Chapitre 6, part 2

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La surprise passé je fond complètement devant cette scène beaucoup trop adorable. Je repère Lucile qui jette un œil par l'encadrement de la porte :

" - Viens voir, riais-je. Papa aboie en dormant et Abby lui répond."

Elle se précipite à mes côté et plaque ses mains sur sa bouche pour se retenir tant bien que mal d'éclater de rire devant la scène. Moi je suis trop attendrit pour en rire, ils sont tellement proche. J'en suis presque jaloux. Avec une grande douceur j'approche Abby se son père et la pose à une petite distance de lui. J'ai envie de voir ce qu'il va se passer, mais je me tient prêt au cas où. Un accident est si vite arrivé.

Jonathan semble la sentir toute proche car il renifle bruyamment et agite les oreilles au moindre son qu'elle émet. Abby elle couine faiblement et rampe sur ses pattes trop faible encore pour la porté, tentant de s'approcher de son père, cherchant sans doute une odeur, un peu de chaleur, sa présence tout simplement. Et puis soudain le canidé bleu-merle ouvre les yeux et se redresse vivement en position semi-allonger. Je craint qu'il n'écrase sa petite mais bien au contraire il la remarque immédiatement et sans prendre attention à nous laisse purement ses instinct lui dicter ses actions. Il la prends dans sa gueule, un peu brusquement à mon gout et la dépose entre ses pattes avant. Abby pousse un petit cris offusqué en agitant ses pattes minuscules avant de se laisser faire. Le grand mâle la renifle un court instant puis se met à la laper de grand coup de langue. Je n'ose pas broncher, je ne sais que trop bien que les moments où l'instinct prime il ne faut pas intervenir. Jonathan nettoie sa progéniture et la lèche, lustrant son duvet fin alors qu'elle proteste légèrement. Il semble partie pour la "laver" ainsi pendant un long moment.

Je sais que cela renforce le lien entre les parents et les petits, cela ré-affirme l'odeur maternelle et chasse la poussière ou les saleté qui pourrait gêner le petit en allant dans ses yeux et son museau. Mais surtout c'est un geste fort chez les canidé, seul les géniteurs s'occupent ainsi de leurs petits au sein des meutes, les autres membres de la meute ne procèdent jamais à ce genre de toilettes lorsqu'ils approchent des jeunes. C'est la preuve qu'ils sont bien père et fille. Ils ont un lien spécial, un lien de meute que moi et Lucile n'aurons jamais avec eux. En sachant cela mon cœur se serre douloureusement. Ma fille ne sera jamais complètement ma fille. Elle ne sera pleinement que celle de Jonathan, seul lui pourra la comprendre à la perfection. Pas moi. Moi je ne comprendrais jamais mes enfants d'une manière aussi symbiotique, aussi forte, aussi intense. Même si je les aimes, je reste un reptile et je suis incapable de créer cette fusion entre moi et mon bébé. Même Lucile. Encore plus Lucile car elle est comme moi, un serpent. Elle est indépendante, elle n'aura bientôt plus besoin de moi. Et Abby elle se tournera toujours en priorité vers son autre père en grandissant. Je le sais. Je sais que c'est pour beaucoup lié au fait que nous n'avons pas créer les liens normaux qui se forment entre canidé durant la période d'allaitements, et divers choses de se genre. J'ai le cœur gros mais je suis heureux parce que je sais en voyant cette scène que mes enfants aurons un point d'encrage, toujours. Ils sauront que nous les aimons.

Tout à coup Jonathan semble me repérer et tourne vers moi son regards vairon qui brille pendant une fraction de seconde d'un éclat animal. Alors comme ça il était vraiment devenu une bête pendant un instant ? Ca arrive parfois, il y a de nombreuses histoires de thérianthropes qui retournent vivre à l'état sauvage et oublient même qu'ils furent des humains un jour. Ces histoires bien que farfelus, j'y crois. Mais je sais que jamais un membre de ma famille ne vivra cette étrange expérience que de disparaître dans un fourré car la moitié son des animaux domestiques et l'autre est incapable de se retrouver en son milieu naturelle alors ... Alors nous resterons ce que nous sommes. Jonathan me porte un regards un peu déboussolé. Dans un sourire je lui flatte la tête et le gratte derrière les oreilles. Aussitôt il remue la queue et halète, complètement ravi de l'attention. C'est bien un chien. Il en grogne presque de plaisir avant de lancer un regards intense et de commencer à parler en langage du Soul :

Snake Daddy 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant