HEMATOMES

Chapitre 49 - Tue-moi Em si tu l'ose...

Désolé pour le temps que j'ai mis a écrire ce chapitre, le voici et j'espère que vous aimerez.😘

( Flashback) Quelques temps auparavant, à la sortie du cinéma

15h30 Samedi 31 Mai

PDV Omniscient

L'agent de police chargé de la surveillance de Louka Lefebvre, s'empresse de téléphoner à ses supérieurs pour les informer de la situation.  C'est le Capitaine Durand qu'il a en ligne et autant dire que celui-ci n'est pas du tout content:

- Comment ça , vous les avez perdu!

- En sortant du cinéma, je me suis retrouvé bloqué par la foule, j'ai joué des coudes pour passer mais une fois dehors, je ne les ai vu nulle part. J'ai fouillé aussi les locaux mais rien. Ils se sont volatilisé. 

- Ils n'ont pas pu disparaître comme ça! Comment vous avez pu les laisser partir! 

- Je suis désolé Monsieur...

- J'espère bien Lieutenant Morel! Maintenant on va tacher de récupérer votre connerie! Allez donc vous renseigner pour savoir si l'extérieur du cinéma est équipé de caméra de surveillance. En attendant, je vais envoyer des gars en patrouille pour qu'ils tentent de les retrouver...

Le capitaine soupire et coupe la communication, furieux. C'est lui le chef des opérations et si un de ses hommes a merdé, c'est sur sa gueule que les reproches du commandant et du commissaire vont retomber. Enfin c'est pas le moment de penser à ça. il faut les retrouver. Sans perdre plus de temps, il se rend chez les Lefebvre, histoire d'envoyer quelques uns de ses lieutenants en poste devant la maison, sillonner les rues de la ville.  

Lorsqu'il arrive sur place et qu'il informe ses hommes, les parents de Louka se demandant ce qui se trame et l'origine des messes basses, ne peuvent s'empêcher de s'approcher. Le capitaine se tait immédiatement mais c'est trop tard, ils ont tout entendu. Le père commence a vociférer agacé par l'incompétence des forces de l'ordre et la mère elle, s'effondre en larmes, terrorisé à l'idée qu'il arrive malheur à son fils. Le capitaine Durand tente de les canaliser mais rien n'y fait, et la situation s'aggrave encore plus, lorsqu'un de ses hommes découvre un mouchoir chiffonné dans la chambre de Louka.  Un kleenex qui a visiblement servi de feuille.

" Hors de question que je te laisse repartir entre les mains de ce sale type! On va le rejoindre comme prévu, et j'agirais au moment opportun"

" Qu'est-ce que tu comptes faire?! Il est trop dangereux!"

" Il faut trouver de quoi nous défendre, de préférence un objet discret, que je puisse camoufler facilement sur moi. Quand le moment sera venu, j'attaque. Une fois hors d'état de nuire, on ira prévenir la police"

" Mais ils sauront pas ou sont retenu Em et ta copine."

" T'inquiète qu'ils le feront parler ce fumier"

" Puis si tu dis qu'il a un complice, celui-ci s'inquiétera s'il le voit pas revenir. C'est trop risqué! On va faire ce qu'il dit, tant pis pour moi. L'important c'est ta copine et Emrys"

" Je le laisserais jamais te récupérer Louka. Jamais. " 

Ces quelques mots ne font que confirmer les craintes que redoutait le Capitaine. En effet, selon son lieutenant qui était en charge de les surveiller, les caméras extérieures du cinéma, ont filmés les deux hommes s'empressant de s'éloigner de l'établissement, Louka ne semblant pas du tout forcé par son accompagnant. Le ton monte alors entre le père de famille et le capitaine en charge de l'affaire. Enfin c'est plus le paternel qui hurle, et le policier qui tente de tempéré les choses. Mais rien à y faire, Yoann s'égosille " Mais putain, qu'est-ce que vous foutez encore là!  Retrouvez mon fils!Bougez votre cul! " L'interlocuteur s'apprête à répondre quand la sonnette de la maison retenti. Cela a pour effet de complètement désamorcer les hostilités, alors que les deux se jettent sur la porte pour l'ouvrir. Derrière celle-ci se trouve Jeanne.