The Virginity Games : Peter

Chapitre 13 :

Le soir venu, je tourne en rond dans ma maison et je n'arrive pas à rester en place. Je fais du sport, cours, frappe dans le punching-ball mais rien n'y fait je ne parviens pas à me calmer. Je décide d'aller chez Charlène, je remonte par la fenêtre ouverte et l'observe dormir longuement, avant de sombrer dans le sommeil sur son bureau, un sourire aux lèvres. Elle doit se réveiller car elle allume la lumière et m'appelle. 

- Peter ? 

- Hmm ? 

Je me réveille complètement et sursaute qu'elle m'ai vu. 

- Que fiche tu ici ? 

- Je te regarde dormir, confessais-je, j'ai du m'assoupir

- Va t-en. 

Je la regarde droit dans les yeux, une tête assez triste et je demande

- Je t'en prie, laisse moi t'expliquer... 

- D'accord, cède t-elle

Je passe ma main dans mes cheveux et je débute ma vérité qui me tient à coeur 

- Ca fait quelques mois maintenant, que ces putains de jeux on commencé et que je suis tombé amoureux de toi. Alors oui, dans un élan de peur, peur qu'un autre que moi ne te touche, j'ai menacé mes propres potes pour être sur que je serais le seul à te tenir dans mes bras, à t'aimer et à t'embrasser. J'ai agi comme un con et je m'en excuse. Je t'aime tellement, ça me dépasse. Je ne comprends pas moi-même. Je suis vraiment désolé et je comprendrais que tu ne veuille plus entendre parler de moi mais je ne le supporterais pas. Je veux passer ma vie à dire que tu es à moi. Je ne sais pas quoi te dire pour arranger les choses, je foire toujours tout, putain ! C'est quand je suis avec toi que je me retrouve, et que je me trouve enfin. 

Et je pense chacun des mots que je viens de prononcer. 

- Peter, je ne sais même pas quoi dire. 

- Je te laisserais le temps qu'il faudra. 

- Merci. Et tu es là souvent ? Dans ma chambre au milieu de la nuit ? 

- De temps en temps. Plus souvent récemment. 

- Flippant, commente-t-elle et elle a raison 

- Je sais.

Je décide de m'en aller en sortant par la fenêtre je je rentre chez moi. Je m'allonge dans mon lit et regarde le plafond avant de m'endormir en souriant. Je l'aime, putain de merde.