Chapitre 4 :

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Le reste de la soirée, je ne la croisa même pas. Je ne bus pas, ne fume pas et reste obstinément dans mes pensées à la chercher des yeux. Je demande si quelqu'un l'a vu et apparemment, elle est rentré chez elle. Après une rapide recherche sur Facebook, je vais chez elle. J'entre sans bruit dans son jardin et cherche la seule lumière allumé, à l'étage. Et merde ! J'escalade avec précaution l'arbre qui, dieu merci, donne sous sa fenêtre puis toque. J'ai l'ai ridicule et je suis en équilibre. Merde, qu'est-ce que je vais lui dire ? Putain, bien jouée Peter ! Elle ouvre la fenêtre et m'interroge du regard, surprise. Elle est magnifique. Je lui fait signe de se taire et j'entre à l'intérieur aisément. Elle court fermer la porte et, ouais, je matte son cul. 

- Qu'est-ce que tu fais là ? me demande-t-elle 

- Je suis venu te parler. 

- Comment es-tu entrée ? 

- J'ai escaladé l'arbre, répondis-je comme si c'était la chose la plus naturelle au monde alors que j'ai encore mal au main. 

- Je n'ai pas envie de te voir. 

Aïe. 

- Pourquoi ? 

- Je suis un pion dans ton putain de jeu ! dit-elle en m'agitant son poignet sous le nez 

Double aïe. 

- Je t'en prie, je jure que je ne feria siren pour te prendre ta virginité Charlène. 

- Laisse-moi. 

- Tu ne le penses pas. De quoi as-tu peur ? 

- De moi, admet-elle. Je ne me fais pas confiance je sais que je te céderais et je ne veux pas. 

- Tu pense à moi ? 

- Je pense à toi plus que je ne le devrais probablement. 

Pause. Je fais une crise cardiaque. Je lui plaît ? 

- Moi aussi. J'ai un deal à te proposer. 

- J'écoute 

- Je te fais tomber amoureuse de moi 

Quoi ? pensais-je quand je prononçais ses mots. 

- Quoi ? dit-elle

Je lui explique le plan et bizarrement, elle accepte. On s'assoit sur son lit. 

- Et maintenant ? demandais-je 

- Maintenant tu t'en va. 

- Ton père ne vis pas ici ? demandais-je

- Non. 

- Tes parents sont séparés ? 

- Non. 

- Mais.. 

- Il est mort. 

- Désolé. Maladie ? 

- Cancer des poumons. 

- Comme ma mère. 

La cigarette me l'a prise et elle a prise son père. Quel connard le cancer. 

- Ah bon ? Je ne le savais pas. Désolé. 

Elle me fait mal au coeur et je l'a prends dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule et je caresse ses cheveux. Je vais ensuite embrasser son cou un nombre incalculable de fois. Sa peau est douce, j'en ai rêvée. Pour être sur de m'arrêter là, je lui embrasse le front avant de partir et de rentrer chez moi, m'endormant en pensant à la douceur de sa peau. 

The Virginity Games : Peter Où les histoires vivent. Découvrez maintenant