PDV Emrys
Mardi 13 Mai 2014
8h00
Il n'est que huit heure du matin quand je sors des bras de Morphée ce qui m'étonne car hier soir avec le boulot, je suis rentré à presque deux heures du mat. J'étais épuisé, sachant qu'en plus, je m'étais "dépensé" dans l'après-midi. Je m'attendais pas à émerger si tôt. Cependant, je suis réveillé et je ne me rendors pas, alors autant sortir du lit. Ce que je fais peu après m'être fait cette réflexion.
Je suis en train de marcher dans le couloir qui mène aux autres pièce, dont la cuisine quand j'entends quelque chose se briser. J'accours aussitôt sur les lieux et découvre Louka, tremblant, les yeux rivés sur un bol en terre cuite, peint en rouge.
- Je...je suis désolé. J'ai pas fais exprès. Je voulais vous faire le petit déjeuner à Jeanne et toi, puis il m'a échappé des mains.
- C'est pas grave, commençais-je à dire en voulant poser ma main sur son épaule
Mais au même instant, il fait un brusquement mouvement de recul, ses avant-bras en barrière de protection au niveau du visage. J'abaisse alors ma main comprenant que je l'ai effrayé et murmure d'une voix douce.
- Lou, c'est moi, Emrys. Je ne suis pas lui. Jamais je ne lèverais la main sur toi. Je m'en fiche du bol, j'en ai plein.
Il place ses mains contre son visage se cachant et fond en larmes. Peiné par sa détresse, faisant attention de ne pas lui faire peur, je le prends dans mes bras, et le laisse sangloter contre mon torse.
- Tu vas t'en sortir Lou, tu vas t'en sortir, ça ira. dis-je tentant de le réconforter
Jeanne surement alerté par le bruit à elle aussi fait irruption dans la cuisine et je ne comprends pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'elle me regarde avec un air de reproche. Calmé quelques minutes plus tard, je dis gentiment a Louka d'aller s'installer au salon, tout en le remerciant pour le petit déj, que je vais me charger d'apporter. Il s'y rend donc et aussitôt Jeanne me dit:
- Tu crois que c'est raisonnable?
- De quoi?
- Le prendre dans tes bras avec les sentiments que tu as eu par le passé...
- Tu voulais que je fasse quoi? Que je le regarde pleurer?
- Evidemment que non mais une telle proximité entre vous, ce n'est pas bon.
- Jeanne, j'ai un copain dont je suis fou amoureux. J'ai eu des sentiments pour Lou par le passé, oui, mais justement c'est le passé. Aujourd'hui, je suis juste son ami, rien de plus. Je prends soin de lui parce-qu'il est mon ami et qu'il est bousillé, c'est tout.
- Si tu le dis Emrys...Je te crois mais ça ne m'empêche pas de penser que d'être si proche l'un de l'autre, c'est dangereux. Faut que tu fasses attention, que tu garde la distance. Comme tu dis, tu as un petit-ami qui mérite vraiment pas de souffrir...
- Ce n'est pas dans mes intentions. Je suis bien et heureux avec lui, y'a aucune raison que ça change.
- J'espère Em, j'espère vraiment.
- Bon on va le rejoindre pour le petit déjeuner?
- Oui mais mes cours d'Aquagym m'attendent.
Effectivement après avoir avalé presque d'une traite un café et à peine croqué dans une tartine, elle quitte l'appartement me laissant seul avec Lou.
- Merci pour le petit déjeuner, c'est vraiment gentil
- De rien, vous m'accueillez, faut bien que je vous aide
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HEMATOMES
RomanceDu haut de ses 24 ans, Emrys à presque tout pour être heureux. Des parents aimants , un appart qu'il partage avec sa coloc Jeanne qu'il adore, et un boulot qui lui plait. La seule chose qui manque à sa vie, c'est un petit-ami. Et ça, sa colocatair...