The Virginity Games : Peter

Chapitre 11 :

Je ne pensais pas que ce soit possible qu'une fille m'atteigne autant. Pourtant, Charlène s'est insinué progressivement dans ma peau, sous ma peau et elle m'a atteint en plein coeur. Pourtant, je viens de la jeter. Je ne suis pas un crétin, bon peut être un peu, mais elle m'a gifler, je ne pouvais pas laisser passer ça. Je m'étais juré de ne pas sombrer dans cette vie stupide, de ne pas m'attacher, lui résister, de ne pas l'aimer. Pauvre petit garçon stupide que je suis. J'ai vraiment cru pouvoir l'aimer ? A quoi bon ? 

En prenant conscience que je l'aime, j'envoie un texto au mec de leurs dire de me rejoindre dans les chiottes. Je vérifie qu'il n'y a personne quand Shawn, Jack, Sasha et Mike font leurs entrées. 

- Putain mec, ça va ? me demande Jack. 

- Non. Ecoutez-moi bien, le premier qui s'approche de Charlène... 

- Tu quoi ? demande Shawn en souriant en coin. 

- Je le défonce.  

- Tu nous menaces ? demande Sasha 

- Putain de merde, ouais et pas qu'un peu. Ce n'est pas la première fois que je vous interdit de l'approcher

Mike reste silencieux et je les regarde un à un. 

- Compris ? 

Ils hochent tous la tête et sortent. Je sais qu'en faisant cela, le risque est que Mike se fixe Charlène comme un objectif mais je m'en branle. 

Je reste quelques minutes dans les toilettes avant de partir dans les couloirs, c'était la putain de récréation. Je ne voyais ni Charlène, ni Mike. Je m'intrigue un peu et vais en cours. Charlène est là. Je tire la chaise à côté d'elle.

- Je peux ? 

Elle ne réponds pas.  Bon, je m'assoie et lance. 

- Ecoute, je suis désolé, Okay ? Putain ça me rendait dingue d'imaginer un autre que moi te toucher alors ouais j'ai agi comme un con, parce que je t'aime, tu comprends ? 

Et ce fut le premier je t'aime de ma vie que je pensais sincèrement. 
Je me passe la main dans les cheveux, je me demande si elle sais que c'est signe de stress. Elle se mord la lèvre. 

- Ne te mordille pas la lèvre, ça me donne envie de t'embrasser. 

Et tout ça n'étais que pure vérité. Elle relève la tête et me regarde.