Chapitre 4, part 1

769 72 30
                                    

Lucile joue dans le salon avec des peluches et sa poussette de poupée, elle a toujours préféré les peluches au poupons. Je l'entends conversé sur "son bébé"qui refuse de manger de la purée alors que je m'occupe de sa petite sœur sur son tapis d'éveil. Elle est adorable ma première à imité son père comme ça. Abby émet un petit gazouillis et je me retourne vers elle. Elle rampe à moitié transformé, ses petites oreilles canine et ses main avec des coussinet tendus vers moi. Je l'encourage à avancer. Elle est si mignonne.

" - Vient me voir trésor !Vient voir papa !

- Ba !

- Oui, allez vient !"

Elle se traîne sur le sol à la force de ces mains minuscules les yeux brillant. Soudain elle éternue comme un petit chiant en secouant vivement la tête de gauche à droite. Sur le canapé Jonathan lâche un petit rire et me souris. Je lui répond de même mais perds mon expression joyeuse quand il replonge dans ses fiches de révision. Moi qui pensais qu'il avait compris ...

Jonathan a à peine fait plus d'effort après cette soirée. En théorie nous aurions put reprendre les activités au lit mais devant son manque d' enthousiasme vis-à-vis de la vie de famille j'ai décidé de le lui refuser. De toute façon en hivers j'ai de moins en moins envie. Je suis déçus par mon mari,c'est un fait. Moi aussi je travail dur mais en plus je m'occupe de nos enfants et je m'assure qu'elles ne manque de rien. Je dois gérer mes prises d'hormones, la reprise des règles depuis trois mois, et mes baisses de température. Lui il gère quoi ? Son petit diplôme ?C'est rageant ! Il est complètement aveuglé. Dire qu'il y a longtemps il m'avait considéré comme plus irresponsable que lui. On se demande pas aujourd'hui qui est le plus mature de nous deux.

" - Brblrlblrlblrll, fait Abby en s'ébrouant. WOUA ! Aboie elle avec la truffe apparente.

- Allez rampe princesse ! Viens me voir !"

Je me souvient des premiers pas de Lucile. Jonathan était surexcité. Il était un père tellement plus attentif et présent. Pourquoi n'est il plus comme ça ? Depuis quand ? Je suis nostalgique de cette époque où mon couple se portait bien. Ou mieux que maintenant au moins. Je soupire et me retourne vers ma fille qui continus de venir vers moi. Je lui lance un regards plein d'amour et lui montre mes pupilles de serpent en l'encourageant à me montrer à quelle point elles est douée et éveillée.

Et puis soudain Abby semble prise d'un grand frisson qui durent une éternité. Sa taille se réduit, j'entends ses petits os qui grincent, ses tendons fragiles qui craquent. Mon souffle se coupe et Jonathan laisse tombé ses fiches, sidéré. Au bout d'une minute à voir son corps de bébé contorsionné informe elle se stabilise sous la forme d'un petit chiot. Mon cœur fait du deux-cent à l'heure,derrière moi Lucile fait un drôle de bruit. Dans un réflexe fulgurant Jonathan se précipite sur notre fille aîné qui vient de faire un malaise. Il intercepte sa chute et la prends dans ses bras.En quelques secondes c'est la panique. J'entends les appelles de détresse de ma cadette qui pleure à chaude larme sous sa forme profonde, complètement déboussolé par ce qui vient de lui arrivé.Lucile elle ne réagit toujours pas aux appelles de son papa qui lui caresse les joues blanches.

" - Lucile, insiste Jonathan. Répond moi princesse."

Je commence à paniqué : mes deux bébés sont mal. Je ne sais plus où donner de la tête !Qu'est ce que je dois faire ! Mon époux remarque ma détresse :

" - Mon ange, occupe toi de consolé Abby. Je me charge de Lucile ! Dit-il en la soulevant avec force dans ses bras."

Je le regarde s'éloigné, mort d'inquiétude pour mon enfant. Il se dirige vers la cuisine, alors qu'il s'éloigne je me retourne vers mon bébé qui est toujours terrifié. Je prends ce chiot minuscule dans mes bras avec une infinie délicatesse ayant peur de briser un de ses os minuscules. Je souffle et essaie de me calmer en caressant sa fourrure duveteuse.Sans hésitation je sacrifie mon T-shirt en en arrachant le sol pour déposé contre ma peau chaude ma fille. Le peau contre peau c'est toujours ce qu'il y a de plus efficace pour rassuré les enfant. Mais pour cela il faut soit même être calme. Alors je souffle, je tente de me rassuré et d'apaiser le rythme de mon cœur en soufflant. Les yeux pleins d'amour je regarde mon bébé, enveloppé dans le tissus de mon haut. Sa truffe froide touche mon torse. D'un doigt je caresse son petit museau, ses pattes minuscules, son petit ventre.J'oublis le reste, je me calme, je la regarde et cela me transporte dans une bulle où seul subsiste tout l'amour que j'ai pour mon enfant, toute la tendresse que peut éprouvé un androgynus pour sa progéniture. Je m'assois dans le sofa, recroquevillé autours de mon chiot, faisant une muraille autours d'elle. Mon enfant ... Je sent son petit cœur battre en réponse au miens. Elle est tout mon monde.Mes instincts de parents ont toujours été exacerbé par rapport à ceux de mon genre, sans doute à cause de ma nature d' androgynus et de mon passé un peu mouvementé. Elle est mon tout, rien ne m'est plus précieux que la chaire de ma chaire. Et dieu ce qu'elle est belle :

Snake Daddy 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant