lointaine, debout il est l'heure !

C'était bel et bien un rêve. Juste un rêve et Gabriel était beaucoup trop enjoué pour l'heure qu'il était. Je le savais parce qu'il se réveillait toujours à la même heure, à côté de lui, un réveil faisait un piètre travail.

_Nonppffm, je marmonnais, encore cinq minutes.

_Non, on ne peut pas se permettre d'être en retard à l'école et puis tu avais qu'à te coucher plus tôt !

Je n'avais toujours pas ouvert les yeux parce que je savais pertinemment que je serais confrontée à la lumière du jour, je prenais le temps de fermer les volets le soir or Gabriel savait comment me faire lever alors tous les matins ils ouvraient les dits volaient pour me faire sortir du lit.

J'avais attrapée le petit corps de mon fils et l'avait enroulé de mes bras. Je ne lui avais pas répondue, je savais très bien que je ne pouvais pas débattre sur le sujet avec cette petite bouille aussi têtue que sa mère alors une fois que je l'avais encerclé, je m'étais retourné dans mon lit l'emportant avec moi et le bloquant dans mon étreinte.

J'aimais particulièrement ces moments-là, ces moments de complicités. C'était là où je regrettais le moins de l'avoir coupé de son monde, où la culpabilité de le priver d'une figure paternelle quittait mon corps. Parce que c'était juste lui et moi et que ça nous suffisait.

Il était parvenu à se sortir d'entre mes bras, il avait quitté mon lit et je souriais en l'imaginant très bien debout face à moi et les mains posaient sur ses hanches.

_Debout maintenant, je t'attends dans la cuisine pour mon petit-déjeuner.

_Et mon bisou du matin ? C'est pas comme ça que tu vas me faire sortir, avais-je dit.

La minute qui suivit, je sentais une nouvelle fois son petit corps sauté sur le lit puis s'abattre de tout son poids sur moi. J'avais enfin ouvert les yeux et j'étais tombé sur son regard bleu et vert malicieux (un mélange de mes yeux et de celui de son père), de ses bouclettes blondes trop longues et complètement en désordre et de ses joues pleines et ses petites fossettes alors qu'il m'éblouissait de son sourire.

_Bonjour maman ! S'exclama-t-il.

Ses lèvres s'étaient posées sur ma joue dans un bisou bruyant et je sentais une nouvelle fois cette boule dans mon cœur, cette boule de bonheur. Chaque matin c'était la même chose, mais je ne m'en lassais jamais. Gabriel était tout pour moi.

Cet enfant était beaucoup trop grand dans sa tête pour ses 5 ans, cela m'effrayait, j'avais peur de le voir grandir trop vite. Mais au fond, c'est ce dont toutes les mères avaient peurs n'est-ce pas ? Cet agissement ne l'empêcher pas d'être un enfant pour autant, alors quand je lui demandais de l'affection il était toujours présent pour me l'a donné parce que je savais qu'au fond il était comme sa mère, il avait besoin d'être proche physiquement des gens le plus possible. Ça ne l'empêchait pas de faire des bêtises, d'avoir peur des monstres sous le lit, de me rejoindre en plein milieu de la nuit... d'agir comme un enfant le ferait, mais parfois c'était à se demander qui était le plus âgé dans cette maison, lui ou moi ?

Juste une collègueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant