Chapitre 37 - Tu veux que je reste avec toi?

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PDV Emrys

16h45

Mardi 13 Mai 2014

Il est presque l'heure pour moi de partir travailler quand, le père de Louka fait réapparition dans le salon. Depuis que Jeanne et moi les avions laisser dans la cuisine pour qu'ils se retrouvent, ils n'en sont pas ressorti.  Il à l'air complètement anéanti, brisé. Je n'imagine pas ce qu'il doit ressentir, ça doit être une douleur terrible que d'apprendre que son fils à été battu pendant des années.

- Désolé d'avoir pris tant de temps...il n'arrêtais pas de pleurer dans mes bras, il est tellement détruit...putain comment j'ai pu me faire avoir à ce point. Pourquoi j'ai pas cherché à retrouvé mon fils malgré cette lettre...Merci, merci d'avoir sauver la vie de mon fils...  

- David sait malheureusement très bien manipulé...je me suis longtemps fait avoir moi aussi...alors que tout était sous mes yeux...

- Il l'a battu pendant trois ans...trois ans...

- C'est atroce....

- Ce n'est plus du tout le même garçon qu'avant...il a perdu son sourire...il a plus ses yeux rieurs que je lui connaissais si bien...il l'a complètement traumatisé...

- Oui...Louka n'est plus du tout le même...je m'en veux...j'avais remarqué dès qu'on s'est revu qu'il avait changé...mais ce connard m'a dit, qu'il était dépressif suite à votre rejet et moi je l'ai cru...je l'ai cru comme un abruti...je suis tellement désolé...si vous saviez monsieur.

- Toi, tu as fais quelque chose pour le sauver...moi je n'ai rien fait...

- Vous ne pouviez pas savoir...

- Tu sais ce qu'il nous à dit...quand on lui à expliqué l'histoire de son adoption et le retour de sa mère deux ans après...Il a dit qu'il avait passer les plus belles années de sa vie avec nous, et que si sa mère biologique faisaient un jour sa réapparition, il accepterait de la rencontrer, mais qu'on resteraient toujours ses parents....J'aurais du comprendre que dans cette lettre ce n'était pas ses mots...comment j'ai pu y croire...mon garçon est quelqu'un de si compréhensif...j'aurais du me douter qu'il aurait pas si mal réagi face à cette révélation...  

- Je sais à quel point ça doit être affreux pour vous de n'avoir rien vu, de ne pas avoir su que votre fils vivait un tel enfer...même si je ne suis que son ami, la culpabilité me ronge aussi, je comprends ce que vous ressentez...cette colère, contre vous-même, contre David, cette douleur de voir votre fils aussi mal en point physiquement et psychologiquement, mais il fait qu'on passe au dessus de ça, pour lui. Il a énormément besoin de vous, besoin d'amour, besoin d'être entouré, rassuré. On doit concentrer toute notre énergie à prendre soin de lui, il en a cruellement besoin. 

- Oui tu as entièrement raison. J'ai essayé de le convaincre de repartir avec nous mais il tient vraiment à rester ici avec ta colocataire et toi. Alors si tu as besoin d'argent pour le loyer ou autre on peut s'arranger pour je vous aide avec vos frais. S'il vit chez toi, c'est normal qu'on participe.

- C'est gentil mais ne vous en faites pas, tout va bien pour Jeanne et moi. 

- D'accord mais si vous avez besoin de quoi que ce soit...

- On à besoin de rien nous, c'est Louka qui compte, uniquement lui. Ma meilleure amie et moi, on est là pour lui, on fait ce qu'on peut mais je pense que votre présence sera plus à même de l'aider à se reconstruire. Vous le connaissez, vous savez mieux que moi comment le consoler,  le rassurer...

- On ne s'éloignera plus jamais de notre fils. On va se prendre une chambre d'hôtel au plus près de chez vous et on s'arrangera au plus vite pour déménager et se trouver une location par ici. 

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