23. La bataille commence

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Êlfeng était dans la cour près de l arbre blanc. Elle observait l'armée qui s'était formée devant Minas Titirth, tout était vain : jamais elle ne reverrai Aragorn. Puis un cri attira son attention :
- Faramir ! Ne me dites pas qu'il est tombé !
- Ils étaient trop peu nombreux. Nul n'a survécu...
Les yeux de la princesse de fermèrent, Faramir ne sera pas mort en vain... Denethor se rendait enfin compte qu'il l'aimait.
- Mes fils sont morts. Ma lignée s'est éteinte !
- Il est vivant!, cria Pippin.
- Pippin a raison, ajouta Êlfeng en s'agenouillant pour prendre son pouls, il vit...
- La Maison des Intendant a failli !, cria Denethor, dans sa folie.
- Il a besoin de soins, mon Seigneur !
- Ma lignée s'est éteinte !
- Mon Seigneur !, suppliait Pippin.
- Le Rohan nous a abandonné. Théoden m'a trahi. Abandonnez vos postes ! Fuyez ! Fuyez pour vos vies !
Gandalf arriva et frappa Denethor, réalisant ainsi ce que tous avaient voulu faire. Le magicien s'écria :
- Preparez-vous à vous battre ! Dépêchez-vous aux remparts ! défendez la Cité ! Retournez à vos postes ! Envoyez ces bêtes immondes dans les abysses !
La bataille commença réellement.  Gandalf avait chargé Êlfeng de rester en haut avec Pippin, mais fidèles à eux mêmes, tous deux avaient désobéi.
- Il nous faut plus de projectiles ! attention ! Descendez au niveau inférieur ! Dépêchez-vous !, cria un gondorien, en bousculant Êlfeng.
- Repoussez-les ! Ne sombrez pas dans la peur !, les exorta Gandalf. Restez à vos postes ! Battez-vous ! Pas sur les tours ! Visez les Trolls ! Tuez les Trolls ! Abattez-les !
Peregrin Touque ! Êlfeng !Retournez à la Citadelle !
- Vous nous avez demandé de nous battre.
- Je ne me cacherai pas!
- Ce n'est pas une place pour un hobbit !
Pippin sauva Gandalf d'un orc .
- Un vrai Garde de la Citadelle, hein ! Allez, remontez vite. Dépêchez-vous ! Êlfeng, restez à mes côtés.
- Bien."

***

"L'ombre est sur nous, Aragorn. La fin est proche.
La personne disant ces paroles n'était autre que Elrond. Il etait venu à Dunharrow, afin daporter quelque chose à Aragorn et Legolas.
- Ce ne sera pas notre fin mais celle de Sauron, dit Aragorn, la détermination de ressentait dans ses paroles.
- La guerre vous attend mais pas la victoire. Les armées de Sauron marchent sur Minas Tirith, ça vous le savez , mais en secret il envoie d'autres forces qui attaqueront par le fleuve. Une flotte de bâteaux pirates venant tout droit du Sud. Ils seront dans la Cité dans deux jours. Vous n'êtes pas assez nombreux. Vous avez grand besoin d'hommes.
- Il n'y en a pas...
- Il y a ceux qui demeurent dans la montagne.
- Des meurtriers, murmura l ancien rôdeur, dégouté. Des traîtres. Vous les enrouleriez pour se battre ? Ils ne croient en rien et n'obéissent à personne.
- Ils obéiront au Roi du Gondor !
D un geste théâtral, Elrond sorti l'épée qu'il avait caché dans sa cape elfique. Andúril : la Flamme de l'Ouest forgée avec les fragments de Narsil.
- Sauron n'aura pas oublié l'Epée d'Elendil, Aragorn l' empoigna. Un force nouvelle semblait parcourir son corps. La lame qui fut brisée doit retourner à Minas Tirith.
- L'Homme qui peut exercer le pouvoir de cette épée peu rassembler une armée plus meurtrière que celles qui ont foulé cette terre. Oubliez le rôdeur, devenez celui que vous deviez être. Prenez la route de Dimholt.
- Je n'ai plus aucun espoir...
- Vous en avez, pensez à la jeune princesse de Mirkwood."
Aragorn hocha la tête, sa détermination était de retour. D'un pas rapide, il sorti de la tente et prépara son destrier. Cependant une jeune personne vitn rapidement le voir :

"Pourquoi faites-vous cela ? La guerre s'étend à l'Est, vous ne pouvez paritr à l'aube de la bataille. Vous ne pouvez pas abandonner les hommes.
- Èowyn...
- Nous avons besoin de vous ici.
- Pourquoi êtes-vous venu ?
- Vous l'ignorez donc ?
- Ce n'est qu'une ombre et une pensée que vous aimez. Je ne puis vous offrir ce que vous recherchez. J'ai souhaité votre bonheur dés que je vous ai vu.
Il lui prit la main et lui fit un sourire désolé. Eowyn restait de marbre, mais une larme glissa le long de sa joue lorsqu'Aragorn sur tourné le dos. Ce dernier dit une nouvelle fois interpellé.
- Où comptez-vous donc aller ?
- Pas cette fois. Cette fois vous restez, Gimli.
- Ignorez-vous donc tout de l'opiniâtreté des Nains ?, ricana Legolas.
- Il va falloir l'accepter. Nous venons avec vous l'ami !"
Aragorn leur fit un grand sourire, de remerciement, mais aussi d'amusement.
Ils chevaucherent silencieusement, puis Gimli rompu le calme, posant enfin la question qu'il se posait depuis qu'ils étaient parti :
" Quelle sorte d'armée s'attarderait dans un endroit pareil ?
- Une armée maudite, répondit Legolas.
Puis il s'eclaircit la voix et compta l Histoire :
- Il y a fort longtemps les Hommes des Montagnes prêtèrent serment au dernier Roi du Gondor. Ils lui jurèrent allégeance, promettant de l'aider au combat. Mais quand l'heure fut venue, quand le Gondor eu besoin de leur aide, ils s'enfuirent... disparaissant dans les téèbres de la montagne. Alors Isildur les maudit... souhaitant qu'ils n'aient aucun répit, jusqu'à l'accomplissement de leur serment. Qui les appelera du crépuscule ? Les gens oubliés. L'héritier de celui à qui ils jurèrent serment. Du Nord il viendra. La nécessité l'ammènera. Il franchira la porte du Chemin des Morts.
- La chaleur de mon sang semble s'être dérobée, murmura le nain lorsqu'ils furent devant l'entrée.
- La voie est close. Elle fut faite par ceux qui sont morts. Et les morts la garde. La voie est close, déchiffra Legolas.
- Arod !, s'écria Aragorn, lorsque ce dernier s'échappa. Je ne crains pas la mort !
Legolas hesita un instant et s'élanca à sa suite.
- Un elfe irait dans une mine et un nain non ! Pas fini d'en entendre parler..., gromela le nain.

Une forme étrange, verte et vaporeuse, se formaient autour des trois compagnons.
- Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que vous voyez ?
- Je vois des formes d'Hommes, et des chevaux, Gimli.
- Où ça ?
- De pâles étendards semblables à des lambeaux de nuages. Nombre de lances et de haies, telles des branches en hiver à travers un haleau de brume. Les Morts nous suivent. Ils ont été appelés, murmura Legolas, ignorant Gimli.
- Les Morts ? Appelés ? Je le savais. Très bien.
Il resta en retrait, puis la panique l'envahit. 
- Legolas !
- Ne regardez pas en bas, leur conseilla Aragorn.
Legolas et Gimli regardèrent en meme temps, si l'un eut la nausée, l autre pensa à ce qu'il dirait à sa soeur s'il la revoyait.
Les trois compagnons pénétrèrent dans une sorte de grande salle circulaire.
- Qui pénètre dans ma demeure ?, tonna une voix.
- Une personne à qui vous devez allégeance.
La voix sembla de plus en plus proche, puis la même brume verte apparut, formant un corps. Le roi des morts était là.
- Les morts ne tolèrent pas que les vivants passent.
- Vous me tolèrerez moi !
- La voie est close. Elle fut faite par ceux qui sont morts. Et les morts la garde. La voie est close. Maintenant vous allez mourir.
- Je vous somme d'accomplir votre serment.
- Il n'y que le Roi du Gondor qui puisse me l'ordonner ! La lame a été brisée !
Aragorn s'approcha et désarma l homme mort, qui venait de brandir son épée. Puis il plaça l'épée renforgée contre le cou du roi.
- Elle a été reforgée. Battez vous pour moi et regagnez votre honneur. Que dites-vous ? Que dites-vous ?
- Vous perdez votre temps, interrompit Gimli. Aragorn ! Ils n'ont pas eu d'honneur dans la vie, ils n'en auront pas plus dans la mort.
- Je suis l'héritier d'Isildur. Battez-vous pour moi !, l'ignora son ami. Et je considèrerais votre serment comme accompli ! Que dites-vous ?
La roi des morts de mit à rire cruellement. Tout autour d'eux craquait.
- Vous avez ma parole ! Battez-vous et je vous libèrerais du monde des morts-vivants ! Que dites-vous ?
Un léger vent se leva, faisant partir tous les gens de la montagne.
- Restez là traîtres !
Le rire continua de se répandre dans toute la salle, et un  craquement plus fort que les autres retentit : tout s'effondrait !
- Sortons ! Vite !, les invita Aragorn.
Les trois amis sortirent en courant. En arrivant dehors, ils purent voir les bateaux des pirates de Umbar. Aragorn tomba à genoux, totalement désespéré.
Tout espoir avait quitté le nain, l homme et l elfe. Puis un souffle sorti de derrière eux et le roi des morts arriva.
- On se battera."

Hey !
La suite plus longue que d'habitude ^^
Encore désolée du retard, mais Je n'avais pas le choix avec les exams... d'ailleurs merci de vos commentaires😊💕
J'espère que ce chapitre vous plait !
La suite mercredi ^^
Biz💘

Êlfeng, princesse de Mirkwood tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant